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  • Mélenchon : les emplois d'avenir, une "nouvelle forme de précariat"

    PARIS, 29 août 2012 (AFP) - Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche et ex-candidat à la présidentielle, a vu mercredi dans les emplois d'avenir voulus par François Hollande "la création d'une nouvelle forme de précariat".

    "C'est très mal calculé", a estimé sur France Info l'ex-candidat du Front de gauche (11,1%) à propos du projet de loi examiné mercredi en Conseil des ministres, visant à la création d'emplois aidés pour jeunes de 16-25 ans sans qualification.

    Les emplois jeunes de la période Jospin (1997-2002) étaient "sur cinq ans", a relevé celui qui était alors au PS et au gouvernement. Selon lui, "ça change tout !".

    Là, on organise "une nouvelle forme de précariat", avec des contrats de un ou trois ans, a accusé l'eurodéputé. Or "quelqu'un qui n'a pas de qualification ne se forme pas en un an". "Il faut, dans les décrets d'application, complètement recibler ça pour donner de la stabilité" aux jeunes embauchés, selon lui.

  • Dray : mode de désignation "obscur" et "ubuesque" du patron du PS

    PARIS, 29 août 2012 (AFP) - Julien Dray, ex-député PS, a déploré mercredi sur LCI une situation "un peu ubuesque" et une "forme de désignation plus ou moins obscure" du futur patron de son parti.

    "Il y a une petite contradiction entre la manière dont on a vanté - à juste titre - la préparation des primaires", "la transparence, la morale qui doit être la nôtre et cette forme de désignation plus ou moins obscure", a commenté celui qui fut naguère porte-parole du PS.

    "Si c'est une élection avec une votante, on risque d'avoir un score serré", a ironisé M. Dray à propos de Martine Aubry. Celle-ci doit avoir un rôle crucial dans le choix de son successeur. Elle portera avec Jean-Marc Ayrault une motion majoritaire pour le congrès de Toulouse, dont le premier signataire sera le prétendant le plus sérieux au poste de chef.

    M. Dray a vu dans ce processus "les conséquences du congrès de Reims" avec ses déchirures. "On a voulu cadenasser pour empêcher que cela ne se reproduise. Mais là, on est dans une situation un peu ubuesque où les militants vont avoir à avaliser un choix fait par quelques-uns et on ne sait pas bien avec quelle règles".

    La décision "sera prise vraisemblablement par trois, quatre personnes", a insisté le militant socialiste. Invité à dire qui, de Jean-Christophe Cambadélis et Harlem Désir, avait sa préférence, il a éludé : "comme tout cela se fait dans l'obscurité, je resterai dans l'obscurité".

    Désireux d'un "débat" au sein de son parti, il entend transformer en motion sa "contribution" appelée "de l'alternance à l'alternative", base d'une pièce de théâtre écrite par lui et jouée le 4 septembre dans une salle parisienne, les Athévains.

  • Nucléaire: les déclarations d'Arnaud Montebourg, c'est "la ligne rouge" (Bove)

    SAINT-NAZAIRE, 28 août 2012 (AFP) - L'eurodéputé EELV José Bové a estimé mardi que les déclarations du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg sur le nucléaire étaient une "ligne rouge" nécessitant un recadrage du Premier ministre sur la ligne politique qu'entend suivre le gouvernement.

    "Pour moi les déclarations d'Arnaud Montebourg, c'est une ligne rouge, là-dessus il va falloir être très clair: c'est au gouvernement et au Premier ministre d'assumer sa responsabilité pour que les engagements qui ont été pris au moment de l'élection présidentielle soient tenus", a déclaré M. Bové lors d'une manifestation de soutien aux opposants du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).

    "On a besoin que les choses se recadrent parce que quand j'entends M. Montebourg, M. Valls, quand j'entends y compris le Premier ministre sur les gaz de schiste qui a été ambigu, je crois qu'il va falloir que les choses soient recadrées de manière très claire", a estimé M. Bové, alors que 150 tracteurs et plusieurs centaines de manifestants protestaient devant le palais de justice de Saint-Nazaire.

