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Ils se détestent

  • Arthur Germain : le fils d’Anne Hidalgo n’a voté ni pour sa mère, ni au second tour

    in Gala - Clara Gaillot à 10h12

    Ce mardi 26 avril, Arthur Germain, nageur professionnel et fils d'Anne Hidalgo, était l'invitée d'Apolline de Malherbe sur RMC Story. Après avoir expliqué son abstention au second tour de l'élection présidentielle 2022 dans Le Parisien, il révèle n'avoir pas voté pour sa mère le 10 avril.

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  • Anne Hidalgo lâchée par le patron socialiste de la fédération du Nord, qui dénonce une « candidature discréditée »

    Alors que la candidate du PS à la présidentielle doit se rendre à Lille dimanche, le premier secrétaire départemental, Benjamin Saint-Huile, a annoncé qu’il ne la parrainerait pas et quittait le parti

    Le Monde - Publié le 4 février 2022 à 17h15, mis à jour à 18h13

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  • Pierre Bergé : "J’assiste avec tristesse à la décrépitude du PS"

    "Il n’y a pas d’autre choix aujourd’hui", a-t-il précisé au lendemain de la victoire de Benoît Hamon à la primaire du PS. "Si Valls avait gagné, par amitié pour Valls j’aurais voté pour lui. Mais j’assiste avec tristesse à la décrépitude du PS, à la fin du PS".

    "Ils vont être obligés d’arriver à une espèce de Congrès de Tours" (celui de la scission des socialistes en 1920, ndlr) "avec la ligne communiste remplacée aujourd’hui par Benoît Hamon". "Il y aura une scission d’où j’espère sortira d’un côté un parti social-démocrate, à l’américaine" et de l’autre "Hamon et l’extrême gauche", a-t-il estimé.

    "Mon soutien est évidemment logique, naturel. Il y a longtemps que je soutiens Emmanuel Macron, c’est un ami personnel, lui et sa femme", a-t-il dit. "Il y a très longtemps que je fais confiance à la jeunesse, qui n’est pas un handicap mais un avantage". Pour lui, "c’est aussi un gros avantage que Macron n’ait jamais été élu, tripatouillé dans des affaires politiciennes". "Ceux qui disent qu’il n’a pas de programme sont des imbéciles. Le programme est clair et évident", a-t-il ajouté. "Il aura la stature d’un président de la République et nous emmènera vers une social-démocratie".

    "Il a eu bien raison de quitter ce gouvernement"

    En ce qui concerne un soutien financier à la campagne d’En Marche!, Pierre Bergé a rappelé qu’il n’avait, dans le cadre de la loi, "pas le droit de donner plus que 7.500 euros". "Mais je suis prêt à (lui) trouver des concours financiers, si je les trouve, et à l’aider par n’importe quel moyen", a-t-il affirmé. Interrogé sur le positionnement d’Emmanuel Macron, Pierre Bergé a estimé qu"il penche à gauche, évidemment, mais il ne veut pas être pris pour un socialiste". "Il a eu bien raison de quitter ce gouvernement où on n’a pas voulu appliquer les réformes qu’il voulait faire", a-t-il fait valoir.

    Pierre Bergé, 86 ans, proche du président François Mitterrand en 1981 puis soutien financier et médiatique du PS, avait ensuite soutenu Ségolène Royal en 2007 et François Hollande en 2012. 

  • Primaire : les piques du débat de l'entre-deux tours

    Le débat entre les deux finalistes du scrutin est plus animé que les joutes précédentes. Le Figaro sélectionne les «punchlines» les plus saignantes des deux candidats.

