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Ils se détestent - Page 6

  • Bernard-Henri Levy "déçu par Hollande" sur le dossier syrien (presse)

    PARIS, 3 août 2012 (AFP) - Le philosophe Bernard-Henri Levy a critiqué l'inaction de François Hollande sur le dossier syrien et réclamé au chef de l'Etat davantage de fermeté face aux massacres perpétrés par le régime de Bachar Al Assad, dans un entretien vendredi au Parisien/Aujourd'hui en France.

    "Je suis déçu par Hollande. J'ai voté pour lui. (...) Devant ce qui restera peut-être comme la plus grande épreuve historique, politique, morale, du quinquennat, cet attentisme, ce flot de bonnes paroles sans effet, ce n'est plus possible", a confié Bernard-Henri Lévy au journal populaire.

    Selon le philosophe, le président français n'a pas tenu ses promesses: "Le 29 mai (...), il parlait de +chasser+ Bachar Al Assad. Et il n'excluait pour cela aucun moyen, même militaire. On est loin du compte".

    Alors que la France a pris, le 1er août, la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU, l'intellectuel préconise de "passer outre" les vetos chinois et russe afin d'"acter l'échec lamentable des Nations unies", et de "forger une alliance ad hoc avec la Ligue arabe et les Turcs".

    Bernard-Henri Levy ajoute enfin qu'"Assad est plus isolé que ne l'était Kadhafi dans le monde arabe", en référence à son implication aux côtés de Nicolas Sarkozy dans le conflit en Libye.

  • Requins/Réunion: EELV critique la prise de position de Lurel

    PARIS, 2 août 2012 (AFP) - Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a critiqué jeudi, dans un communiqué, la prise de position du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, sur la pêche au requin à la Réunion, appelant à "raison garder" et "à prendre le recul nécessaire pour analyser la situation".

    Selon les écologistes, "après la cacophonie teintée de populisme orchestrée par le député-maire de Saint-Leu", "il faut raison garder et prendre le recul nécessaire pour analyser la situation".

    Le député-maire de Saint-Leu (Réunion), Thierry Robert, a publié mardi un arrêté autorisant la chasse au requin bouledogue sur sa commune qui se situe intégralement au sein de la Réserve marine nationale de la Réunion.

    M. Lurel a ensuite annoncé que M. Robert avait retiré son arrêté "entaché d'illégalité", tout en rappelant ses instructions pour que "des activités de pêche aux requins bouledogues soient effectives, y compris dans la réserve marine", sous certaines conditions.

    "L'action du ministre de l'Outre-mer pour provoquer le retrait de l'arrêté pourrait sembler satisfaisante", mais "l'argument du ministre repose uniquement sur l'illégalité de l'arrêté municipal", déplore EELV.

    "Sa prise de position en faveur de la reprise de fait de la pêche aux requins, qui plus est dans la Réserve marine nationale, nous interpelle, d'autant que cela se matérialisera concrètement par une aide de l'Etat aux collectivités qui subventionneraient les pêcheurs +au kilo de viande de requin ramené+", ajoute le communiqué signé du porte-parole d'EELV, Jean-Philippe Magnen.

    Pour EELV, "il n'existe aucune donnée scientifique permettant d'incriminer la Réserve marine dans la recrudescence des attaques de requins" et "nul ne peut affirmer que des prélèvements massifs de requins apporteraient un surcroît durable de sécurité".

    "Un tel appel à la chasse sans limite n'aurait qu'un résultat assuré: mettre un peu plus en péril une espèce, reconnue comme régulatrice de la vie sous-marine", concluent les écologistes.

    Sept attaques de requin contre des surfeurs, dont trois mortelles, ont été enregistrées à la Réunion depuis janvier 2011. Le requin bouledogue est suspecté d'être à l'origine de la plupart d'entre elles.

  • Placé (EELV) se déchaîne contre Montebourg: "Quelque part il m'inquiète"

    PARIS, 2 août 2012 (AFP) - Le président du groupe EELV (écologiste) au Sénat, Jean-Vincent Placé, a descendu en flèche l'action du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui l'"inquiète" et donne "l'impression qu'il est encore dans l'opposition, parfois".