    M. Montebourg a notamment estimé que le nucléaire serait "une filière d'avenir".

    "Les gens ont voté pour un changement de majorité, ils n'ont pas voté pour qu'on revienne à une logique de développement du XXème siècle", a-t-il ajouté.

    "Je dis au Premier ministre: Jean-Marc aie du courage pour changer de politique. Aujourd'hui on a une crise, elle ne se réglera pas par des vieilles recettes du XXème siècle: il faut reconvertir de manière massive l'économie par l'écologie, c'est comme ça qu'on va créer de l'emploi", a-t-il ajouté.

    "On se bat aujourd'hui contre le nucléaire, on a un engagement de réduire de 75 à 50% (la part du nucléaire, ndlr), qui n'est pas sufffisant pour nous mais au moins c'est un premier pas", a estimé M. Bové. "Il faut qu'on continue à convaincre pour que demain les Français, comme les Belges, comme les Allemands comme la majorité des européens, décident de sortir du nucléaire".

    Concernant la décision de baisser les prix du carburant, M. Bové a estimé qu'il s'agissait d'"une réaction à court terme". "Pourquoi pas si ça peut soulager, le problème c'est que ça va poser le problème de fond: on a des voitures qui consomment énormément, des moyens de transport qui ne sont pas adaptés à la nouvelle donne qui est que on a atteint le seuil de production mondial et donc, forcément il faut changer de modèle", a-t-il estimé.

    "A court terme, qu'on aide les gens c'est quelque chose de normal, mais à moyen terme, il faut complètement changer le mode de transport", a-t-il encore souligné.

  • Les sujets de friction au sein de la majorité depuis 100 jours

    Europe, nucléaire, cannabis, gaz de schiste, Roms, liberté de vote au Parlement... Les sujets de friction entre le PS et ses alliés, en particulier les écologistes d'EELV, n'ont pas manqué durant les cent premiers jours du quinquennat de François Hollande.

     

    EUROPE

    C'est sans doute le principal sujet de crispation au sein de la majorité. Des parlementaires d'EELV, mais aussi de la gauche du PS, veulent s'opposer au Traité européen qui sera présenté au Parlement en octobre. Ils invoquent le droit à débattre "en toute liberté" et le respect entre partenaires.

    Mais le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et la Première secrétaire du PS Martine Aubry, appellent à serrer les rangs par solidarité gouvernementale pour offrir le vote le plus large possible à François Hollande afin de peser sur la scène européenne. Mme Aubry a même appelé les récalcitrants à s'interroger sur leur présence au gouvernement.

     

    PARLEMENT

    EELV, qui bénéficie de groupes parlementaires à l'Assemblée et au Sénat grâce à son accord électoral avec le PS, a, dès le début de la législature, vu sa marge de manoeuvre parlementaire réduite par le ministre PS des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, qui lui a reconnu la "liberté d'expression" mais pas de "vote". Face au tollé, le ministre était ensuite revenu en arrière mais la querelle sur le traité européen montre que les parlementaires écologistes n'ont pas encore trouvé toute leur place dans la majorité.

     

    NUCLEAIRE

    La question du nucléaire avait déjà envenimé les discussions en vue d'un accord électoral entre le PS et EELV fin 2011 et pollué le début de campagne de François Hollande. Le plaidoyer du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg en faveur de cette "filière d'avenir" a ravivé la querelle lundi. La promesse de M. Hollande de réduire de 75 à 50% la part du nucléaire à l'horizon 2025 reste cependant toujours d'actualité, selon le PS.

     

    GAZ DE SCHISTE

    C'est un autre sujet de tension entre socialistes et écologistes. Les deux alliés sont d'accord pour continuer d'interdire la prospection de gaz de schiste par fracturation hydraulique, la seule technique qui existe ce jour. Mais Jean-Marc Ayrault avait semé le trouble en lançant le 22 août que le débat sur le gaz de schiste n'était "pas tranché".

    Les écologistes s'étaient déjà émus du sort de Nicole Bricq, qui partageait les positions d'EELV sur le gaz de schiste et les forages au large de la Guyane, et avait dû quitter au bout de quelques semaines le ministère de l'Environnement pour reprendre le maroquin du Commerce extérieur.

