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La députée LFI Rachel Keke provoque un esclandre dans une gendarmerie en Essonne

La députée de La France Insoumise, Rachel Keke, déjà sous les feux de l'actualité cette semaine après avoir agité un drapeau palestinien à l'Assemblée nationale, est intervenue dans la brigade de gendarmerie de Dourdan pour apporter son soutien à sa sœur, placée en garde à vue pour des accusations de violences sur mineur.

Il y a quelques semaines, le collège Condorcet à Dourdan (Essonne) a signalé au parquet d’Évry des épisodes de violences depuis avril 2024 au sein du foyer de la sœur de la députée LFI de la 7e circonscription du Val de Marne, Rachel Keke. Ces violences sont attribuées à la mère, au père et au demi-frère majeur de la victime, un mineur de moins de 15 ans. La brigade de gendarmerie de Dourdan a a été saisie de l'enquête. Les personnes mises en cause, à savoir la sœur, le beau-frère et le neveu de la députée, ont été placées en garde à vue le 6 juin. La mesure a été prolongée le 7 juin, a appris le JDD de sources policières. Le grand frère de la victime, déjà contraint de suivre un stage de citoyenneté pour violences aggravées et refus de prélèvement ADN, comparaîtra devant la justice en septembre prochain.

Le père et le grand frère sont sortis de garde à vue le 7 juin à 19h, mais la mère a été déférée le 8 juin à 8h et convoquée par procès-verbal avec placement sous contrôle judiciaire. Jusqu'ici, l'affaire suivait son cours normal. Jusqu’à l'intervention ce matin, vers 8h50, de la députée Rachel Keke, qui s'est présentée à la brigade de gendarmerie de Dourdan, où sa sœur était en garde à vue prolongée pour violences habituelles sur un mineur de moins de 15 ans. Invoquant son statut d'élue — dévoyant au passage ses pouvoirs parlementaires à des fins personnelles — elle a provoqué une scène en exigeant de visiter les lieux privatifs de liberté. Informée que sa sœur venait d'être transférée au parquet d’Évry, elle a quitté immédiatement les lieux, promettant de revenir pour les visiter.

La sœur de la députée est convoquée à l'audience de la 9ème chambre du tribunal judiciaire d’Évry le 20 novembre 2024. Elle est soumise à une obligation de suivi psychologique et interdiction de rentrer en contact avec son fils.

in Le Journal du Dimanche - Alexis Bergeron -

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