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Bachelay (PS) au PCF: quand on est à gauche, on ne vote pas avec l'UMP

PARIS, 31 oct 2012 (AFP)

Le numéro deux du PS, Guillaume Bachelay, a déploré mercredi que des sénateurs communistes aient rejeté, avec la droite, une proposition de loi socialiste sur l'énergie, ce à quoi le PCF a rétorqué qu'il n'avait pas de leçons de "gauchitude à recevoir".

Quand on est à gauche, on ne vote pas avec l'UMP, a estimé l'élu de Seine-Maritime sur RFI, faisant allusion au rejet dans la nuit d'une proposition de loi socialiste sur l'énergie par des votes conjoints de sénateurs communistes, de droite et du centre.

Au Sénat, "la gauche est majoritaire mais la majorité gouvernementale a besoin de l'apport des députés communistes", a déclaré l'élu. "Il (le PCF) a manqué, cette nuit, sur ce texte".

"Je le dis en amitié et en responsabilité : quand on est à gauche, on vote avec la gauche, pas avec l'UMP", a tranché M. Bachelay.

"Et donc, le gouvernement a raison de maintenir l'effort car le texte va revenir à l'Assemblée sur la tarification énergétique qui est un texte de justice sociale et d'efficacité énergétique", a fait valoir ce proche de Laurent Fabius.

Une motion d'irrecevabilité communiste contre la proposition de loi PS a été votée au Sénat par 187 voix contre 156, avec l'apport de l'UMP et des centristes.

Ces "leçons de gauchitude" constituent un "exercice hasardeux", a répliqué dans l'après-midi le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, dans un communiqué.

"Quand on est de gauche, on ne s'attaque pas à la péréquation tarifaire de l'énergie (même tarif quel que soit son lieu d'habitation) qui garantit de traitement égalitaire entre les Français", a-t-il dit.

"Quand on est de gauche, on ne propose pas une loi élaborée sans aucune concertation avec les différents acteurs que sont les usagers et leurs associations, les élus, les organisations syndicales", a-t-il ajouté.

Olivier Dartigolles a souligné en conclusion que "ce sont bien les parlementaires socialistes qui ont voté avec l'UMP le traité budgétaire européen qui promet l'austérité au peuple".

"Donc, quand on est de gauche, on refuse le traité Sarkozy-Merkel et on combat l'austérité et toutes les vieilles recettes patronales de compétitivité basées sur l'écrasement du +coût du travail+", a-t-il appuyé.

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