    "Je ne suis pas convaincu par le style de M. Montebourg. Quelque part il m'inquiète parce qu'il fait la tournée des entreprises en disant: je vais résoudre les problèmes par la volonté et le verbe", a déclaré le sénateur écologiste sur BFMTV-RMC.

    "Je ne veux pas jeter la pierre à telle ou telle façon de communiquer de tel ou tel ministre, mais dire aux industries françaises: restons entre nous, protégeons nous, cela ne va pas marcher", a poursuivi M. Placé, selon qui "les discours des responsables français commencent à avoir une porosité très forte avec ceux du FN sur les questions d'immigration, mais aussi sur la question d'une forme de protectionnisme national".

    "Je salue les avancées" du plan automobile présenté par Arnaud Montebourg le 25 juillet. "Mais aller raconter qu'avec un plan comme ça on va résoudre les problèmes de l'automobile, il faut faire attention à ne pas raconter n'importe quoi", a-t-il poursuivi.

    M. Placé a aussi contredit le ministre du Redressement productif quand il a déclaré mardi à l'Assemblée que le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) allait revoir l'attribution du marché de son centre d'appels, remporté par un prestataire implanté au Maroc.

    "La réponse n'est pas de revenir là dessus, mais de revoir ce qui est possible ponctuellement sur ce sujet, et il faut changer le code des marchés", avec des "normes sociales et environnementales", a-t-il dit, ajoutant sur M. Montebourg: "On a l'impression qu'il est encore dans l'opposition parfois".

    Sur le gaz de schiste, "les réponses de Mme (Delphine) Batho (ministre de l'Ecologie) me vont très très bien, Jean-Marc Ayrault a été très clair, et c'est pour cela que je ne comprends pas que M. Montebourg dit qu'il veut rouvrir le débat, alors que Mme Batho dit qu'il est clos".

  • S'il était député, Mélenchon s'abstiendrait lors du vote de confiance

    PARIS, 28 juin 2012 (AFP) - S'il était député, Jean-Luc Mélenchon demanderait à son groupe de s'abstenir lors du vote de confiance que va solliciter le gouvernement de Jean-Marc Ayrault mardi à l'Assemblée après son discours de politique générale.

    "Si j'étais député, je dirais au groupe : on ne vote pas, il faut s'abstenir", a déclaré l'ex-candidat à l'Elysée (11,1%) par ailleurs battu au premier tour des législatives dans le Pas-de-Calais.

    Absention et non vote contre: "je lui fais davantage confiance qu'à un gouvernement de droite", a observé l'eurodéputé.

    "Nous, nous sommes l'alternative de gauche, nous sommes autonomes", une "automnie conquérante", a-t-il dit à propos du Front de gauche. "Pour nous, "il s'agit de faire avancer les choses, pas d'être dans la posture ou la gesticulation".

    "Nous allons écouter le Premier ministre", a-t-il poursuivi. "Il y a un débat déjà entre nous. Nous avons beaucoup d'amis - et je les comprends, j'admets leur trouble - qui disent : +mais ce n'est pas vrai, jamais on n'aurait cru un truc pareil, qu'en à peine deux mois, ce serait déjà fini de tout+".

  • Dégradation entre la France et l'Allemagne : le premier passif de Hollande

    Alors que la chancelière Angela Merkel est attendue dans la soirée à Paris, si l'on doit faire le bilan du premier mois d'exercice des fonctions présidentielles de M. Hollande, le premier passif, c'est la dégradation extrême des relations entre la France et l'Allemagne, hélas à l'initiative du président français.

    Les provocations se sont multipliées, c'est très inquiétant.

    N'est-ce pas dû au fait que le chef de l'État tient tête à la dirigeante allemande ?

    Mais on n'est pas dans un match ! C'est en faisant le lien très fort entre les deux pays que l'on crée le moteur de l'Europe. Le rôle d'un grand dirigeant n'est pas de flatter uniquement l'esprit cocardier de tel ou tel pour le plaisir.