    1. Manuel Valls: «Il ne faut pas créer des illusions, il faut dire la vérité aux Français». L'ancien premier ministre se place en candidat du «pragmatisme», qui pense que «la victoire est possible», face à Benoît Hamon, qui souhaite un «futur désirable».
    2. Benoît Hamon: «Ceux qui sont contents d'aller travailler le matin, et d'ailleurs ce sont eux qui font les lois Travail». Abordant sa vision du monde du travail, L'ancien ministre de l'Éducation fait ici référence à la loi El Khomri, défendue par Manuel Valls, et qu'il souhaite abroger s'il est élu.
    3. Benoît Hamon: «Tu n'as à opposer aux études sur la raréfaction du travail que ta foi». Lors de la première interpellation directe de ce débat, le candidat de l'aile gauche s'en prend à son adversaire, qui s'oppose à son projet de revenu universel, pensé pour pallier la raréfaction des emplois.
    4. Manuel Valls: «Je suis le candidat de la feuille de paie, je ne veux pas que Benoît Hamon soit le candidat de la feuille d'impôt». L'ancien premier ministre, qui critique ici le financement du le revenu universel proposé par Benoît Hamon, en profite pour piquer le slogan d'Arnaud Montebourg, qui se présentait avant le premier tour comme le «candidat de la fiche de paie».
    5. Benoît Hamon: «Chaque fois qu'un dogme, c'est imposer ses convictions aux autres, je le combats. La laïcité peut être utilisée comme un glaive contre nos compatriotes musulmans.» Le candidat de l'aile gauche exprime ici ses divergences de vue avec Manuel Valls sur la laïcité, notamment sur la question du voile, que l'ancien premier ministre considère comme un «asservissement».
    6. Benoît Hamon: «J'ai voté contre la déchéance, j'aurais voté contre la loi travail si tu n'avais pas utilisé le 49-3» Une attaque évidente contre le 49-3 utilisé par Manuel Valls sur la loi El Khomri, que Benoît Hamon a combattu.
    7. Manuel Valls: «J'ai toujours respecté des règles, ça n'a pas toujours été le cas de Benoît ces dernières années.»La pique finale de Manuel Valls à l'encontre de Benoît Hamon.
    8. Benoît Hamon: «Respecter les règles c'est commencer par respecter les programmes sur lesquels on a été élu». La réplique immédiate du candidat de l'aile gauche.
  • Mélenchon et le PCF s'écharpent sur les législatives

    Pour l'heure, à trois mois des élections législatives, chaque camp - le Parti communiste d'un côté, la France insoumise de l'autre - avance séparément. Les deux formations se retrouvent pour en discuter le 23 janvier.

    Ça risque d'être le prochain point de friction entre Jean-Luc Mélenchon et les communistes. Car s'ils ont finalement décidé de soutenir le candidat de la France insoumise à l'élection présidentielle, ces derniers ne comptent pas se ranger derrière lui pour les législatives de juin prochain. Lundi, deux jours après un conseil national du PCF, Pierre Laurent a tenu une conférence de presse pour présenter une première salve de 253 investitures communistes.

    "Il y a toute une série d'endroits où nous avons pris contact localement (avec la France insoumise) et où nous nous heurtons à des portes qui sont plutôt fermées", a regretté le secrétaire national du PCF lundi. Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a effectivement affirmé sa volonté d'être présent dans les 577 circonscriptions.

    "Face à des sortants communistes, on ne voit pas pourquoi il y aurait un candidat de la France insoumise"

    Si aucun arrangement n'est trouvé, de nombreux bastions traditionnels du Parti communiste seront disputés par des candidats investis par la France insoumise. C'est le cas notamment de la circonscription d'André Chassaigne, chef de file des députés Front de Gauche. L'élu du Puy-de-Dôme n'était pas favorable au soutien du PCF à Jean-Luc Mélenchon et s'était dit "prêt" à être candidat à la présidentielle. Idem pour celle de Nicolas Sansu dans le Cher. "Face à des députés communistes sortant qui appellent à voter Jean-Luc Mélenchon, on ne voit pas pourquoi il y aurait un candidat de la France insoumise", avait déjà déclaré Pierre Laurent la semaine dernière. "Ou alors, il faut accepter tous ensemble de se tirer une balle dans le pied!", ajoutait-il. "Notre effort prioritaire portera évidemment sur ces circonscriptions pour éviter la concurrence inutile de candidatures de la France insoumise", a complété Pierre Laurent lundi.