    La conférence environnementale du 14 septembre devrait permettre de clarifier les choses.

     

    CANNABIS

    À peine nommée ministre du Logement et à quelques jours du premier tour des élections législatives, Cécile Duflot, qui était encore secrétaire générale d'EELV, s'est attirée les foudres de l'opposition mais aussi de la majorité en rappelant la position de son parti en faveur d'une dépénalisation du cannabis, à laquelle est opposé François Hollande.

     

    ROMS

    Les démantèlements de campements de Roms cet été, sous la houlette du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, ont semé le trouble dans la majorité. Ces opérations "contredisent brutalement une des promesses" de François Hollande de ne "pas expulser de familles Roms sans leur apporter de proposition de relogement", a dénoncé EELV le 9 août. Le Parti de gauche avait, lui, dénoncé un gouvernement "dans les pas" du précédent.

    Lundi, après un démantèlement à Evry (Essonne), dans la ville de M. Valls, Mme Duflot a souligné qu'il était intervenu avant même l'entrée en vigueur, prévue mardi, d'une circulaire qui permettrait selon elle "de ne pas envisager des démantèlements" (de camps de Roms, ndlr) "sans solutions".

     

    PUBLICITE

    Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a jeté un pavé dans la mare la semaine dernière en évoquant la possibilité que le gouvernement revienne sur la suppression de la publicité après 20H00 à la télévision publique pour des raisons financières. Sa collègue de la Culture Aurélie Filippetti l'avait désavoué dès le lendemain, en assurant que cette proposition n'avait "pas été retenue par le gouvernement".

     

    REDEVANCE SUR LES ORDINATEURS

    Début juillet, les deux mêmes ministres s'étaient opposés, mais cette fois concernant une idée de Mme Filippetti d'assujettir les ordinateurs personnels à la redevance TV. Quelques jours plus tard, Jérôme Cahuzac, l'avait démentie fermement: "cette suggestion n'est pas reprise par le gouvernement".

  • Journées d'été d'EELV: les débats s'enveniment à propos du traité européen

    POITIERS, 22 août 2012 (AFP) - Les débats au premier jour de l'université d'été d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) se sont emballés à propos de la question du traité budgétaire européen, dénoncé par nombre de ténors écologistes au grand dam de Daniel Cohn-Bendit.

    "Toutes les critiques qu'on peut faire sur ce traité je les comprends et je peux les partager", a déclaré Daniel Cohn-Bendit en préambule de la plénière intitulée "de la crise de l'euro à la crise de l'Europe : quel chemin pour en sortir ?".

    "Ce traité est important pour que les opinions publiques allemandes, hollandaises et finlandaises acceptent la mutualisation de la dette", a expliqué Daniel Cohn-Bendit. "Mais sans ce traité, il n'y aura pas de mutualisation de la crise", a-t-il ajouté.

    Le coprésident du groupe Verts au Parlement européen a ainsi enchaîné les arguments pour convaincre un amphithéâtre comble, car le sujet divise au sein d'EELV.

    Suzanne George, présidente d'honneur d'Attac a été fortement applaudie. Ulrike Guerot, polititologue allemande a été applaudie et huée lorsqu'elle a annoncé "vous avez quelque chose à mettre sur la table avant que l'Allemagne ne signe le mariage".

    Même accueil entre huées et applauddissements pour la député EELV Daniele Auroi qui annonce ne "pas savoir quoi faire" et donc "s'abstenir" ou encore Yannick Jadot, eurodéputé demandant d'avoir "le courage de la responsabilité".

    Au premier rang, Eva Joly a a écouté attentivement avant d'être invitée à intervenir lors des questions. "Le traité privilégie les rentiers et ce sont les salariés et les retraités qui vont payer", a-t-elle déclaré après avoir été ovationnée par le public.

    Sa participation au débat s'était faite dans une interview au journal Libération mercredi matin où l'ex-candidate EELV a la présidentielle préconise un référendum.

    "difficile de peser" face au PS

    "Eva Joly a le droit de dire n'importe quoi (...) elle n'a qu'à faire un référendum sur l'euro en Norvège", avait rétorqué sur France Inter Daniel Cohn-Bendit.

