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  • Légion d'Honneur: Cécile Duflot se défend d'avoir favorisé les écologistes

    La ministre du Logement Cécile Duflot est vertement critiquée par l'opposition pour ses choix pour la Légion d'Honneur du 14 juillet, jugés partisans, mais elle les défend en affirmant que toutes les personnes récompensées sont concernées par ce secteur.

    "Cécile Duflot lutte contre le réchauffement en arrosant de décorations ses camarades pour qu'ils restent bien Verts! C'est ça le changement!", a ironisé, vendredi sur Twitter, Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes et figure de la Droite populaire.

    L'ancienne secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) a très vite réagi sur son compte Twitter, en expliquant n'avoir décerné que 30 Légions d'honneur sur les 60 possibles, dont treize élus, parmi lesquels seulement six sont des écologistes, soit autant que des socialistes.

    "N'ai décerné que 30 LH sur 60 possibles (suis vraiment tordue) 13 élus (6 EELV, 6 PS, 1 PC), 17 associatifs & professionnels du logement", écrit ainsi Cécile Duflot.

    Le ministère du Logement et de l'Egalite des territoires n'a eu que 48 heures pour "boucler la liste", ce qui explique en partie ce nombre peu élevé de décorations, souligne à l'AFP l'entourage de Mme Duflot.

    Parmi les personnalités élevées au rang de chevaliers figurent notamment l'ancienne ministre de l'Environnement et maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), Dominique Voynet, le maire EELV de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), Jean-François Caron, figure historique des écologistes dans le bassin minier, et Michèle Rivet, vice-présidente écologiste du conseil régional du Centre.

    - Pas d'élus de droite -

    "Cela aurait été paradoxal que Cécile Duflot ne mette aucun écologiste au sein de cette liste", fait-on remarquer à son cabinet.

    Parmi les autres personnalités qui pourront faire figurer la rosette au revers de leur veste ou tailleur on relève les noms de Jacqueline Rouillon, maire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), du socialiste Jean-Yves Mano, adjoint au maire de Paris et du communiste Stéphane Peu, maire-adjoint de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), tous d'ardents défenseurs du logement social.

    Mais aussi Dominique Giry, directeur général de Logeo, un organisme collecteur du mouvement du 1% Logement basé dans le Val-de-Marne dans lequel Cécile Duflot a travaillé plusieurs années.

    "Cette grande distribution à des élus de son propre parti est d'autant plus étonnante que celui-ci est bien connu pour ses appels à l'illégalité ou actions d'insoumission contraires en eux-mêmes à l'esprit républicain de la Légion d'honneur", déplore, dans un communiqué, le parti Chasse, pêche, nature, traditions (CPNT), adversaire historique des Verts.

    La ministre ironise, dans un autre tweet, en affirmant : "seule chose juste: aucun élu de droite, RV la prochaine fois".

    Avant de s'étonner, dans un troisième tweet, "ça dérange tant que ça les écolos?".

    Déjà critiquée en mai pour avoir assisté en jean à son premier Conseil des ministres, Cécile Duflot avait été accueillie par des exclamations ironiques de députés de droite, en juillet, lorsque, vêtue d'une robe à fleurs, elle s'était levée de son banc pour répondre à la question d'un élu.

  • Bernard-Henri Levy "déçu par Hollande" sur le dossier syrien (presse)

    PARIS, 3 août 2012 (AFP) - Le philosophe Bernard-Henri Levy a critiqué l'inaction de François Hollande sur le dossier syrien et réclamé au chef de l'Etat davantage de fermeté face aux massacres perpétrés par le régime de Bachar Al Assad, dans un entretien vendredi au Parisien/Aujourd'hui en France.

    "Je suis déçu par Hollande. J'ai voté pour lui. (...) Devant ce qui restera peut-être comme la plus grande épreuve historique, politique, morale, du quinquennat, cet attentisme, ce flot de bonnes paroles sans effet, ce n'est plus possible", a confié Bernard-Henri Lévy au journal populaire.

    Selon le philosophe, le président français n'a pas tenu ses promesses: "Le 29 mai (...), il parlait de +chasser+ Bachar Al Assad. Et il n'excluait pour cela aucun moyen, même militaire. On est loin du compte".

    Alors que la France a pris, le 1er août, la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU, l'intellectuel préconise de "passer outre" les vetos chinois et russe afin d'"acter l'échec lamentable des Nations unies", et de "forger une alliance ad hoc avec la Ligue arabe et les Turcs".

    Bernard-Henri Levy ajoute enfin qu'"Assad est plus isolé que ne l'était Kadhafi dans le monde arabe", en référence à son implication aux côtés de Nicolas Sarkozy dans le conflit en Libye.