  • Assemblée : tensions PS-EELV autour de la commission développement durable

    Les relations étaient tendues entre le PS et les écologistes en cette rentrée parlementaire. Au coeur de ces tensions, la présidence de la commission Développement durable, réclamée par Europe-Ecologie-Les-Verts, et refusée par le groupe socialiste. «Nous sommes d'accord pour leur donner une présidence de commission mais pas celle du développement durable», a expliqué un député PS, ajoutant que la présidence de la commission des affaires européennes leur avait été proposée, ainsi que l'un des six postes de vice-présidents de l'Assemblée.

    Un socialiste présidera la commission convoitée par les écologistes

    Mardi matin, les députés socialistes se sont réunis pour attribuer et répartir les postes de présidence de commission. Mais, selon un député PS, les discussions ont beaucoup tourné autour d'EELV. Serge Coronado, nouveau député EELV, a expliqué que son groupe souhaitait que l'un d'eux, Denis Baupin, préside la commission du développement durable. Mais les socialistes ont finalement désigné Jean-Paul Chanteguet à la présidence de cette commission.

    «Denis Baupin aurait pu être un bon président de commission mais Jean-Paul Chanteguet a beaucoup travaillé sur cette problématique depuis des années avec une sensibilité particulière au sein du groupe socialiste», a déclaré le patron des députés PS Bruno Le Roux. «Il faut qu'on apprenne à travailler de manière plus générale et sans spécialité acquise les uns avec les autres. De ce point de vue, je trouve que la proposition de la Commission des affaires européennes aux Verts montre bien, face aux enjeux de l'Europe, la façon dont nous entendons travailler ensemble dans cette majorité», a-t-il ajouté

     

    Bartolone élu sans les voix des écologistes

    Décidés à montrer leur mécontentement, les écologistes ont décidé de voter blanc lors de l'élection de la présidence de l'Assemblée nationale dans l'après-midi. «Au vu du mode de gestion de la majorité en ce début de législature, nous votons blanc», a indiqué le président du groupe écologiste, François de Rugy, confirmant que le groupe EELV ne donnerait pas de voix au socialiste Claude Bartolone.

    «Nous réagissons très mal. Il ne faut pas que le PS se laisse bercer par l'ivresse de l'hégémonie, ça fait beaucoup après l'épisode de Bricq (l'ex-ministre de l'Écologie, déplacée au Commerce extérieur)», a lancé Noël Mamère. Sans compter la mise au point de la semaine dernière après des propos «maladroits» du ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, déniant aux députés EELV la liberté de vote.

  • Législatives: Mélenchon évoque une "carence de direction politique" au Front de Gauche

    PARIS, 25 juin 2012 (AFP) - Jean-Luc Mélenchon a évoqué lundi une "carence de direction politique" au Front de gauche durant la campagne des législatives, se montrant critique envers des candidats communistes qu'il a dépeints en "quasi-socialistes à peine déguisés".

    Lors de son conseil national à huis clos ce week-end, le Parti de gauche a tiré un "bilan positif" de la séquence électorale malgré "l'aspect contrasté et paradoxal" des législatives (perte de 9 députés FG en dépit d'un score national en progression), a relevé Martine Billard, coprésidente du PG, lors d'une conférence de presse au siège du parti.

    Concernant les législatives, M. Mélenchon a souligné que les candidats de son Parti de gauche "ont essayé d'homogénéiser leur campagne". Selon l'ex-candidat à la présidentielle (11,1%), la progression moyenne du FG est de 58%, celle des seuls candidats du Parti de gauche est de 110% mais le PG avait des candidatures dans seulement 20% des circonscriptions, donc "ce n'est pas lui qui pouvait faire la locomotive".

    "Il fallait être beaucoup plus ferme et empêcher qu'à certains endroits des campagnes se fassent sans même le sigle Front de gauche, qu'à d'autres endroits certains aient été des quasi-socialistes à peine déguisés montrant des photos de François Hollande ou Jean-Marc Ayrault", a poursuivi l'ex-sénateur PS, sans cibler la direction PCF.