    Du côté de la France insoumise, le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, Alexis Corbière, est lui annoncé à Montreuil, circonscription perdue en 2012 mais "gagnable" selon le PCF. Une rencontre entre le Parti communiste et la France insoumise est prévue le lundi 23 janvier.

    La "charte" du candidat Mélenchon

    Au coeur de la discorde : la "charte du candidat" imposée par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon et censée garantir l'identification graphique avec un "label" France insoumise obligatoire ; et le rattachement financier au mouvement. L'objectif est d'aboutir à un décompte national unique des voix, contrairement à ce qui a pu arriver aux dernières élections intermédiaires. Mais au-delà, la charte impose aussi par exemple la "discipline de vote" au sein du futur groupe parlementaire.

     

    "Nous ne signerons pas cette charte", a répété plusieurs fois Pierre Laurent, refusant toute "logique de fusion". "Ce n'est pas tout noir tout blanc, c'est une construction. Mais en l'état actuel des choses, avec le cadre proposé, ce n'est pas possible", a confirmé Fabien Roussel, secrétaire fédéral du PCF dans le Nord, où trois députés communistes sortant se représentent. Il déplore le risque pour le PCF de ne pas récupérer les financements publics s'il ne se présente pas en son nom. "Pour l'instant, on a une fin de non-recevoir mais peut-être qu'ils se détendront", temporise-t-il, espérant qu'il "sera encore temps de siffler la fin de la récré" après la présidentielle.

    Les communistes "veulent se mettre autour d'une table, à l'ancienne"

    De son côté, le directeur de campagne de Mélenchon, Manuel Bompard, préfère temporiser. "On n'est pas encore à la fin, on va voir s'il y a des discussions et si oui, dans quels termes", explique-t-il à l'AFP. Selon lui, "des communistes ont signé la charte" et figurent parmi les 120 premiers investis de la France insoumise. Combien? "Une dizaine", concède-t-il. Plus virulente, Leïla Chaïbi, coordinatrice de "l'espace politique de la France insoumise", regrette une attitude "suicidaire". Les communistes "veulent se mettre autour d'une table, à l'ancienne, et négocier des accords en se partageant le gâteau". L'argument financier ne tient pas, déconstruit-elle, puisque "chaque candidat indique à quelle organisation il veut reverser l'argent. Il n'y aura pas un centime de perdu pour les communistes". Il reste quelques semaines aux deux formations pour tenter de trouver un accord.

     

     À partir des objectifs du mouvement de la France insoumise, de la synthèse de la cogitation insoumise de la Convention de Lille sur les élections législatives et des contributions des différents espaces de la campagne, une charte pour les candidats investis par la France insoumise a été élaborée. Elle est consultable ci-dessous.

     Charte des candidat.e.s de la France insoumise

    POUR LES CANDIDATS INVESTIS PAR LA FRANCE INSOUMISE AUX ELECTIONS LEGISLATIVES DE 2017

     Avec l'inversion du calendrier électoral, les élections législatives sont plus que jamais liées à l'élection présidentielle. Il n'y a pas 577 élections ayant chacune sa propre dynamique et sa propre stratégie électorale. Cela a été méconnu parfois dans le passé. Nous ne devons pas recommencer cette erreur.

     Nous devons donc construire notre campagne législative en cohérence totale avec la campagne présidentielle et pour cela avoir des candidats investis par la France insoumise dans toutes les circonscriptions, c’est à dire qui s’engagent à respecter la présente charte.

     Notre but est d’avoir une majorité à l’assemblée en cas d’élection à la présidence afin d’appliquer le programme pour lequel le peuple nous aura donné mandat. Et, dans tous les cas, d’avoir le plus possible de député-e-s pour mener la bataille pour nos idées dans l’hémicycle et dans la société.

