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le reniement, c'est maintenant - Page 4
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Quand Hollande considérait que le 49.3 était un "déni de démocratie"
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Valls prend une circulaire pour fixer des "règles claires" à ses ministres
PARIS, 16 septembre 2014 (AFP) - Manuel Valls vient d'établir une circulaire visant à définir des "règles claires" de fonctionnement du gouvernement, "tant en ce qui concerne la méthode de travail que la façon de communiquer", qui doit se faire avec "sang-froid", selon le texte officiel.
Signée par le Premier ministre, cette note de 5 pages, datée du 12 septembre et visible sur le site officiel du droit français Legifrance, apparaît comme un cadrage, voire un recadrage du fonctionnement gouvernemental, après une rentrée marquée par l'éviction de plusieurs ministres rebelles.
La "responsabilité lourde et exigeante" de la mise en oeuvre de la politique de l'exécutif "suppose que l'action du gouvernement obéisse à des règles claires, tant en ce qui concerne la méthode de travail que la façon de communiquer".
Ainsi, la "délibération" de la réunion bimensuelle du gouvernement à Matignon est soumise à une "double condition": "Un membre du gouvernement ne doit pas rester prisonnier des intérêts particuliers de son ministère; il faut qu'il sache s'engager dans la démarche collective." Autre impératif: "Autant l'expression est libre, autant la confidentialité des débats doit être absolue; c'est la condition même d'une vraie délibération."
Ce rappel à l'ordre intervient alors que le récit de la réunion -houleuse- du jeudi 22 août à Matignon s'était retrouvé dans plusieurs médias. D'autant que ces réunions, introduites par M. Valls, visaient précisément à mieux se coordonner et à éviter les "couacs".
Autres instructions : "ne pas confondre" la "délibération politique et l'action administrative", avec des situations "où l'on voit des membres de cabinet faire le travail des fonctionnaires". Les effectifs des cabinets sont limités à 15 pour les ministres et 10 pour les secrétaires d'Etat.
Concernant les réunions, "il ne doit y avoir réunion que s'il doit y avoir arbitrage, c'est à dire décision" et "la réunion à Matignon doit être l'exception".
Quant à la communication gouvernementale, "à l'heure des chaînes d'information en continu et des réseaux sociaux, maîtriser le message adressé aux Français demande le plus grand professionnalisme et beaucoup de sang-froid. Je vous demande d'y veiller", écrit Manuel Valls.
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Thévenoud quitte le PS mais conserve son mandat de député
L'ex-secrétaire d'Etat Thomas Thévenoud, appelé par le PS à "tirer les conséquences" de ses déboires fiscaux, a annoncé lundi soir qu'il quittait le Parti socialiste mais ne démissionnait pas de son mandat de député, dans une déclaration à l'AFP.
"Après m'être entretenu ce lundi soir avec Jean-Christophe Cambadélis, j'ai décidé de me mettre en retrait du Parti socialiste et donc du groupe SRC à l'Assemblée nationale (...) Mais je veux rappeler que l'enchaînement de négligences choquantes qui m'ont placé dans cette situation ne fait pas de moi un fraudeur (...) Mes électeurs de Saône-et-Loire seront mes seuls juges" lors des législatives de 2017, écrit-il.
"Je comprends la déception et la colère de celles et ceux qui, militants du Parti socialiste, sympathisants de gauche, électeurs de Saône-et-Loire, m'ont fait confiance. Je leur présente mes excuses", ajoute l'élu de 40 ans, contraint à la démission de son poste de secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, neuf jours seulement après sa nomination, pour non-paiement de ses impôts pendant plusieurs années.
M. Thévenoud dit avoir "réglé à ce jour l'ensemble de (ses) impôts avec, comme tout contribuable dans cette situation, l'intégralité des pénalités de retard".
"Je n'ai jamais fait l'objet d'aucune information judiciaire, d'aucune mise en examen, d'aucune condamnation. Si j'ai manqué à mes obligations fiscales, je n'ai jamais commis aucune infraction pénale", souligne-t-il.
Sa "mise en retrait", ajoute M. Thévenoud, "intervient dans l'attente des observations de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publiquequi examine en ce moment (ses)revenus et (son) patrimoine en tant que député de Saône-et-Loire". "On verra alors que la politique ne m'a jamais enrichi", clame-t-il.
L'élu de Saône-et-Loire "demande maintenant à celles et ceux qui, depuis plusieurs jours, participent à l'acharnement médiatique de respecter (sa) famille, (sa) femme et (ses) filles".
Alors qu'à droite comme à gauche, de nombreuses voix se sont élevées lundi pour demander à Thomas Thévenoud la démission de son mandat de député, son épouse a été "mise en congé, sans traitement" jusqu'au 30 septembre de son poste de chef de cabinet du président du Sénat.
