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  • Le Sénat lève l'immunité de Guérini (PS) et Navarro (app-PS)

    PARIS, 15 mars 2012 (AFP) - Le bureau du Sénat a décidé jeudi de lever l'immunité parlementaire des sénateurs Jean-Noël Guérini (PS, Bouches-du-Rhône) et Robert Navarro (app-PS, Hérault), tous deux mis en cause dans des affaires judiciaires.

    Jean-Noël Guérini, 61 ans, a été mis en examen le 8 septembre dans une affaire de marchés publics pour trafic d'influence, prise illégale d'intérêt et association de malfaiteurs dans un dossier impliquant son frère Alexandre, patron de décharges.

    Dans son cas, la demande de levée d'immunité visait à contraindre l'élu à répondre aux convocations et questions du juge.

    (…) Dans un communiqué diffusé à l'issue de la réunion, le bureau du Sénat indique que "s'agissant de M. Guérini" il "a décidé d'accéder à la demande du juge d'instruction dès lors qu'elle apparaîtrait nécessaire pour le contraindre à assister aux actes programmés" c'est à dire à des convocations futures.

     

    Robert Navarro, 59 ans, est, lui, visé par un dossier d'abus de confiance touchant aux frais de fonctionnement de la fédération PS de l'Hérault et n'a pas encore été entendu.

    La demande de la juge d'instruction montpelliéraine Sabine Leclercq de levée d'immunité portait uniquement sur un cautionnement financier au cas où il serait mis en examen, a précisé à l'AFP à l'issue de la réunion le sénateur centriste Jean-Léonce Dupont chargé d'instruire ces demandes pour le bureau.

    "S'agissant de M. Navarro, le bureau a décidé d'autoriser, s'il était mis en examen, la mesure du cautionnement prévue au 11° de l'article 138 du code de procédure pénale", indique le communiqué du bureau.

    Les affaires Guérini et Navarro, avec celle du député du Pas-de-Calais Jean-Pierre Kucheida, visé lui aussi par des accusations de malversations, embarrassent le PS depuis plusieurs mois dans la perspective des élections.

  • Quand Mélenchon accuse Hollande d'avoir triché avec lui lors d'une élection

    PARIS - 15 /03/12 - Dans une vidéo qui fait le buzz sur internet, le candidat Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon raconte un accord qu'il aurait conclu avec François Hollande pour gonfler leurs scores respectifs lors d'un congrès, avant que le second ne le trahisse, ce qu'il ne lui a jamais "pardonné".

    Dans ce témoignage filmé en 2009 par France24 d'une durée d'à peine plus d'une minute et même repris en une du site de l'UMP, M. Mélenchon, lui-même ex-PS raconte cette histoire édifiante d'un arrangement entre socialistes qui aurait eu lieu lors du congrès PS de Brest en 1997, selon lexpress.fr.

    Il raconte: "Et donc je rencontre Hollande et je lui dis +moi c'est fini tu fais ton truc tout seul, tu te mets le score que tu veux parce que moi je ne participe pas à ton truc+".

    "+Oh allez tu ne vas pas discréditer le parti+, me dit-il", poursuit Jean-Luc Mélenchon en faisant parler M. Hollande, lequel lui aurait dit +Bon alors comment on arrange ça ?+".

    "On l'a arrangé comme on dit, lui 85 (%) moi 15 (%). Alors lui il avait plus que sa motion au congrès et moi plus que la mienne, on s'est quittés bons amis en s'embrassant sur les joues. Evidemment un accord avec Hollande ou rien, c'est pareil, il ne tient jamais parole", relate encore l'ex-socialiste.

    Il poursuit: "Non seulement il (M. Hollande) ne tient pas parole, mais il met plus de 15 jours à annoncer les résultats (...) et il me donne un score inférieur à ma motion, ce qui est littéralement impossible", à savoir 10,21%.

    "Pourquoi ?" lui demande alors le journaliste. "Comme ça, par jeu. C'est un homme qui aime jouer et ça l'a amusé de me voir humilié, de me voir fou de rage, ça le distrayait. Dans son cas il s'agit d'un vice de cynique. Je lui ai dit que je ne lui pardonnerai jamais, vous voyez en effet je ne lui pardonne pas", conclut la vidéo.

