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  • François Hollande et Ségolène Royal se croisent sans se rencontrer à l'ONU

    26 sept 2012 (AFP) - Le président français François Hollande et son ex-compagne Ségolène Royal se sont retrouvés à quelques mètres l'un de l'autre mercredi à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, a constaté un journaliste de la AFP.

    Tandis que le président Hollande faisait son entrée dans un bâtiment des Nations Unies pour participer à une réunion sur le Sahel, Ségolène Royal expliquait à une vingtaine de journalistes français les raisons de sa présence, en sa qualité de vice-présidente de l'Internationale socialiste.

    Comme on lui demandait si elle avait l'intention de saluer le président, la présidente de la région Poitou-Charente a répondu par l'affirmative, "oui si le protocole le permet", assurant que tous deux n'étaient pas "dans des postures de démonstration, de mise en scène".

    "Nous sommes chacun dans nos responsabilités, nous représentons chacun une voix de la France, moi, à l'Internationale socialiste qui rassemble plus de 150 pays, et François Hollande qui est la voix de la France sur la scène internationale", a-t-elle observé.

    "Ce qui est très important, c'est que ces voix soient convergentes", a-t-elle souligné.

    Le président Hollande qui patientait dans le hall du bâtiment pendant que Ségolène Royal tenait son point de presse devant une forêt de micros et de caméras, a finalement fait demi-tour pour pénétrer par une autre issue.

  • Rebsamen agacé par Lebranchu sur le dossier de la décentralisation

    PARIS, 26 sept 2012 (AFP) - Le président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen, n'a pas caché mercredi son exaspération après les déclarations, mardi, de la ministre Marylise Lebranchu sur le projet de loi sur la Réforme de l'Etat et de la décentralisation, dont elle a la charge.

    Ce projet de loi "est prêt", a-t-elle dit, précisant quelques heures plus tard que la version définitive prendra en compte "les travaux des élus dans les états généraux organisés par le Sénat" début octobre. Mme Lebranchu a reconnu mercredi sur RTL "une maladresse".

    "Je pense que ce n'est pas comme cela qu'il faut faire les choses", s'est insurgé François Rebsamen, invité du talk Orange-Le Figaro.

    "Je m'élève contre les propos de Marylise Lebranchu. Il y a des Etats généraux des collectivités locales qui ont été organisés par le président du Sénat et par le Sénat les 4 et 5 octobre, et donc tout cela va être débattu", a-t-il dit.

    "Je sais que pour 2013, nous avons obtenu le gel des dotations, ce qui est pour moi (...) une belle preuve de confiance dans les collectivités locales. Pour le reste, laissons parler les élus locaux, entendons-les et faisons, nous, des propositions au gouvernement, et pas l'inverse", a conclu François Rebsamen.

  • Réforme de l'action publique: "stupéfaction" des sénateurs communistes

    PARIS, 25 sept 2012 (AFP) - Les sénateurs "communistes, républicains et citoyens" (CRC) ont exprimé leur "stupéfaction" après l'annonce mardi par la ministre Marylise Lebranchu que le projet de loi sur la Réforme de l'Etat et de la décentralisation, dont elle a la charge, "est prêt".

    Les états généraux de la démocratie territoriale, organisés par le Sénat les 4 et 5 octobre pour apporter la contribution des élus à cette réforme, "ne peuvent être ainsi mis devant le fait accompli", affirme dans un communiqué le groupe CRC, qui fait part de sa "stupéfaction".

    "Après avoir contribué à leur organisation, les sénateurs du groupe CRC n'acceptent pas que la relation de confiance qui s'était nouée, avec cette consultation, soit aujourd'hui bafouée par le gouvernement", ajoutent les sénateurs.

    Les signataires "appellent l'ensemble des élus locaux à assurer le succès de ces états généraux et à y faire entendre plus fortement encore leur voix, pour affirmer leurs exigences".

    Le texte de loi "est écrit, il est prêt", et vise à "organiser le +qui fait quoi?+ pour une meilleure efficacité de l'action publique", déclare Mme Lebranchu dans un entretien aux Echos publié mardi.

    Ce projet de loi doit être examiné "début novembre" par le Conseil des ministres, selon la ministre.

  • L'épouse de Bartolone chargée de mission auprès de son mari

    PARIS, 25 sept 2012 (AFP) - Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone compte parmi les membres de son cabinet sa propre épouse, Véronique Bartolone, ce qui a suscité des réactions sarcastiques de nombreux élus mardi, alors que le responsable PS dévoilait une série de mesures d'économie.

    Véronique Bartolone est une des 16 membres du cabinet du président de l'Assemblée, avec la fonction de "chargée de mission interventions et droits des femmes", selon le détail de la composition du cabinet affiché sur le site internet de l'Assemblée.

    Interrogé mardi par Europe 1, Claude Bartolone a réfuté tout conflit d'intérêt, expliquant que son épouse avait déjà été sa collaboratrice dans de précédentes fonctions, au ministère de la Ville (1998-2002) ou comme chargée de mission au conseil général de Seine-Saint-Denis, dont il a été le président.

    L'information a suscité des réactions sarcastiques, le jour où le président de l'Assemblée dévoilait devant la presse une série de mesures d'économies imposées à lui-même et à son institution, plaidant pour la "transparence" et la "sobriété".

    "Bonne nouvelle sur le front du chômage: madame Bartolone rejoint son président de mari au cabinet!", a ironisé le député UMP Lionnel Luca sur Twitter

    "Drôle de jour pour annoncer l'embauche de Madame Bartolone au cabinet du président de l'Assemblée nationale", a lancé son collègue Thierry Solère (apparenté UMP), lui aussi sur le réseau social

  • Succession Aubry: la "cooptation" fera perdre trois ans au PS, pour Gorce

    PARIS, 5 sept 2012 (AFP) - Le sénateur PS Gaëtan Gorce a mis en garde mercredi contre le risque pour son parti de "perdre trois ans" s'il ne remet pas en cause, pour désigner son futur chef, son système de "cooptation".

    Sur France Inter, l'élu de la Nièvre a lancé : "ne reculons pas", à propos d'un processus qui selon lui, combine "le meilleur du Vatican et le meilleur du Kremlin".

    Pour lui, "si nous acceptons cette régression, c'est-à-dire cette cooptation qui traduit vraiment la fin d'un système fondé sur les courants, les motions et les écuries, si nous acceptons cela, nous perdrons trois ans" (le temps qui s'écoule normalement entre deux congrès).

    "Les querelles de chefs resurgiront, si on ne les règle pas maintenant", selon M. Gorce. "Martine Aubry et ceux qui l'accompagnent font une faute politique en n'organisant pas un vote".

    La veille, l'élu socialiste s'était dit prêt à soutenir la candidature d'Harlem Désir si l'eurodéputé n'était pas choisi par Martine Aubry et décidait malgré tout de concourir.

    Ce dernier a appelé lundi à un "vote ouvert" des militants pour désigner le futur premier secrétaire, quel que soit le nom qui aura été proposé par Martine Aubry pour être premier signataire de la motion majoritaire, le choix marquant sa préférence pour sa succession.