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Ils se détestent - Page 8

  • Mélenchon demande aux socialistes "du respect"

    PARIS, 14 mai 2012 (AFP) - Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche aux législatives à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), a demandé lundi au PS "du respect", car lui n'est pas "nommé" dans un endroit sûr contrairement, a-t-il dit, à Martine Aubry ou Vincent Peillon.

    Evoquant sur France Inter le combat qu'il engage notamment face à Marine Le Pen, l'ex-candidat à l'Elysée (11,1%) a assuré : "je n'y ai aucun intérêt personnel". Il a relevé que la présidente du FN a plus de quinze points d'avance sur lui et le PS plus de dix.

    Il vient se confronter "à l'extrême droite qui est en quelque sorte la forme chimiquement pure (...) de la droite", a-t-il dit, vu que "M. Sarkozy a tellement extrême droitisé la ligne de la droite que lors que vous en tapez un, vous en tapez deux pour le même prix".

    Quant aux socialistes, "ils devraient me respecter: sur place, leurs exploits ne sont pas si remarquables qu'ils ne doivent pas tenir compte du respect qu'ils doivent aux autres", a dit l'eurodéputé.

    "C'est ça, la noblesse de la politique, c'est pas: les chefs vont dans des planques, des endroits où ils sont assurés d'être élus d'avance", a poursuivi M. Mélenchon. "Moi, je ne suis pas nommé par Pierre Mauroy comme l'a été Martine Aubry à Lille, je ne suis pas nommé par Solférino tantôt dans la Somme tantôt dans le grand Sud-est comme l'a été Vincent Peillon qui me fait des remarques et des observations sur le fait qu'il faut des élus de proximité pour comprendre les dossiers", a-t-il accusé.

    "Compte tenu de la magnifique bravoure du Front de gauche pour le deuxième tour qui a quand même fait la décision  - parce que sans les 4 millions de voix du FG, quel qu'ait été le brillant niveau de François Hollande, il ne serait pas parvenu à la majorité - nous avons droit à du respect", a insisté M. Mélenchon.

    Selon lui, "beaucoup de socialistes sont très contents" qu'il se présente dans cette 11e circonscription dont le sortant est socialiste et où le PS présente un candidat.

    Alors que le journaliste Patrick Cohen lui rappelait l'initiative ratée de Bernard Tapie allant défier Jean-Marie Le Pen aux régionales de 1992 en Paca, l'ex-candidat à l'Élysée, s'est offusqué de la comparaison et a accusé: "votre intention est de me nuire, de me salir".

  • Mélenchon qualifie Hollande de "monarque dans son palais".

    PARIS, 13 mai 2012 (AFP) - Le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon interrogé dimanche sur France 5 a qualifié François Hollande de "monarque" au détour d'une phrase, avant de "retirer" immédiatement ce qualificatif, parlant d'un "intéressant et important camarade".

    M. Mélenchon, qui parlait des législatives dans l'émission "C politique" sur France 5, a affirmé: "le sujet qui est posé pour la prochaine élection: battre la droite, mais c'est surtout pour quoi faire ? Parce que c'est à l'Assemblée que ça va se passer. C'est pas le monarque qui va décider tout seul dans son palais".

  • Dray interdit de QG de Hollande par la compagne du président élu

    10/05/2012 11h38 - FRANCE2012-PRÉSIDENTIELLE-PARTIS-PS - Monde (FRS) - AFP

    PARIS, 10 mai 2012 (AFP) - Le député socialiste Julien Dray s'est vu interdire mercredi par Valérie Trierweiler, compagne du chef de l'État, l'entrée du QG de François Hollande où était organisé un pot pour la fin de la campagne, a-t-on appris jeudi auprès de membres de l'équipe de campagne.

    C'est Le Parisien qui a relaté dans son édition de jeudi les faits, confirmés à l'AFP.

    Mme Trierweiler a demandé au député socialiste de quitter le QG où était organisé un pot pour fêter la fin de la campagne.