    © 2012 AFP

  • La visite tronquée de François Hollande à Varsovie

    Le candidat socialiste n'a pas été reçu vendredi par le premier ministre polonais, Donald Tusk

    Les visites de capitales européennes, pour François Hollande, se suivent et se ressemblent. Après Madrid, Berlin, Rome et Londres, le candidat socialiste achevait à Varsovie, vendredi 9mars, sa quête continentale de présidentialité.
    Reçu quarante minutes par le président Bronislaw Komorowski, François Hollande ne l'a pas été, comme espéré initialement, par le premier ministre conservateur, Donald Tusk. Tout comme il avait été snobé par Angela Merkel, Mario Monti et David Cameron.
    Un camouflet diplomatique de plus que M. Hollande s'est employé à déminer. «J'ai été reçu par le président de la République polonaise. Je suis moi-même candidat à la présidence. J'ai considéré très modestement que c'est le bon niveau pour la relation que je veux entretenir avec les autorités polonaises », a-t-il évacué, sans préciser que le chef du gouvernement détient ici le pouvoir exécutif.
    Quant à l'entente cordiale entre conservateurs, évoquée par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, qui publiera d'ailleurs lundi un entretien avec le candidat socialiste, celui-ci a, c'est une habitude, ironisé : «Je comprends la prudence, je comprends les amitiés. Le devoir de solidarité me touche, tout particulièrement à l'égard du candidat sortant. » Sans rancune, pourtant «J'essaierai d'avoir le meilleur rapport avec les chefs d'État et de gouvernement. Et même avec ceux qui ne m'auraient jamais reçu avant l'élection présidentielle », a promis M. Hollande. S'agissant des marges de manœuvre dont il disposera pour réorienter la construction européenne, il estime que son élection lui offrirait les coudées franches: «Le nouveau chef de l'État a forcément une légitimité que n'a pas le président sortant. »
    Le staff de M. Hollande avait également prévu une «déambulation» dans les rues du ghetto de Varsovie. Sans savoir que, à part quelques façades d'immeubles, celui-ci n'existe plus depuis longtemps. Le candidat s'est rabattu sur le monument édifié à l'emplacement de la gare qui vidait le ghetto de Varsovie à destination de Treblinka.
    Puis il a filé pour un débat avec l'ex-président Alexandre Kwasniewski et l'intellectuel Adam Michnik, où il a fait pénitence pour les «déclarations malheureuses» entendues en France en 2005 sur les plombiers polonais : «Je veux dire aux plombiers que nous n'avons rien contre cette corporation et rien contre la Pologne. » Fin de l'opération séduction à l'Est, et des déplacements à l'étranger.
    François Hollande, qui recevra le 17mars plusieurs dirigeants sociaux-démocrates européens, entend dire à cette occasion «ce [qu'il] attend des prochaines étapes de la construction européenne ».
    Quant à l'éventualité de revenir en Pologne, une fois élu, pour y soutenir l'équipe de France de football à l'occasion de l'Euro 2012,M. Hollande a plaisanté, en référence à sa proposition de taxation à 75% des hauts revenus, qui concerne certains footballeurs : « Vous avez peur que je sois mal reçu ?Ne vous inquiétez pas, je ferai la quête...»

    David Revault d'Allonnes

    Le Monde – 12-03-12

  • La gauche qui parle de dérive des services secrets a la mémoire courte

    Entre janvier 1983 et mars 1986 la cellule dite antiterroriste de l'Élysée créée par François Mitterrand a écouté plus de 150 personnes dont le journaliste Edwy Plenel, l'avocat Antoine Comte, l'actrice Carole Bouquet, et deux hommes politiques (Joël Galipapa, proche de Charles Pasqua,et le trésorier du CDS François Froment-Meurice).

    En 1985 deux agents de la DGSE coulent le bateau de Greenpeace, le Rainbow Warrior, en Nouvelle-Zélande.

    En 1993 les RGécoutent en direct leconseil national du Parti socialiste