La députée LFI Rachel Keke, élue en juin 2022 à l'Assemblée, vit toujours dans son logement social du Val-de-Marne, mais doit s'acquitter d'un surloyer. De son côté, Jean-Luc Mélenchon dénonce une "nouvelle polémique des fachos".
La polémique autour du logement social de Rachel Keke enfle. Et Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France Insoumise, monte au créneau pour défendre la parlementaire issue de son parti et élue en juin 2022.
"Nouvelle polémique des fachos contre Rachel Keke à propos de son logement HLM, tacle le leader politique à travers un post sur son compte X. Je souhaite qu'elle y reste. Quitte à ce que son loyer soit adapté."
Depuis son entrée à l'Assemblée nationale il y a un peu plus d'un an, l'ex-femme de chambre, qui a battu à la surprise générale l'ex-ministre des Sports Roxana Maracineanu, réside toujours dans son logement social d'environ 80m², à Chevilly-Larue (Val-de-Marne). Un fait que l'intéressée ne nie pas, bien au contraire, comme elle s'en est expliquée à BFMTV.
"Oui, je suis toujours dans mon logement social, martèle la mère de famille de cinq enfants. Dès que j'ai été élue à l'Assemblée nationale, j'ai été voir mon bailleur social pour lui demander si je pouvais rester."
Ce dernier a donné son accord, à la seule condition de payer dorénavant un surloyer. Une mesure prévue dans le code de la construction. "Lorsque vos revenus augmentent, vous pouvez être contraint de payer un surloyer (ou supplément de loyer de solidarité, dit SLS), est-il précisé. Mais si vos revenus augmentent très fortement, vous pouvez être contraint de quitter votre logement."
"Je n'ai rien à cacher, reprend Rachel Keke. Et je n'ai jamais voulu me précipiter pour vivre ailleurs. Ça fait 7 ans que je vis ici." Cette dernière voit dans cette polémique "l'ombre de l'extrême droite" alors que l'information a été sortie par le site Factuel, un tout récent média soutenu notamment par la journaliste Christine Kelly, ex-membre du CSA et figure de CNews.
Dans son tweet, en forme de plaidoyer, Jean-Luc Mélenchon estime également que Rachel Keke n'est pas "élue à vie" et que "c'est une bonne chose que les élus du peuple n’abandonnent pas la vie des leurs".