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  • Mise en garde aux écologistes: Placé (EELV) marque son mécontentement

    PARIS, 21 juin 2012 (AFP) - Jean-Vincent Placé (EELV) a manifesté jeudi avec force son mécontentement, après qu'un ministre socialiste eut déclaré que les écologistes, associés au gouvernement, auraient à l'Assemblée "la liberté d'expression, mais pas la liberté de vote".

    "Les propos d'Alain Vidalies (le ministre des Relations avec le parlement) sont discourtois, méprisants et inappropriés. C'est un très mauvais signal, et l'expression d'une dérive de la Ve République et du fait majoritaire", a déclaré le président du groupe écologiste au Sénat, dans une interview au Jdd.fr.

    Alain Vidalies a tenu ses propos dans l'émission "Questions d'Info" (LCP/Le Monde/AFP/France Info).

    "Je pense qu'il faut vite rectifier... et j'attends que le Premier ministre le fasse", a ajouté Jean-Vincent Placé.

    "Nous soutenons le président de la République, a poursuivi le sénateur. Mais les débats vont arriver très vite... Sur la question de la transition énergétique, du nucléaire, nous comptons faire entendre notre voix".

    "Par ailleurs, les prévisions de croissance ont été revues à la baisse, ce ne sera pas au gouvernement de revoir tout seul sa copie, a encore déclaré Jean-Vincent Placé.

    "Il n'y aura pas de cacophonie (au sein de la majorité présidentielle, mais une discussion en amont, dans le respect et l'équilibre", a-t-il assuré.

  • Une affiche de son rival sur la porte du domicile rochelais de Royal

    15/06/2012 11h04 - FRANCE2012-LÉGISLATIVES-PARTIS-PS-17 - Monde (FRS) - AFP

    LA ROCHELLE (Charente-Maritime), 15 juin 2012 (AFP) - Ségolène Royal, candidate aux législatives dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime, a retrouvé jeudi soir sur la porte de son domicile une affiche de campagne de son rival Olivier Falorni et a contacté la police à ce sujet, a constaté un photographe de l'AFP.

    Ségolène Royal a retrouvé sur la porte de son domicile jeudi soir à La Rochelle une affiche de campagne de son rival Olivier Falorni, "Ici c'est Falorni".

    L'équipe de Ségolène Royal a affirmé à ce photographe qu'une main courante serait déposée à la police vendredi matin, sans que le dépôt effectif n'ait pu être confirmé vendredi matin auprès de l'équipe de Ségolène Royal, ni auprès du commissariat de La Rochelle.

    Des policiers, notamment de la police scientifique, se sont déplacés au domicile de Mme Royal pour opérer des constats et des relevés.

    D'après le photographe de l'AFP, la porte de l'appartement voisin de celui de Mme Royal avait aussi reçu des éclaboussures de sauce tomate.

  • Affaire Trierweiler : une situation similaire dans l'Aisne pour le duel Dosière - Karimet

    Le HuffPost Par Lauren Provost : 14/06/2012

     

    C'est l'autre affaire Trierweiler des élections. Le scénario des législatives dans la 1ère circonscription de l'Aisne ressemble étonnamment à l'imbroglio de La Rochelle, il suffit de changer le nom des personnages.

    Remplacez le nom de Ségolène Royal par celui de René Dosière, député socialiste sortant et candidat officiel du parti depuis le 12 juin dernier. Celui du dissident Olivier Falorni par Fawaz Karimet. Alors que Valérie Trierweiler devient Eliane Daudigny, la femme du président PS du Conseil Général de l'Aisne.

    Pour le second tour des législatives, René Dosière fait face au dissident Fawaz Karimet. Le député sortant est arrivé en tête au premier tour, mais c'était sans compter le soutien, inattendu, de la femme du président du conseil général en faveur de son concurrent.

    Visiblement inspirée par le tweet de Valérie Trierweiler, Eliane Daudigny a publié un message de soutien similaire sur Facebook mardi: "c'est Fawaz Karimet que je soutiens pour sa proximité avec tous, sa fidélité, sa générosité. Il vous défendra à l'Assemblée, il défendra son département à 100%.

     

    La première dame fait donc des émules et ce rebondissement vient compliquer un peu plus le méli-mélo de l'Aisne, comme le fait remarquer le journal L'Union jeudi.

    En effet, René Dosière n'a pas toujours été le candidat soutenu par le PS. Au premier tour, Karimet était l'officiel et Dosière le dissident.