     Dans notre vision de la révolution citoyenne que doit accomplir notre pays, le groupe des députés doit être entièrement au service de la mobilisation du peuple, l’éclairer, l’accompagner, la nourrir, porter sa parole dans l’hémicycle et par les votes. Il ne peut donc évidemment s’agir d’un groupe de député-e-s agissant selon leurs seuls choix personnels, ne rendant de compte à personne et ne respectant aucune discipline d’action collective. Nous refusons là aussi les tares de la 5ème République.

     De cette orientation générale nous tirons les leçons suivantes qui constituent la Charte à laquelle doit souscrire chaque homme et chaque femme candidat-e en notre nom.

     Celles et ceux qui accepteront cette investiture s'engagent à : soutenir Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle ; faire campagne sur le même programme national : « L’avenir en commun » ; se rattacher à l'étiquette politique « La France insoumise » lors du dépôt de candidature afin de participer à la totalisation des voix au niveau national ; se rattacher à l'association de financement « La France insoumise » lors du dépôt de candidature, ce qui inclut la possibilité d'accords de reversement entre cette association de financement et les candidats ou le groupement politique particulier qu’ils désigneront pour la première comme pour la seconde fraction du financement public, ; le sigle et l’intitulé national de campagne de France Insoumise, en respectant leur charte graphique, seront intégrés dans le matériel de propagande R39 (affiche officielle, circulaire électorale, bulletin de vote) ; siéger au sein du groupe qui sera constitué pour construire une coopération politique entre les députés de France Insoumise ou le mouvement auquel elle aura contribué à donner naissance si telle est la décision que nous prenons collectivement à l'issue des élections ; élire le/la présidente et le bureau du groupe ainsi constitué ; respecter la discipline de vote du groupe lorsqu’une décision collective a été prise conformément au programme l'Avenir en commun ; assumer au nom du groupe au moins deux réunions publiques par an hors de sa circonscription à l’invitation des groupes locaux issus de la France insoumise ; construire une coopération politique entre les député-es et le mouvement France insoumise, quelle que soit la forme que les signataires lui auront donné alors, afin d'examiner ensemble les projets de loi les plus importants,s'accorder sur les propositions à porter aux débats de l'assemblée nationale et le consulter pour chaque vote important et notamment celui du budget de l’Etat et de la sécurité sociale.

     Par ailleurs, dans ce moment de défiance totale vis-à-vis des élus, les député-es de la France insoumise devront avoir un comportement exemplaire. Pour cela, les candidates et candidats s’engagent à :

     

    • signer la charte de l’association indépendante ANTICOR
    • renoncer à leur mandat local en cas d'élection comme député-e afin de respecter le principe de non cumul et se consacrer pleinement à leur mandat ;
    • n’accepter au cours de leur mandat aucun don, cadeau ou prêt, de nature à les influencer pour favoriser les intérêts d’une personne privée ou d’une personne morale et dénoncer publiquement toute tentative de corruption avérée ;
    • lutter contre toutes les dépenses somptuaires et contre tout ce qui serait un privilège en inadéquation avec la stricte fonction représentative de l’élu ;
    • respecter les procédures de transparence proposées par la France insoumise, notamment concernant la réserve parlementaire si celle-ci n'est pas supprimée ;
    • déposer et défendre une proposition de loi afin de réintégrer le régime de retraite des députés au sein du régime national de la sécurité sociale ;
    • poursuivre tout au long du mandat le travail d’échanges avec les associations, syndicats, réseaux ou collectifs rencontrés au cours de la campagne.
    • Publier un compte rendu de mandat régulier

     Les candidates et candidats doivent être à l'image des valeurs que porte la France insoumise. Ils doivent aussi représenter les classes populaires aujourd'hui exclues du champ de la représentation politique.

    C'est pourquoi les syndicalistes, les lanceurs d'alerte, les militants associatifs, les chercheurs et intellectuels engagés, les féministes, les écologistes, les paysans, les militants des quartiers populaires sont invités à se porter candidats.

