La France insoumise a utilisé l’image de la journaliste de France Télévisions Nathalie Saint-Cricq dans une nouvelle campagne sur ses réseaux sociaux. Le juge des référés a estimé que cela constituait une violation du droit à l’image.
Depuis le 28 février, le visage de Nathalie Saint-Cricq, journaliste de France Télévisions, était utilisé par La France insoumise dans le cadre de sa nouvelle campagne sur ses réseaux sociaux. Avec le slogan « Nathalie Saint-Cricq vote. Et vous ? », l’objectif était d’inciter les électeurs à se déplacer jusqu’aux bureaux de vote lors des prochaines élections européennes, en juin. Dans une ordonnance du 22 mars, le tribunal judiciaire de Paris a finalement condamné le parti à retirer le visuel de la journaliste et à lui verser 500 euros de dommages et intérêts en réparation de son « préjudice moral », rapporte Le Parisien.
Le tribunal judiciaire de Paris a estimé que la photo de Nathalie Saint-Cricq, utilisée sans son accord, constituait une violation de son droit à l’image. En plus des dommages et intérêts, le parti politique devra s’acquitter des frais engagés par la journaliste dans le cadre de cette procédure, soit 1 500 euros. Ce n’est pas la première fois que LFI utilise le visage de ses opposants dans le cadre d’une campagne. Une photo de Pascal Praud avait également fait l’objet d’une campagne de communication.
Contactée par Le Parisien à l’annonce de cette ordonnance, Nathalie Saint-Cricq s’est dite « satisfaite » de cette décision « logique ». Elle a également précisé que les 500 euros de dommages et intérêts seront reversés aux Restos du cœur. De son côté, l’avocat du parti a indiqué que le mouvement réfléchissait à l’éventualité de faire appel de cette décision.
in : Le Journal du Dimanche -