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  • Christiane Taubira coûte encore près de 300 000 euros par an à l’Etat

    Selon Le Point, Christiane Taubira est, malgré sa récente démission du gouvernement, toujours sous protection policière. Une "faveur" qui a un coût...

    "Parfois, résister c'est partir". C'est avec cette phrase hautement philosophique que Christiane Taubira a annoncé sur Twitter en janvier dernier qu'elle claquait la porte du gouvernement. Mais l'ancienne garde des Sceaux n'a pas pour autant tiré un trait sur tous ses privilèges de ministre.

    En effet, selon Le Point, en kiosque ce jeudi, l'ex-locataire de la place Vendôme a toujours à sa disposition les quatre officiers de sécurité qui lui étaient alloués lorsqu'elle était au gouvernement. "Une faveur" qui lui est accordée, précise l'hebdomadaire, rappelant que, "selon la règle, seuls les anciens présidents de la République, Premiers ministres et ministres de l'intérieur ont le droit d'être protégés à vie par des fonctionnaires". D'autant que ce petit privilège a un coût. Et il n'est pas dérisoire : 71.879 euros par policier et par an, selon nos confrères, soit un total de287.516 euros à l'année pour quatre agents.

    UN PRIVILÈGE QUI VA DURER... "AU MOINS JUSQU'À LA PRÉSIDENTIELLE"

    Du côté de la place Beauvau, on tente de limiter la casse, insistant sur le fait que cet avantage dévolu à Christiane Taubira ne durera pas éternellement... Mais jusqu'à quand ? La question reste en suspens. "Au moins jusqu'à la présidentielle de 2017 ?", se demande un Haut fonctionnaire.

  • Légion d'honneur : Hollande a décoré le prince héritier d'Arabie saoudite

    Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Nayef, également ministre de l'Intérieur, a été décoré de la légion d'honneur vendredi par le président François Hollande, qui l'a reçu à l'Elysée, a indiqué la présidence de la République.

    Cette visite, inscrite à l'agenda présidentiel, n'avait fait l'objet d'aucune communication de l'Elysée vendredi.

    Le prince héritier a reçu cette décoration «au titre de personnalité étrangère, une pratique protocolaire courante», a souligné l'entourage de François Hollande. Le président de la République avait lui-même été «décoré de l'ordre suprême du Royaume» lors d'une de ses visites en Arabie saoudite, rappelle-t-on de même source. La France entretient des relations très suivies avec l'Arabie saoudite, allié important en Syrie dans la lutte contre le groupe jihadiste Daech et avec lequel la France a conclu d'importants contrats d'armement.

    Cette décoration a suscité de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux, alors que depuis le début de l'année, le régime saoudien a procédé à 70 exécutions (voir encadré ci-dessous). L'Agence de presse saoudienne SPA avait pour sa part rendu compte de cette visite, signalant qu'elle avait été l'occasion de cette décoration.

    70ème exécution de l'année en Arabie saoudite

    Un Saoudien condamné à mort pour meurtre a été décapité au sabre ce dimanche, portant à 70 le nombre des exécutions en Arabie saoudite depuis le début de l'année.

    Alaa al-Zahrani avait été reconnu coupable du meurtre d'un compatriote, Yassine al-Soumairi, tué à coups de pierres sur la tête à la suite d'un différend, a indiqué le ministère de l'Intérieur, précisant dans un communiqué que l'exécution a eu lieu à Jeddah.

    Le 2 janvier, 47 personnes avaient été mises à mort en une seule journée pour «terrorisme» dans le royaume saoudien, notamment le dignitaire et opposant chiite saoudien Nimr al-Nimr, dont l'exécution a provoqué une crise diplomatique entre Ryad et Téhéran.

    En 2015, 153 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels, un niveau inégalé depuis 20 ans dans ce royaume ultra-conservateur régi par une interprétation rigoriste de la loi islamique. Les autorités invoquent la dissuasion pour justifier la peine de mort dans des affaires de terrorisme, de meurtre, viol, vol à main armée et trafic de drogue.