    Des assemblées citoyennes de circonscriptions formées pour l'occasion identifieront un vivier des candidats les plus pertinents. Au besoin un travail pourra avoir lieu ponctuellement au niveau départemental pour faciliter le « repérage », la sollicitation et la répartition des candidat-e-s.

    Un comité électoral national représentatif de ce qu’est la campagne de France Insoumise, donc incluant aussi des représentants de toutes les forces y participant, travaillera en lien avec ces assemblées. Il veillera à la répartition des candidat-e-s sur le territoire et à faire respecter, notamment, une stricte parité des candidatures et la diversité sociale du pays et la diversité politique des signataires de la France Insoumise.

  • Vincent Peillon accusé de devoir 20.000 euros au PS

    in "Le Figaro" - Arthur Berdah Publié

     

    Épinglé pour n'avoir pas payé sa quote-part d'eurodéputé ni sa cotisation depuis plus de trois ans, le candidat à la primaire à gauche pourrait être disqualifié d'office s'il ne rembourse pas ses dettes avant le 15 décembre.

    Sitôt sa candidature annoncée, sitôt viennent les premiers obstacles. Vincent Peillon, qui a surpris tout le monde en se lançant dans la primaire à gauche après plus de deux ans de retrait, pourrait finalement être empêché de concourir. En cause, le fait qu'il n'aurait, selon Le Canard enchaîné, pas payé sa quote-part d'eurodéputé ni sa cotisation au Parti socialiste depuis plus de trois ans. Soit une dette d'environ 20.000 euros... qui entraîne sa démission automatique du parti.

    Interrogé mardi soir en marge d'une réunion de ses soutiens à la Gaîté lyrique (IIIe), l'ancien ministre de l'Éducation nationale n'a pas démenti l'information. Au contraire, il a même promis de rectifier le tir au plus vite. «Il y a plus de 20 ans que je suis au PS. S'il y a des cotisations à mettre à jour, je les mettrai à jour avant le vote - et le dépôt des candidatures c'est jeudi -, je le ferai avec plaisir. (...) Cette question va être réglée, vous allez voir, dans les 24 heures», a-t-il assuré à LCI.

    Toutefois, il a laissé entendre que cette fuite pourrait avoir été téléguidée par ses adversaires pour le disqualifier. «Je veux un beau débat d'idées, pas un échange de boules-puantes. Donc si certains sont un peu nerveux... (...) Vraiment j'appelle chacun - je le fais depuis un moment - à faire un débat d'idées, et j'aimerais qu'on fasse attention, surtout qu'on est devant les Français, à pas faire ce genre de choses. C'est pas exactement au niveau d'une présidentielle», a-t-il jugé.

    Assurant qu'il n'y avait selon lui «aucune difficulté», il a finalement ajouté: «Je veux vraiment dire à chacun “faites attention”, parce que ça juge plutôt ceux qui emploient ce genre d'arguments. On va avoir un beau débat d'idées, je suis au Parti socialiste depuis plus de 20 ans, j'en ai été un dirigeant pendant 20 ans, j'ai été... Bon, voilà, donc, euh... Vraiment, je souhaite qu'on passe à autre chose. (...) Mais c'est déjà un petit peu dommage d'avoir fait ça», a-t-il enfin glissé.

    Selon RTL, Vincent Peillon suspecterait l'entourage de Manuel Valls d'être à l'origine de ces révélations après que l'une de ses soutiens, la secrétaire d'État aux Personnes âgées Pascale Boistard, aurait elle-même évoqué cette ardoise en Conseil des ministres. Pourtant, interrogée en marge de la réunion des soutiens de Manuel Valls qui se tenait mardi soir à la Maison de la Chimie (VIIIe), celle-ci a botté en touche: «Ah ben ça, faut interroger le premier fédéral de la Somme».

  • 2017 : un samedi pour rien autour de Martine Aubry

    in Le Figaro - le scan

    Samedi, la maire de Lille ne s'est engagée pour personne quand Claude Bartolone appelle Hollande et Valls à se présenter à la primaire.