    La compagne du président élu n'a guère apprécié qu'entre les deux tours M. Dray ait convié à son anniversaire Dominique Strauss-Kahn sans prévenir les autres invités - dont des responsables de la campagne de François Hollande -, de la présence de l'ancien directeur général du Fonds monétaire international.

  • Quand Mélenchon accuse Hollande d'avoir triché avec lui lors d'une élection

    PARIS - 15 /03/12 - Dans une vidéo qui fait le buzz sur internet, le candidat Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon raconte un accord qu'il aurait conclu avec François Hollande pour gonfler leurs scores respectifs lors d'un congrès, avant que le second ne le trahisse, ce qu'il ne lui a jamais "pardonné".

    Dans ce témoignage filmé en 2009 par France24 d'une durée d'à peine plus d'une minute et même repris en une du site de l'UMP, M. Mélenchon, lui-même ex-PS raconte cette histoire édifiante d'un arrangement entre socialistes qui aurait eu lieu lors du congrès PS de Brest en 1997, selon lexpress.fr.

    Il raconte: "Et donc je rencontre Hollande et je lui dis +moi c'est fini tu fais ton truc tout seul, tu te mets le score que tu veux parce que moi je ne participe pas à ton truc+".

    "+Oh allez tu ne vas pas discréditer le parti+, me dit-il", poursuit Jean-Luc Mélenchon en faisant parler M. Hollande, lequel lui aurait dit +Bon alors comment on arrange ça ?+".

    "On l'a arrangé comme on dit, lui 85 (%) moi 15 (%). Alors lui il avait plus que sa motion au congrès et moi plus que la mienne, on s'est quittés bons amis en s'embrassant sur les joues. Evidemment un accord avec Hollande ou rien, c'est pareil, il ne tient jamais parole", relate encore l'ex-socialiste.

    Il poursuit: "Non seulement il (M. Hollande) ne tient pas parole, mais il met plus de 15 jours à annoncer les résultats (...) et il me donne un score inférieur à ma motion, ce qui est littéralement impossible", à savoir 10,21%.

    "Pourquoi ?" lui demande alors le journaliste. "Comme ça, par jeu. C'est un homme qui aime jouer et ça l'a amusé de me voir humilié, de me voir fou de rage, ça le distrayait. Dans son cas il s'agit d'un vice de cynique. Je lui ai dit que je ne lui pardonnerai jamais, vous voyez en effet je ne lui pardonne pas", conclut la vidéo.

    © 2012 AFP

  • Cécile DUflot claque la porte

    Mme Cécile DUFLOT, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, a dénoncé vendredi les «mauvaises manières démocratiques» du PCF dans le Val-de-Marne, qui a privé EELV de vice- présidences au conseil général après une campagne cantonale marquée par de fortes tensions. Mme DUFLOT, présidente des Verts au conseil régional d’Île-de-France, a par ailleurs annoncé qu’elle quittait son poste de maire-adjointe de Villeneuve-Saint-Georges, dirigée par le PCF, pour des raisons de cumul des mandats mais également pour pointer «le climat de non-travail en commun» avec les communistes dans la ville. Concernant l’attitude des communistes aux cantonales dans ce département, «c’est une mauvaise manière démocratique et c’est une erreur

    On n’accepte pas la tentation permanente d’écraser la force émergente qu’est le parti écologiste», a dénoncé Mme DUFLOT. «EELV, c’est plus de 14%» dans le département et donc zéro représentant dans l’exécutif du conseil général», a-t-elle pointé. Réélu jeudi, le président (PCF) du conseil général du Val-de-Marne Christian FAVIER a privé EELV de ses deux vice-présidences, estimant que les écologistes avaient rompu une «digue» en se maintenant au second tour face à des candidats du Front de gauche.

     

    in Bulletin Quotidien - 4 Avril 2011

  • Affaire Guérini : Martine Aubry joue à l'Autruche

    La Première secrétaire du PS Martine AUBRY a retourné “immédiatement” à M. Arnaud MONTEBOURG son dossier de défense dans le procès en diffamation qui lui est intenté par le président de la fédération PS Bouches-du-Rhône Jean-Noël GUERINI, jugeant que certaines pièces violaient le “secret de l’enquête et de l’instruction”. “Tu m’as fait déposer, ce jour, une copie de l’offre de preuve et des documents que tu aurais produits dans le cadre de ta défense dans le procès en diffamation qui t’est intenté”, écrit Mme AUBRY au député de Saône-et-Loire dans celle lettre datée du 22 mars dont l’AFP a pris connaissance.