    M. Mélenchon s'est d'ailleurs dit "d'accord avec Pierre Laurent et Francis Parny (responsables PCF) qui ont affirmé qu'il aurait fallu "jouer davantage collectif" dans ces élections. "C'est une absurdité de faire 577 campagnes différentes, il y a eu une carence de direction politique", a-t-il souligné.

    "La leçon à tirer de tout ça, c'est où sont passés les 2 millions de voix qui manquent" entre la présidentielle et les législatives?, s'est-il interrogé, estimant que "c'est un programme et une orientation qu'il fallait défendre, pas simplement essayer de sauver sa peau chacun dans son coin".

    Et d'appeler à regarder les clips vidéos de campagne : "on ne peut pas dire qu'ils aient été assassinés par la personnalisation et la +mélenchonisation+, je n'y étais pas!", a-t-il fait valoir, remarquant que "chacun a pu faire la démonstration de ce qui était mieux à faire".

  • Cohn-Bendit prêt à aider EELV à sortir de son "ornière groupusculaire"

    PARIS, 25 juin 2012 (AFP) - Le député écologiste européen Daniel Cohn-Bendit a souhaité lundi que le mouvement Europe Ecologie-Les Verts (EELV) "sorte de l'ornière groupusculaire" et s'est déclaré "prêt à aider" son nouveau chef Pascal Durand, qui a succédé à Cécile Duflot, à y parvenir.

    "Pascal Durand a une mission très difficile, c'est-à-dire de sortir Europe Ecologie de l'ornière groupusculaire dans laquelle nous nous sommes mis, donc de se rouvrir à la société. Il le veut", a déclaré M. Cohn-Bendit à la presse à l'issue d'un entretien à l'Elysée avec François Hollande.

    "Le problème, c'est qu'on a toujours tendance, à Europe Ecologie, à parler aux militants. Or, il y a de moins en moins de militants et on oublie de parler à la société et aux électeurs. Voilà le verrou qu'il faut faire sauter", a-t-il ajouté, car "les possibilités d'Europe Ecologie sont maintes fois plus fortes et plus grandes que ce qu'on arrive à réaliser aujourd'hui".

    "Mais ce n'est pas moi qui vais résoudre le problème d'Europe Ecologie. Je veux bien aider à ce qu'Europe Ecologie reprenne un peu les couleurs, la dynamique, l'ouverture des élections européennes", a insisté le coprésident du groupe écologiste au Parlement européen.

    EELV avait réalisé un score historique aux élections européennes en France en 2009 en rassemblant 16,3% des suffrages, juste derrière le Parti socialiste. Sa candidate à la présidentielle de 2012, Eva Joly, n'a réuni que 2,3% des voix.

    "Moi, je suis hyper +réalo+. Un groupe à l'Assemblée, oui, mais avec une force politique qui existe dans la société, sinon on est le Parti radical vert", a ironisé M. Cohn-Bendit.

    "Après deux ans de solidarité avec le gouvernement (de Jean-Marc Ayrault), aller aux élection européennes, ça va être difficile", a-t-il estimé. "Il faudra avoir quelque chose à proposer, un discours européen, être capables de parler aux électeurs", a-t-il conclu.

  • A la quasi-unanimité, les communistes refusent d'entrer au gouvernement

    PARIS, 20 juin 2012 (AFP) - Les communistes ont, sans surprise, voté mercredi à une écrasante majorité leur refus d'entrer au gouvernement de Jean-Marc Ayrault, leur secrétaire national, Pierre Laurent, souhaitant que le Front de Gauche soit une "force de construction collective" pour la gauche.

    Pierre Laurent avait dès lundi, devant le Conseil national du parti, estimé que les conditions n'étaient aujourd'hui "pas réunies" pour une participation gouvernementale.

    Il aurait fallu "des inflexions importantes au projet présidentiel qui, en l'état, n'est pas susceptible de répondre aux exigences" d'"urgences sociales" sur la relance des services publics ou la hausse du Smic, avait-il déclaré, jugeant qu'il fallait aussi "s'émanciper des exigences de réductions drastiques des dépenses publiques".