    C'est en revenant vers 15h de la pause-déjeuner que Martine Aubry a réalisé, samedi, combien Claude Bartolone lui avait ruiné son Carrefour des gauches et de l'Ecologie organisé à Bondy, en Seine-Saint-Denis. Plongée dans sa journée, elle n'avait pas réalisé jusque là l'ampleur prise par les propos du président de l'Assemblée nationale….

    Samedi matin, en arrivant sur place, la maire de Lille, sûre d'elle, a prévenu les journalistes: «Vous allez être déçus si vous attendez des petites phrases et des noms, vous pouvez partir, parce qu'il n'y en aura pas!» Quelques minutes plus tard cependant, Claude Bartolone se lance, et se lâche. Sans même avoir prévenu ses proches. Il ne sait pas pour qui il votera encore mais il sait «une chose»: «ce n'est pas une petite primaire qui peut nous sauver». Le président de l'Assemblée nationale veut que toutes les grandes figures de la gauche participent, de Jean-Luc Mélenchon à Emmanuel Macron, mais aussi, Manuel Valls et François Hollande. L'un face à l'autre… Il le dit à deux reprises devant la presse, pour insister. «S'ils se sentent et l'un et l'autre porteurs d'un projet pour la France, s'ils sentent qu'ils ont des choses à dire aux Français, autant qu'ils aillent à la primaire, et que l'on puisse les voir se rassembler au second tour de cette primaire». De quoi susciter une certaine houle au sein de l'exécutif alors que lundi et mardi Claude Bartolone - qui a été très blessé par les propos de François Hollande à son égard dans le livre Un président ne devrait pas dire ça - accompagne Manuel Valls en Tunisie. C'est la seule houle qui aura soulevé cette journée destinée à recomposer la gauche, mais plus précisément le Parti socialiste… Du moins ce PS qui, «s'il fera sans doute des choix différents à la primaire, est capable d'affirmer un substrat commun», explique le débuté Laurent Baumel, soutien d'Arnaud Montebourg… Un PS pas franchement hollandais et pas vraiment vallsiste. Le soutien de Bartolone est plutôt un soutien par défaut.

    Alors qu'aucun des candidats déclarés à la primaire du PS n'était présent, pour laisser place au débat de fond, Martine Aubry ne s'est surtout pas engagée… «La candidature que nous défendons ici, c'est celle des idées et des valeurs», a-t-elle lancée, se contentant de critiquer Manuel Valls. «Ceux qui pensent, y compris à gauche, que l'identité devrait supplanter l'égalité se trompent complètement». «Arrêtons de spéculer sur la droitisation de la société, la droitisation n'existe que quand on ne porte pas les valeurs de la gauche», a encore ajouté la maire de Lille, furieuse d'avoir été attaquée par le secrétaire d'État aux relations avec le parlement, Jean-Marie Le Guen. Dans la semaine sur le JDD, ce dernier avait ironisé sur le programme «Radio Nostalgie» de Martine Aubry. Elle lui a répondu au micro: «je suis heureuse d'être archaïque». Proche de Martine Aubry, le député Jean-Marc Germain a dénoncé en coulisses «la vulgarité» des propos de Jean-Marie Le Guen…

    Présente elle aussi à cette journée, Christiane Taubira a fait… du Christiane Taubira, prévenant que «des grondements sourds grincent dans le secret de l'isoloir…» Elle a évoqué «des actes perturbants, imprévus, difficiles à défendre» accomplis durant ce quinquennat, soulignant que la gauche n'est «pas condamnée à la déréliction qui semble frapper». Sans pour autant que l'on comprenne bien si, oui ou non, elle pourrait soutenir à la primaire une candidature de François Hollande, un autre et lequel, ou se présenter elle-même sachant que la date limite de dépôt des candidatures est fixée au 15 décembre…

    Même ambiguïté pour Martine Aubry qui a accueilli, en septembre à Lomme, une université de la Belle alliance populaire du premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, soutien de François Hollande… Député frondeur, Christian Paul le dit avec «affection» mais clairement: «Martine Aubry comme nous tous doit avoir le courage de s'engager dans cette primaire.» La maire de Lille «ne répond certes pas aux problèmes des militants de gauche mais elle exerce un leadership politique et moral et c'est extrêmement utile», défend-il face à ceux qui s'interrogent sur la journée.