    "Je constate avec étonnement à la lecture du sommaire, qu’outre ton rapport, figurent des copies de procès-verbaux de police et des retranscriptions d’écoutes téléphoniques provenant à l’évidence d’une procédure judiciaire en cours”, ajoute-t-elle. “Ignorant comment ces documents sont parvenus entre tes mains en violation du secret de l’enquête et de l’instruction, et ne sachant si tu as requis et obtenu l’autorisation des autorités judiciaires pour les produire, je ne puis en l’état que te les retourner immédiatement, me refusant à les conserver et aussi à prendre connaissance de leurs contenus”, conclut la Première secrétaire. M. MONTEBOURG, auteur d’un rapport interne dénonçant des “dérives” dans la fédération des Bouches-du-Rhône, avait annoncé le 20 mars avoir livré à M. GUERINI un “dossier de preuves” en réponse aux poursuites en diffamation lancées par ce dernier. “Ce dossier comporte 44 pièces, soit au total 1 74 pages, 20 témoins et un enregistrement audio”, avait précisé son avocat.

    Bulletin Quotidien – 01/04/2011

  • Guerre Mandroux / Frèche

    Le maire PS de Montpellier, Hélène MANDROUX, en guerre ouverte avec Georges FRECHE, président du conseil régional du Languedoc-Roussillon et président ce l’agglomération de

    Montpellier, a mis hier ce dernier au défi “d’aller au bout de sa logique de destruction”. Dans un communiqué publié au lendemain d’un conseil municipal marqué par les flèches décochées par

    M. FRECHE en sa direction, Mme MANDROUX déplore que ce dernier, “dise maintenant vouloir renverser la Ville et même le Département”. “Aujourd’hui, je lui demande (l’aller au bout de sa logique de destruction”, ajoute Mme MANDROUX, “s’il pense avoir les moyens de faire démissionner un tiers des élus municipaux pour provoquer de nouvelles élections, qu’il le fasse. Sinon, je lui demande de se taire enfin et de laisser la Ville de Montpellier travailler sereinement”. Ce communiqué est un nouvel épisode de la guerre que se livrent M. FRECHE d’un côté, Mme MANDROUX et le Parti socialiste de l’autre. Mais Mme MANDROUX a essuyé un cuisant échec (4e position au premier tour, avec 11,36 % des voix). “Vous avez été massivement désavouée par les Montpelliérains et c’est la première fois depuis deux siècles que ça se produit pour le maire de Montpellier”, avait commenté M. FRECHE lundi lors du conseil municipal. “Georges FRECHE a posé la question de ma légitimité de maire. Lui-même dit qu’il n’y a qu’un seul juge: le suffrage universel”, commente Mme MANDROUX. “je suis maire par la volonté du peuple”, dit-elle, mettant au défi M. FRECHE de provoquer la dissolution du conseil municipal.