    Lors d'un meeting après le vote, M. Laurent, entouré d'une dizaine de responsables dont le député André Chassaigne, a aussi lancé un appel à François Hollande pour renégocier le traité européen de discipline budgétaire.

    Et d'assurer, concernant l'entrée de communistes au gouvernement, qu'"il n'y aurait pas je ne sais quel débauchage" cette fois-ci. Il a toutefois souhaité que le FG soit une "force d'action constructive". "Nous serons disponibles" si "nos propositions sont entendues", a-t-il ajouté.

    Quant à l'éventuelle nomination de Robert Hue, soutien de François Hollande, Pierre Laurent a fait valoir que l'ex-secrétaire général du PCF "n'est plus membre du PCF". "Il a fondé un petit mouvement", le Mouvement unitaire et progressiste (MUP), et donc "il n'engage en rien le PCF", a-t-il souligné. C'est un "renégat", avait déjà tranché M. Mélenchon il y a quelques mois.

    Durant cette conférence nationale à huis clos, certains se sont demandés si "on n'était pas en train de se marginaliser" en n'acceptant pas d'entrer au gouvernement, a expliqué Marie-Pierre Vieu.

    Cette responsable PCF a relevé que les militants avaient eu un "pet au moral" en voyant que seuls 10 députés FG avaient été élus (19 sortants), un mois après le bon score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle (11,1%) et malgré un score aux législatives en hausse.

    Daniel Cirera (Communisme 21) a parlé d'une "contradiction dans la position aujourd'hui: nous voulons que le changement réussisse au moment même où nous disons que les conditions ne sont pas réunies" pour participer au gouvernement.

    Désormais, "la question ce n'est pas Front de Gauche ou pas, mais c'est +est-ce que le FG sert la dynamique de toute la gauche ou est-ce qu'il est dans une stratégie du recours qui attend que les difficultés surviennent+" pour la majorité présidentielle, a-t-il dit à l'AFP, estimant que la tactique de jouer le coup d'après était "une illusion".

    Car "s'il y a une déception et un échec (par rapport à la politique de François Hollande), ce sera la droite et l'extrême droite qui en profiteront", a-t-il jugé.

    Mais, "si on y allait, il y aurait eu un clash avec les partenaires du Front de Gauche", a estimé un autre délégué, craignant que le FG soit désormais catalogué à l'extrême gauche par ce refus d'entrer au gouvernement.

  • Mise en garde aux écologistes: Placé (EELV) marque son mécontentement

    PARIS, 21 juin 2012 (AFP) - Jean-Vincent Placé (EELV) a manifesté jeudi avec force son mécontentement, après qu'un ministre socialiste eut déclaré que les écologistes, associés au gouvernement, auraient à l'Assemblée "la liberté d'expression, mais pas la liberté de vote".

    "Les propos d'Alain Vidalies (le ministre des Relations avec le parlement) sont discourtois, méprisants et inappropriés. C'est un très mauvais signal, et l'expression d'une dérive de la Ve République et du fait majoritaire", a déclaré le président du groupe écologiste au Sénat, dans une interview au Jdd.fr.

    Alain Vidalies a tenu ses propos dans l'émission "Questions d'Info" (LCP/Le Monde/AFP/France Info).

    "Je pense qu'il faut vite rectifier... et j'attends que le Premier ministre le fasse", a ajouté Jean-Vincent Placé.

    "Nous soutenons le président de la République, a poursuivi le sénateur. Mais les débats vont arriver très vite... Sur la question de la transition énergétique, du nucléaire, nous comptons faire entendre notre voix".

    "Par ailleurs, les prévisions de croissance ont été revues à la baisse, ce ne sera pas au gouvernement de revoir tout seul sa copie, a encore déclaré Jean-Vincent Placé.

    "Il n'y aura pas de cacophonie (au sein de la majorité présidentielle, mais une discussion en amont, dans le respect et l'équilibre", a-t-il assuré.