    Soutien d'Arnaud Montebourg, le sénateur PS Gaetan Gorce a twitté, lapidaire: «Carrefour des gauches c'est bien, mais à un moment il faut savoir choisir une direction. Et le faire avant la présidentielle, ce serait mieux».

    Aubry pourrait avoir du mal à soutenir Montebourg du fait de leur longue inimitié. «Le problème n'est pas de soutenir un candidat à 150%, indique Paul qui devrait lui, faire connaitre son soutien dans la semaine, mais de lui apporter ses idées». Présente, la maire PS de Paris, Anne Hidalgo ne s'est pas plus engagée que les autres.

  • François de Rugy conseille à François Hollande de ne pas se représenter

    Le Figaro - Le Scan politique  Publié le 17/11/2016 à 10:34

    Le député écologiste, favorable au gouvernement, étrille le chef de l'Etat jugeant qu'il «n'a pas tiré les conclusions de son quinquennat».

    Rarement François de Rugy n'avait été aussi sévère à l'endroit de François Hollande. Candidat à la primaire du PS et de ses alliés, le député écologiste de Loire Atlantique a jugé mercredi qu'une candidature du chef de l'État n'était pas la bienvenue. «C'est à lui de décider mais, moi, s'il me demandait conseil, ce qu'il n'a pas fait, ce n'est pas ce que je lui conseillerais», a-t-il expliqué à L'Opinion. «Là, il ne reste plus beaucoup de temps... Qu'on réussisse avec cette primaire à désigner un candidat qui ait une chance de rassembler, de créer une dynamique pour être au deuxième tour», a-t-il émis comme souhait.

    «Il faut tirer un bilan lucide»

    Le vice-président de l'Assemblée nationale estime que si François Hollande se présente de nouveau à l'élection présidentielle «le débat va tourner sur le fait de savoir si oui ou non, ça vaut le coup de faire un nouveau quinquennat dans les mêmes conditions». «Alors que lui n'a pas tiré le bilan de son mandat», a souligné l'élu. Et d'insister, sévère: «(Dans) les différents livres qui sont sortis, et le dernier, Un président ne devrait pas dire ça, ce n'est pas une explication sur ce qu'il a fait, ce sont des commentaires. Par ailleurs, il ne reconnaît pas des erreurs ou des choses qui n'auraient pas fonctionné». «Donc pour faire un nouveau mandat, a-t-il poursuivi, il faut quand même avoir tiré un bilan lucide de ce qui n'a pas marché». Une nouvelle remise en cause du locataire de l'Elysée de la part d'un parlementaire légitimiste sur lequel l'exécutif pouvait compter...

  • Législatives 2017 : la charte de Mélenchon pour obtenir un groupe discipliné

    Le figaro - Par Marc de Boni  Publié le 31/10/2016 à 18:55

    Les 577 candidats de la « France insoumise » devront affirmer leur soutien sans appel au candidat de la présidentielle et à son programme. Un casus belli pour les élus du PCF.

    Le document n'est pas encore finalisé mais des épreuves circulent: une charte sera soumise à l'ensemble des 577 candidats de la «France insoumise» qui endosseront l'investiture pour les élections législatives de juin 2017. Il s'agit pour Jean-Luc Mélenchon et ses soutiens de fixer des cadres et un mode de fonctionnement qui visent à «tourner la page de ce qui n'a pas marché au sein du Front de gauche», actuellement en voie de décomposition. Les aspirants députés devront affirmer, par la ratification de ce texte, leur soutien sans appel au candidat de la présidentielle, une adhésion à son programme l'Avenir en commun, le versement d'une cotisation à l'association de financement de la France insoumise et l'engagement de reconnaître les assemblées citoyennes locales.