  • PS : Martine Aubry, "gardien" d'une "maison morte", selon Bernard-Henri Lévy

    PARIS, 18 juil 2009 (AFP) - Bernard-Henri Lévy a qualifié la première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry de "gardien" d'une "maison morte", jugeant qu'il fallait "dissoudre" le PS et "en finir le plus vite possible" avec "ce grand corps malade". "A quoi bon se voiler la face? On est à la fin d'un cycle. Le PS est dans la situation du PCF de la fin des années 1970, quand la désintégration s'amorçait et qu'on tentait de la conjurer par des formules incantatoires sur - déjà - la +refondation+, la +rénovation+", a déclaré le philosophe, dans une interview au JDD à paraître dimanche. Martine Aubry est "sûrement quelqu'un de très bien", poursuit-il, mais "elle est dans le rôle de gardien de la maison morte et elle n'y peut rien". Sur le "rappel à l'ordre" de la patronne du PS à Manuel Valls cette semaine, il juge que "le socialisme termine en caporalisation". Pour lui, M. Valls "a raison : il faut, de toute urgence, changer le nom" du PS. Le député de l'Essonne "fait partie, comme (Ségolène) Royal, comme (Dominique) Strauss-Kahn, comme d'autres, de ceux qui peuvent être à l'origine du big bang et reconstruire sur les ruines". "Le PS va mourir ? Non. Il est mort. Personne, ou presque, n'ose le dire. Mais tout le monde, ou presque, le sait", martèle-t-il. "J'ai rarement vu des politiques mettre autant d'énergie à s'autodétruire. Si ça ne concernait qu'eux, ce ne serait pas trop grave. Mais il s'agit de l'alternative à Nicolas Sarkozy, de l'espérance des gens", dit-il. Il faut "dissoudre" le PS, "en finir, le plus vite possible maintenant, avec ce grand corps malade", souhaite l'auteur de "Ce grand cadavre à la renverse" en 2007. BHL estime que "sans des primaires à la française, sans une vaste consultation ouverte, populaire, jamais ne s'enclenchera le processus aboutissant à ce nouveau parti de gauche qui rompra avec la machine à perdre". Il confie enfin avoir voté PS aux européennes du 7 juin "par habitude, sans y croire, et en ayant le sentiment qu'on essayait de réanimer un cadavre". "J'aurais pu voter pour Dany (Cohn-Bendit)", "mais il y avait cette alliance, que je trouvais contre-nature, avec l'antilibéral (José) Bové", explique-t-il.

  • Dray dénonce "l'amateurisme et l'incapacité à entendre" de Martine Aubry

    PARIS, 19 juil 2009 (AFP) - Le député socialiste Julien Dray dénonce sur son blog "l'impuissance, l'amateurisme et surtout une étonnante incapacité" de Martine Aubry "à entendre ce qui se passe et dans son parti et dans la société".

    Julien Dray fustige ainsi les deux lettres de la numéro un du PS, celle adressée aux partenaires de l'ex gauche plurielle les invitant à bâtir une "maison commune" de la gauche et celle envoyée au député PS Manuel Valls lui enjoignant de se taire ou de quitter le parti.

    "Deux lettres, deux fautes", estime le député de l'Essonne, pour qui cela révèle "un enkystement dans l'archaïsme, un entêtement dans l'impasse, proprement désespérants".

    S'agissant de la lettre aux partis de gauche, Julien Dray juge que c'est "trop tard, et surtout avec trop peu de crédibilité, quand on voit comment certains de nos partenaires -PRG, MRC- aujourd'hui caressés dans le sens du poil, ont été à l'occasion des européennes traités comme de vulgaires squatteurs, que l'on ne tolérait pas même dans le jardin de ladite maison !".

    "Quelle crédibilité, donc, pour cette démarche qui se pare de la grandeur de la main tendue, mais est d'abord et avant tout perçue par tous comme une émission de fusées de détresse de la part d'une force politique aux abois ?", demande-t-il.

    "Cette lettre, ajoute-t-il, a bien fait l'unanimité parmi nos partenaires, mais contre nous".

    Concernant celle adressée à Manuel Valls -un de ses amis-, Julien Dray s'étonne que "l'expression, rare, de Martine Aubry se concentre désormais sur la dénonciation publique de camarades".

    "Quoi que l'on puisse penser des prises de position de Manuel Valls, il est clair que c'est bien la première secrétaire qui suscite ce type de démarches", écrit-il.

    Pour lui "en ratatinant la démocratie interne au parti - faut-il rappeler que l'une de ses premières décisions a été de diviser par deux le rythme du Bureau national (...) faut-il rappeler qu'elle n'a pas jugé bon de remettre son mandat en jeu après la déroute aux mêmes élections - elle rétrécit l'espace, en interne, pour le débat, et favorise les démarches extérieures".

    "Autant se l'avouer (...). Nous n'en finissons pas de subir les conséquences de cette absence fondamentale de projet, qui fait du parti socialiste un grand corps non seulement malade, mais à la dérive", conclut-il.