    Cet échange par médias interposés a donné la tonalité de la journée.

    Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat, qui s'est dit cet été partisan d'un "non fédéraliste" au traité a maintenu sa position. "Nous soutenons le gouvernement mais soutenir c'est aussi dire ce qu'on pense", estime le sénateur de l'Essonne.

    François de Rugy, président du groupe écologiste à l'Assemblée n'est pas non plus favorable au traité. "Sur le fond, le texte n'est pas bon", acquiesce Sergio Coronado député EELV.

    Selon lui, la majorité des militants EELV "sont plutôt contre" le traité.

    "Etre dans le gouvernement c'est aussi, dans les moments difficiles, accepter les choses qu'on aurait peut-être faites autrement", répond Daniel Cohn-Bendit.

    La place des écologistes au gouvernement est notamment le sujet d'une plénière jeudi avec comme participants les deux écologistes de l'équipe Ayrault, Cécile Duflot, la ministre du Logement et de l'Egalite des territoires, et Pascal Canfin (Développement).

    "C'est difficile de peser quand un parti (le PS, ndlr) détient tous les pouvoirs", reconnaît Jean-Vincent Placé. Pour le président du groupe EELV au Sénat, "être dans la sincérité du débat est plus utile au gouvernement que d'approuver en levant la main".

    Daniel Cohn-Bendit voit plutôt l'occasion de dire au gouvernement "nous sommes prêts à faire quelque chose de difficile avec vous si vous êtes prêts à faire quelque chose de difficile avec nous".

    La plénière de jeudi pourrait apporter quelques réponses.

  • Mélenchon accuse Ayrault de rester dans un monde "à la papa, planplan"

    PARIS, 22 août 2012 (AFP) - Jean-Luc Mélenchon a vertement répondu mercredi à Jean-Marc Ayrault qui l'avait appelé à plus de lucidité, l'accusant de rester "dans un monde tranquilou, à la papa, planplan".

    Alors que le Premier ministre venait de suggérer sur BFMTV-RMC que la "lucidité" de l'ex-candidat Front de gauche à l'Elysée avait peut-être été érodée par ses cinq semaines de vacances au Venezuela avec Hugo Chavez, son chef de l'Etat controversé, M. Mélenchon s'est insurgé : "En Amérique du sud, eux ils font quelque chose". Ca fait "la différence", a insisté l'eurodéputé sur BFMTV.

    "Et ne me dis pas, Jean-Marc, que parce que je suis parti cinq semaines en vacances pour me refaire une santé après une campagne aussi dure" que "cela m'aurait éloigné des réalités", a-t-il dit.

    "C'est moi qui suis dans la réalité", a poursuivi M. Mélenchon. "C'est vous qui êtes dans les rêves, dans un monde qui n'existe plus. Un monde tranquilou, à la papa, planplan où on peut prendre son temps, pendant que les gens souffrent et où toute l'économie du continent est en train de sombrer".

    "Voilà ce que Jean-Marc Ayrault ferait bien d'avoir à l'esprit au lieu de me donner des leçons sur ce ton méprisant et hautain qu'il a. Les socialistes regardent leur nombril, ils feraient mieux de regarder le monde", a conclu le coprésident du Parti de gauche.

  • Cohn-Bendit à Mélenchon: pas de leçon après des vacances avec Chavez

    PARIS, 22 août 2012 (AFP) - L'eurodéputé EELV Daniel Cohn-Bendit juge "stupéfiant" de la part de Jean-Luc Mélenchon (FG) de "donner des leçons de politique" après avoir passé ses vacances avec Hugo Chavez, le controversé président du Venezuela.

    Dans une interview au Monde publiée mercredi, le dirigeant Europe Ecologie-les Verts dénonce au sein de son parti "la tentation de coller à la gauche de la gauche et une mauvaise conscience face à Mélenchon", ex-candidat Front de gauche à l'Elysée (11,1%).

    "Mais quelqu'un qui donne des leçons de politique et qui passe ses vacances avec Chavez, c'est assez stupéfiant", juge M. Cohn-Bendit. "Si le modèle de démocratie, c'est Chavez, pour moi, c'est merci et au revoir!".