    «Après la présidentielle, nous voulons obtenir dans la foulée un groupe parlementaire fonctionnel. La charte permettra par exemple d'avoir une étiquette unique et un résultat cohérent à l'issue du dépouillement. En 2012, nous n'avions pas corrélé l'étape de la présidentielle aux législatives», regrette Éric Coquerel, le coordinateur du Parti de gauche. Une «erreur», selon lui, qui a produit une carte du vote Front de gauche de moins en moins lisible à mesure que se succédaient les scrutins du quinquennat. «On ne veut pas s'en prendre spécifiquement aux parlementaires. Mais, durant cette période, nous apprenions parfois les décisions des députés du Front de gauche par voie de presse. Ce n'est pas vraiment démocratique. Il paraît normal d'attendre une démarche plus collaborative», fait valoir l'élu francilien.

    Les députés du PCF en ligne de mire

     

    Visée par cette charte: la liberté de vote dont les députés du PCF jouissent depuis 1992. Pour certains élus communistes, la charte relève du casus belli. «Mélenchon déteste la liberté de vote. Il veut un retour au fonctionnement de la IIIe Internationale, avec un chef qui dicte la décision», ironise le député André Chassaigne, en référence aux usages du stalinisme. «Il souhaite revenir à l'époque ou nous étions inféodés à la discipline de parti. Mais, en démocratie, les élus ne sont mandatés que par leurs électeurs», renchérit Alain Bocquet, député PCF du Nord.

    Ce vétéran du Palais Bourbon en est persuadé: «Cette charte vise à écarter les députés PCF de l'Assemblée», à l'occasion des prochaines législatives. L'état-major de Mélenchon a en effet prévenu: la «France insoumise» sera bien présente dans chaque circonscription, quitte à s'inviter sur les terres des communistes récalcitrants. Au sein du groupe parlementaire, «on ne craint rien ni personne». On espère même, à la faveur de l'effritement du vote socialiste depuis 2012, regagner un peu du terrain perdu, notamment à Saint-Denis, Montreuil ou Gennevilliers, en région parisienne. Une chose est sûre, l'un des principaux verrous qui restent pour obtenir un rapprochement de Mélenchon et des communistes est à débloquer du côté de l'Assemblée.

  • François Hollande : pour Marylise Lebranchu, il a "passé son temps à faire des annonces à la con"

    A la tête du ministère de la Décentralisation, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Marylise Lebranchu a été brutalement remercié par François Hollande en février dernier. De son passage auprès du président de la République, la députée PS porte un jugement très critique sur les débuts du quinquennat du chef de l’Etat.

    Jugement critique. Six mois après son éviction du gouvernement, Marylise Lebranchu est-elle encore amère envers François Hollande ? Au détour d’une petite phrase dans l’ouvrage du journaliste Cyril Graziani intitulé "Le Premier secrétaire de la République – Dans les coulisses du quinquennat",  l’ex ministre de la Décentralisation, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat se montre très critique sur la politique de François Hollande. "Marylise Lebranchu, l’ex-ministre de la Décentralisation résume ainsi ce début de quinquennat : ‘Hollande a passé son temps à faire des annonces à la con (sic)’ " est-il écrit. Si la députée (PS) du Finistère porte un jugement très cassant sur les débuts à l’Elysée de François Hollande, elle n’adhère toujours pas à la politique menée par le gouvernement.

    Marylise Lebranchu n’approuve pas la politique de François Hollande

    L’élue socialiste avoue aujourd’hui être presque soulagée de ne plus être au gouvernement. "J’aurais été très mal à l’aise avec la loi Travail" explique cette proche de Martine Aubry dans une interview accordée à L’Opinion le 21 août. "Le gouvernement touche à un principe : la protection contre le dumping social. On s’est trompés entre travail et emploi" indique la députée. 

    in - Ambre Lefeivre - http://www.non-stop-politique.fr/ Publié le 30 Août 2016 à 15h04