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Cécile Duflot, tête à claques (suite)…

Plus à l'aise pour twitter que pour parler aux journalistes locaux, la petite Cécile fait sa crécelle sur les ondes et répand ses infamies. Petit rectificatif, histoire de replacer les choses dans leur contexte et d'éclairer nos lecteurs comme nos amis écolos.

Il paraît que cette tête à claques de Cécile Duflot se répand sur Twitter pour dire qu'un journaliste rémois (moi) l'aurait insultée. Ma première réaction, c'est que la patronne des Verts est plus douée pour bavasser sur Twitter (il ne faut pas penser) que pour répondre à un journaliste. Normal. Une grenouille décervelée ne peut répondre qu'à des stimuli. La deuxième chose, c'est que notre péronnelle est une fieffée menteuse. Lorsque je me suis permis de quitter la table, mardi midi à Reims, constatant que Cécile Duflot ne levait pas son œil de ses téléphones, ou alors pipelettait à droite à gauche sans se préoccuper des journalistes qui lui faisaient face (je n'étais pas le seul), je lui ai simplement fait remarquer, en partant, qu'elle avait encore des choses à apprendre dont la politesse. Réponse de Torquemada Duflot : «Je n'ai rien à apprendre d'un journaliste d'extrême droite».

Comment une fille que je n'ai jamais vue de ma vie, qui n'a jamais lu un seul de mes articles, et avec qui je le jure je n'ai jamais gardé les oies, peut-elle se permettre de porter un tel jugement ?

«Extrême droite»

Serait-ce des membres d'Europe Écologie-les Verts de la Marne qui lui auraient soufflé, juste avant sa venue : «attention, tout journaliste qui viendra de l'union sera forcément d'extrême droite».

Depuis que j'écris dans l'union, il m'arrive d'avoir toutes sortes de réactions. Beaucoup me reprochent d'être «gauchiste», «anti-sarkozyste primaire». Peu m'accusent d'être «d'extrême droite». Mais peu importe. Quand bien même le journaliste en question (moi) serait d'extrême droite, nous sommes en République, il me semble ! Et non pas au temps de l'Inquisition !

Le hasard faisant bien les choses sur le quai de la gare de Reims où j'attendais un train pour Paris hier matin, je suis tombé sur une représentante des élus écologistes de la ville de Reims, Elodie Bessé. Comme je lui expliquais succinctement qu'il devait certainement manquer quelques cases à sa patronne pour me taxer sans me connaître «de journaliste d'extrême droite», j'ai eu le droit à cette réponse prodigieuse : «Oui, mais vous avez quand même posé une question provocante en demandant pourquoi un ouvrier voterait pour la liste Ecologie».

Amis écolos, révoltez-vous !

Je ne vois pas en quoi se préoccuper du sort des ouvriers (j'en viens…) est une marque d'extrême droite. Je voulais simplement dire par là que la campagne écologique manquait d'incarnation, qu'elle semblait plus s'adresser aux générations futures (qui sont encore, à l'heure où je parle, dans les appareils génitaux de leurs parents) qu'à ceux qui vivent en France, présentement, en 2012. Je voulais dire que se préoccuper des smicards, de ceux qui perdent leurs emplois ou en cherchent, me semblait aussi important que la fonte d'un glacier, que le devenir des bébés requins ou la préservation des morpions, sachant que de toute façon la fin de notre univers est programmée, écologie ou pas. Argument qui est passé tout à côté de sa cible. Pas étonnant. Comme disait mon père, qui n'avait que son certificat d'études il est vrai : «parle à mon cul, ma tête est malade !».

Ma conclusion, provisoire comme notre vie, c'est que la déesse Écologie n'a pas de chance dans notre pays, mère-maquereautée par des harpies style Duflot ou Joly !

Comment voulez-vous faire confiance en une fille (Duflot) qui a appelé sa fille Térébentine parce que son mari est des Landes et qu'il adore l'essence des pins ? Et s'il adorait la vaseline, elle l'aurait appelée comment ?

Alors pendant qu'il en est encore temps, je demande aux écologistes de notre pays : réveillez-vous ! Envoyez par-dessus bord ces péronnelles qui font tant de mal à votre cause ! Prenez le pouvoir ! Rendez l'écologie attractive plutôt que punitive ! Soyez beaux, soyez festifs ! Soyez aimables, nous vous aimerons !

Bruno TESTA - Journal "l'Union" - Reims

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