    Quant à la proposition du Front de gauche, approuvée par Eva Joly (2,31% à la présidentielle), d'un référendum sur le traité budgétaire européen, l'élu, coprésident du groupe Verts au Parlement européen, déclare qu'"elle n'a "ni queue ni tête. On ne peut pas remettre la gestion de la crise financière à dans un an. Un référendum, ça se prépare".

  • Falorni sera "visible" dans sa ville lors de l'université d'été du PS - Lead

    PARIS, 20 août 2012 (AFP) - Le député Olivier Falorni (ex-PS), tombeur de Ségolène Royal aux législatives à La Rochelle, a affirmé lundi à l'AFP qu'il serait "visible" dans sa ville lors de l'université d'été du PS, vacant à ses obligations de député et retrouvant "ses amis socialistes" dans des restaurants et cafés.

    " personne ne m'empêchera d'être au contact de tous mes amis socialistes", a-t-il dit, précisant qu'il avait prévu "des rencontres avec ses amis dans les cafés et restaurants alentours".

    Le PS, "c'est ma famille naturelle. J'y reviendrai un jour. Quand? Je ne sais pas. Ce n'est pas une obsession". Néanmoins, "ce serait un signe d'ouverture que je puisse y revenir rapidement", a dit celui qui avait été exclu du PS après avoir maintenu sa candidature face à Ségolène Royal aux législatives.

    M. Falorni, qui l'avait largement emporté au second tour devant Mme Royal (63% contre 37%), s'était réjoui de la décision du PS de maintenir ce rendez-vous estival dans sa ville et avait promis de ne pas "semer le désordre".

    "Je n'ai pas à lui dire ce qu'il a à faire, ce qui est certain c'est qu'on est dans un temps de formation, de réflexion, j'espère qu'il n'y aura pas de provocation", a déclaré pour sa part le maire PS de la Rochelle Maxime Bono, au sujet de la présence éventuelle du député à l'université d'été, de vendredi à dimanche dans sa ville.

    "Je crois qu'il ne faut pas se tromper de période, tout cela est derrière nous maintenant", a encore ajouté Maxime Bono, qui avait soutenu Ségolène Royal lors des législatives.

  • Europe Écologie-Les Verts: l'Intérieur ne doit pas gérer "seul" le dossier des Roms

    PARIS, 21 août 2012 (AFP) - Pascal Durand, qui a succédé à Cécile Duflot à la tête d'Europe Ecologie-Les Verts, a estimé mardi que le ministère de l'Intérieur ne devait pas gérer "seul" le dossier des Roms.

    "Ce que j'aimerais", a dit le secrétaire national de EELV sur France Info, "c'est que, dans un gouvernement de gauche et des écologistes, ce ne soit pas le ministère de l'Intérieur qui gère la question des Roms".

    "Qu'il fasse en sorte qu'il n'y ait plus de bidonvilles, évidemment il est dans son rôle". Mais ce n'est pas à lui "de régler la question de 15.000 personnes, notamment des femmes, des enfants et des jeunes qui sont dans une situation de précarité absolue et qu'on doit aider".

    "Il ne faut pas que le ministre de l'Intérieur gère seul cette question, c'est une évidence", a insisté Pascal Durand.

  • Pierre Laurent "espérait mieux" des 100 jours de Hollande (Nice-matin)

    Marseille (France), 15 août 2012 (AFP) - Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, "espérai(t) mieux" des 100 premiers jours de François Hollande à l'Élysée, a-t-il dit dans un entretien avec le journal Nice-matin publié mercredi.

    "J'espérais mieux dans l'intérêt des Français", a déclaré M. Laurent, soulignant que "le style a changé, (…) mais cela ne suffit pas".

    Le secrétaire national du PCF exprime le souhait que les socialistes "s'arment de courage face aux marchés financiers et mènent les réformes sociales pour lesquelles ils ont été élus".

    Évoquant les plans sociaux de l'été, il déclare que "le gouvernement aurait dû agir plus tôt et plus fort" et épingle le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui "a fait beaucoup d'effets d'annonce, mais n'a pas pris de mesures efficaces".