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Montebourg menace de quitter le PS

Montebourg.jpg«L’immobilisme et le verrouillage, voilà plus de dix ans que je les rencontre au PS, comme député et comme responsable politique». Dans une tribune publiée ce mercredi par le site du Nouvel Observateur le député PS Arnaud Montebourg menace de quitter son parti si son combat pour des primaires ouvertes en vue des présidentielles de 2012 devait échouer.

 «Depuis le congrès de Reims, je suis officiellement en charge de la rénovation [du PS] et de sa transformation ; pourtant je crains que cette ultime tentative pour changer en profondeur se solde par un nouvel échec», écrit le député avant d'ajouter : «J'ai tout essayé. Par la face sud, par la face nord, avec les uns, avec les autres, mais toujours au service des mêmes idées.»

«Seul François Bayrou a repris le flambeau»

«Il y a une même continuité entre le drame du 21 avril 2002 et l’hyper-présidence sarkozyste, insiste le député. Je constate qu’aujourd’hui, les dirigeants socialistes sont muets sur cette question essentielle. J’avais aimé que Ségolène Royal, durant sa campagne présidentielle, la reprenne à son compte et c’est d’ailleurs pour cela que je lui avais apporté mon appui, lors de sa désignation par les militants socialistes. Aujourd’hui, je suis au regret de constater que seul François Bayrou a repris le flambeau.»

Jugeant qu'on «cherche à étouffer» l'instauration de primaires populaires au sein du PS, Arnaud Montebourg tranche : «je le dis tout net, je n'irai pas plus loin. S'il devait échouer, ce combat serait pour moi le dernier, au sein d'un PS qui, telle la vieille SFIO, ne mériterait plus qu'on l'aide à survivre» et plus loin : «il y a dans ce parti trop de violence, trop de blocages, trop de poussières sous les tapis, trop de petits calculs».

La réaction du PS n'a pas tardé

L'ultimatum d'Arnaud Montebourg n'a pas tardé à faire réagir au sein du PS. «La démocratie, ce ne sont pas des ultimatums: la question des primaires doit être débattue sereinement, elles ne sont pas la solution miraculeuse à tous les problèmes du PS», lance ainsi M. Lamdaoui, proche de François Hollande et ex-secrétaire national chargé de l'Egalité au PS.

 «Ce qu'Arnaud Montebourg a envie de dire c'est qu'il faut que ça bouge, maintenant je ne suis pas d'accord avec la manière dont il l'exprime», a pour sa part déclaré Razzy Hammadi, secrétaire national du PS aux services publics, sur RMC. «Il faut qu'on bouge, qu'on bouge plus» mais «ça ne veut pas dire qu'on est dans l'immobilisme», a-t-il ajouté.

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