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  • Campagne présidentielle : Emmanuel Macron a bénéficié de (très) généreuses ristournes pour l'organisation de ses meetings

    Selon Mediapart, GL Events a octroyé à Emmanuel Macron des réductions de 20, 30, 50 voire 100% sur certaines prestations.

    Le site Mediapart a révélé ce vendredi que selon la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP), les comptes de campagne d'Emmanuel Macron lorsqu'il était candidat à l'Élysée comptent d'importantes réductions sur la location du matériel et des salles de meeting.

    Pendant la campagne présidentielle, l'entreprise GL Events a par exemple facturé au mouvement d'Emmanuel Macron, le 10 décembre 2016 pour la location du matériel pour le meeting de la porte de Versailles, un montant de 29.663 euros... au lieu des 39.490 euros initialement prévus. Pis, d’autres prestations ont été réduites de façon beaucoup plus importante, de 30% à 50%. La meilleure promotion est néanmoins celle octroyée pour la location de la Mutualité, le 12 juillet 2016 (là où Emmanuel Macron prononça son célèbre "c'est notre projet").

    La salle devait être louée pour un montant de 14 000 euros, mais finalement GL Events a accordé une promotion de... - 100%.

    Contactée par la CNCCFP, l'entreprise, dirigée par Olivier Ginon, un proche de Gérard Collomb, assure que ces remises "correspondent à une négociation commerciale habituelle avec un organisateur d'événements". Apparemment, François Fillon est moins bon négociateur : passé aussi par GL Events pour l'organisation de deux meetings (à Lyon et Nice), il n'a pas eu le droit à un geste commercial.

    L'Élysée s'est expliqué suite à la publication de l'article de Mediapart : "au cours de la campagne présidentielle, le mouvement est parvenu à tenir les coûts des différents événements grâce à une approche agressive des négociations commerciales".

    Mediapart rappelle qu'Emmanuel Macron et le PDG de GL Events se connaissent depuis quelques années. EN 2015, celui qui n'était alors que ministre de l'Économie avait lancé un "comité stratégique de filière", dont l'animation avait été confiée à Olivier Ginon.

    in Atlantico - 28/04/2018

  • Les insultes racistes de Jean-Vincent Placé

    "On n'est pas au Maghreb ici. Je vais te renvoyer en Afrique moi. Tu vas voir !" aurait déclaré l'ancien secrétaire d'État au videur du bar qui tentait de l'en faire sortir.

    Jean-Vincent Placé est en garde à vue depuis la nuit dernière après avoir, dans un état d'ivresse, importuné une jeune femme dans un bar parisien de Saint-Germain-des-Prés, adressé des mots au vigile de l'établissement du 5e arrondissement et insulté des agents de police.

    Selon Le Parisien, c'est le vigile de La Piscine qui aurait lui-même appelé les forces de l'ordre afin de signaler un client "manquant de respect à une femme".

    "Tu sais pas à qui tu parles"

    L'ancien sénateur de l'Essonne aurait tenu des propos controversés au videur du bar situé rue Princesse. Selon une source judiciaire à BFM Paris, il aurait déclaré à l'homme, qui tentait de faire sortir l'ancien secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la simplification dans le gouvernement de Manuel Valls: "On n'est pas au Maghreb ici. Je vais te renvoyer en Afrique moi. Tu vas voir !"

    Quant aux policiers qui l'ont emmené au commissariat, il les aurait qualifiés de "connards" et de "tocards". Selon Le Point, Jean-Vincent Placé aurait également lancé à l'un d'entre eux : "Tu sais pas à qui tu parles". Il aurait ainsi tenté d'intimider les fonctionnaires, en évoquant ses "fonctions" politiques et ses "connaissances". Et se serait présenté comme un "ministre français". Franceinfo assure que le policier a porté plainte pour "outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique".

     

    in France Info et  C.H.A. - BFMTV - jeudi 5 avril 2018