    Mais les rôles se sont inversés après les résultats de dimanche dernier. Arrivé en tête au premier tour avec 29% des voix, Dosière a reçu le soutien du parti alors qu'il a été demandé à Karimet de se désister.

  • Valérie Trierweiler encourage l'opposant de Ségolène Royal

    PARIS, 12 juin 2012 (AFP) - Valérie Trierweiler, compagne du président François Hollande, a envoyé mardi sur twitter un message d'encouragement au dissident PS opposé à Ségolène Royal dans la bataille législative, souhaitant "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité".

    "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d' années dans un engagement désintéressé", écrit ainsi Mme Trierweiler sur son compte twitter, alors que François Hollande a apporté son soutien à Mme Royal, mise en ballottage par ce dissident dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime. L'entourage de Mme Trierweiler n'avait pu être joint dans l'immédiat.

  • Sarcelles: François Pupponi pourrait être poursuivi pour abus de biens sociaux

    CERGY, 7 juin 2012 (AFP) - La police estime que le député-maire de Sarcelles François Pupponi pourrait être poursuivi pour "abus de biens sociaux" pour sa gestion de la société d'économie mixte (SEM) Chaleur, selon un rapport policier publié par le Monde, confirmé à l'AFP de source proche du dossier.

    Dans ce rapport de synthèse, remis en septembre 2011 au parquet de Pontoise, la brigade financière de Versailles chiffre à 25.800 euros les sommes "indûment dépensées" par M. Pupponi en tant que président de la SEM Chaleur, chargée du chauffage de quelque 40.000 Sarcellois.

    "Il ressort de la présente enquête que M. Pupponi puisse faire l'objet de poursuites du chef d'abus de biens sociaux", écrivent les policiers dans ce rapport.

    Il revient désormais au parquet de Pontoise, qui a le dossier entre ses mains depuis le début de l'automne, de renvoyer ou non M. Pupponi devant le tribunal correctionnel.

    M. Pupponi est soupçonné d'avoir utilisé la carte bleue de la SEM Chaleur à des fins personnelles, entre 2004 et 2006. Selon une source judiciaire, les dépenses incriminées concernent principalement des notes de restaurant et des nuits d'hôtel, à Paris ou en Province.

    Le parquet de Pontoise avait ouvert une enquête préliminaire sur cette affaire en 2008, après avoir reçu un courrier anonyme dénonçant de graves dysfonctionnements dans la gestion de la SEM.

    Le maire de Sarcelles, ex-bras droit de Dominique Strauss-Kahn, a toujours démenti avoir utilisé frauduleusement la carte bancaire, assurant que les notes de frais incriminées étaient liées à son activité de président de la SEM, dont des négociations de contrats, fonction pour laquelle il n'était pas rémunéré.

    Selon une source proche du dossier, "l'enquête a effectivement mis à jour des utilisations litigieuses de carte bleue, des dépenses pas toujours bien justifiées", mais pas "de dysfonctionnements généralisés dans la gestion de la SEM Chaleur" ni "d'emplois fictifs", comme dénoncés par la lettre anonyme.

    La procureure de la République de Pontoise qui avait jusque-là la charge de ce dossier, Marie-Thérèse de Givry, a été récemment nommée à la Cour de cassation. Son successeur, Yves Jannier, ancien chef du pôle antiterroriste de Paris, a pris ses fonctions mi-mai.

  • L'affaire Fioraso

    Les révélations du site internet Atlantico concernant la ministre de l'enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, sont plus qu'inquiétantes.

    Un rapport d'expertise judiciaire démontre, en effet, que des fonds publics, à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros et destinés à la recherche et à l'enseignement, ne sont jamais parvenus à leurs destinataires. Ces fonds publics étaient gérés par une entreprise au moment où Madame Fioraso en était l'une de ses principales dirigeantes.

    Au regard de ce document judiciaire, chacun peut légitimement s'interroger : une personne qui a dirigé une entreprise soupçonnée d'avoir détourné des fonds publics destinés à des universités peut-elle devenir elle-même la ministre des universités, qui plus est dans un gouvernement prétendument exemplaire ?

    Factuellement, pourquoi cette femme a-t-elle quitté ses fonctions juste avant que l'entreprise ne fasse faillite ?

    Concrètement, que sont devenus ces fonds ?

    Beaucoup de questions restent sans réponse.

    Encore une sombre affaire, embarrassante pour François Hollande comme pour l'ensemble de son gouvernement.

    Si la justice confirme bel et bien les révélations d'Atlantico, Madame Fioraso devrait donc immédiatement quitter le gouvernement et s'expliquer devant les Français.