  • Requins/Réunion: EELV critique la prise de position de Lurel

    PARIS, 2 août 2012 (AFP) - Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a critiqué jeudi, dans un communiqué, la prise de position du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, sur la pêche au requin à la Réunion, appelant à "raison garder" et "à prendre le recul nécessaire pour analyser la situation".

    Selon les écologistes, "après la cacophonie teintée de populisme orchestrée par le député-maire de Saint-Leu", "il faut raison garder et prendre le recul nécessaire pour analyser la situation".

    Le député-maire de Saint-Leu (Réunion), Thierry Robert, a publié mardi un arrêté autorisant la chasse au requin bouledogue sur sa commune qui se situe intégralement au sein de la Réserve marine nationale de la Réunion.

    M. Lurel a ensuite annoncé que M. Robert avait retiré son arrêté "entaché d'illégalité", tout en rappelant ses instructions pour que "des activités de pêche aux requins bouledogues soient effectives, y compris dans la réserve marine", sous certaines conditions.

    "L'action du ministre de l'Outre-mer pour provoquer le retrait de l'arrêté pourrait sembler satisfaisante", mais "l'argument du ministre repose uniquement sur l'illégalité de l'arrêté municipal", déplore EELV.

    "Sa prise de position en faveur de la reprise de fait de la pêche aux requins, qui plus est dans la Réserve marine nationale, nous interpelle, d'autant que cela se matérialisera concrètement par une aide de l'Etat aux collectivités qui subventionneraient les pêcheurs +au kilo de viande de requin ramené+", ajoute le communiqué signé du porte-parole d'EELV, Jean-Philippe Magnen.

    Pour EELV, "il n'existe aucune donnée scientifique permettant d'incriminer la Réserve marine dans la recrudescence des attaques de requins" et "nul ne peut affirmer que des prélèvements massifs de requins apporteraient un surcroît durable de sécurité".

    "Un tel appel à la chasse sans limite n'aurait qu'un résultat assuré: mettre un peu plus en péril une espèce, reconnue comme régulatrice de la vie sous-marine", concluent les écologistes.

    Sept attaques de requin contre des surfeurs, dont trois mortelles, ont été enregistrées à la Réunion depuis janvier 2011. Le requin bouledogue est suspecté d'être à l'origine de la plupart d'entre elles.

  • Placé (EELV) se déchaîne contre Montebourg: "Quelque part il m'inquiète"

    PARIS, 2 août 2012 (AFP) - Le président du groupe EELV (écologiste) au Sénat, Jean-Vincent Placé, a descendu en flèche l'action du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui l'"inquiète" et donne "l'impression qu'il est encore dans l'opposition, parfois".

    "Je ne suis pas convaincu par le style de M. Montebourg. Quelque part il m'inquiète parce qu'il fait la tournée des entreprises en disant: je vais résoudre les problèmes par la volonté et le verbe", a déclaré le sénateur écologiste sur BFMTV-RMC.

    "Je ne veux pas jeter la pierre à telle ou telle façon de communiquer de tel ou tel ministre, mais dire aux industries françaises: restons entre nous, protégeons nous, cela ne va pas marcher", a poursuivi M. Placé, selon qui "les discours des responsables français commencent à avoir une porosité très forte avec ceux du FN sur les questions d'immigration, mais aussi sur la question d'une forme de protectionnisme national".

    "Je salue les avancées" du plan automobile présenté par Arnaud Montebourg le 25 juillet. "Mais aller raconter qu'avec un plan comme ça on va résoudre les problèmes de l'automobile, il faut faire attention à ne pas raconter n'importe quoi", a-t-il poursuivi.

    M. Placé a aussi contredit le ministre du Redressement productif quand il a déclaré mardi à l'Assemblée que le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) allait revoir l'attribution du marché de son centre d'appels, remporté par un prestataire implanté au Maroc.

    "La réponse n'est pas de revenir là dessus, mais de revoir ce qui est possible ponctuellement sur ce sujet, et il faut changer le code des marchés", avec des "normes sociales et environnementales", a-t-il dit, ajoutant sur M. Montebourg: "On a l'impression qu'il est encore dans l'opposition parfois".

    Sur le gaz de schiste, "les réponses de Mme (Delphine) Batho (ministre de l'Ecologie) me vont très très bien, Jean-Marc Ayrault a été très clair, et c'est pour cela que je ne comprends pas que M. Montebourg dit qu'il veut rouvrir le débat, alors que Mme Batho dit qu'il est clos".