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Un nouveau gouvernement annoncé mardi pour sortir d'une crise politique sans précédent
PARIS, 26 août 2014 (AFP) - Sortir d'une des pires crises de la Ve République: c'est l'enjeu de la formation mardi du nouveau gouvernement Valls qui aura la lourde tâche d'assumer, devant une majorité plus divisée que jamais, le cap économique fixé par François Hollande.
François Hollande et Manuel Valls devraient mettre la dernière main à cette nouvelle équipe lors d'un déjeuner à l'Elysée à 13h00. M. Hollande souhaite un "gouvernement de clarté" sur la "ligne et les comportements", a expliqué l'Elysée mardi. "Ce ne sera pas un grand remaniement", a prédit mardi matin le porte-parole de la précédente équipe, Stéphane Le Foll.
Trois portefeuilles importants au moins changeront de titulaire: Économie, Éducation nationale, Culture, détenus jusqu'ici par Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti. Leur critique de la ligne économique a généré la plus grande crise politique du quinquennat, après les soubresauts suscités par la démission en 2013 de Jérôme Cahuzac, soupçonné de fraude fiscale.
Christiane Taubira (Justice), donnée partante par certains, devrait, elle, in fine rester au gouvernement.
Moins de cinq mois après la nomination de M. Valls à Matignon, les deux têtes de l'exécutif ont décidé de trancher dans le vif, lundi, le désaccord entre la ligne officielle - restaurer la compétitivité du pays en aidant les entreprises et en coupant dans les dépenses publiques - et la ligne alternative portée par les exclus, hostiles à "la réduction à marche forcée des déficits publics".
Après MM. Montebourg et Hamon, Aurélie Filippetti a expliqué les raisons de son départ mardi matin. Le rôle de la gauche est, pour elle, de "porter une politique économique alternative" à celle "menée partout en Europe et qui conduit à une impasse". Pour autant, les trois ministres ne souhaitaient pas "un changement complet, radical" de cap mais "une répartition un peu différente des efforts" en faveur du pouvoir d'achat, selon elle.
La décision du tandem de l'exécutif, déterminé à imposer son autorité, survient alors que François Hollande, mais aussi Manuel Valls, sont englués dans l'impopularité, selon les sondages, sur fond de marasme économique persistant: une croissance à l'arrêt au premier semestre et un chômage au plus haut. Les chiffres mensuels dévoilés mercredi devraient à nouveau être mauvais.
"D'accord sur le fond" avec le trio des bannis, le député PS Henri Emmanuelli, figure historique de la gauche du PS connu pour sa liberté de ton, a lui-même jugé inévitable ce remaniement après le "show médiatique" de ces derniers jours.
Après l'acte d'autorité posé par le tandem exécutif, la logique voudrait que la gauche du PS, et plus largement le mouvement des "frondeurs", parmi lesquels des proches de Martine Aubry, ne soient pas représentés au gouvernement. Autant dire que la majorité parlementaire du gouvernement risque de s'effriter dangereusement, malgré les déclarations de loyauté de Benoît Hamon et Aurélie Filippetti.
- Des doutes sur la majorité à l'Assemblée -
Sauf coup de théâtre, les écologistes d'EELV ne seront pas non plus présents en tant que tels dans le gouvernement Valls II. Pour leur numéro un, Emmanuelle Cosse, "les conditions sont encore moins réunies aujourd'hui qu'en avril". Mais certains parlementaires écologistes, tels Jean-Vincent Placé, Barbara Pompili et François de Rugy, avaient amèrement et publiquement regretté le départ du gouvernement lors de la nomination de Manuel Valls.
Seuls les radicaux de gauche du PRG semblent certains de rester associés à l'action gouvernementale, comme dans la précédente équipe dans laquelle ils avaient trois représentants. Leur dirigeant, Jean-Michel Baylet a été reçu mardi matin une nouvelle fois par M. Valls.
A l'Assemblée nationale, le groupe PS et apparentés compte 290 députés, celui du PRG et apparentés, 15, alors que la majorité absolue est de 289. Mais cette crise politique nourrit les doutes quant à la pérennité d'une majorité acquise à François Hollande et Manuel Valls, qui a déjà eu à déplorer jusqu'à 41 défections parmi les parlementaires socialistes sur le programme d'économies présenté en avril.
L'UMP, par la voix de son secrétaire général intérimaire Luc Chatel, n'appelle pas à la dissolution de l'Assemblée nationale, réclamée à cor et à cri par le Front National.
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Maisons, comptes en banque... le patrimoine des 38 ministres
In LIBERATION — 12 avril 2013
Matignon a rendu public l'inventaire des biens des membres du gouvernement.
Lundi, l'ensemble des membres du gouvernement ont rendu public leur patrimoine, mis en ligne par Matignon. Première étape de l'opération transparence annoncée mercredi par François Hollande et qui devra concerner, à terme, «les parlementaires, les responsables des grands exécutifs locaux et les dirigeants des grandes administrations». Une haute autorité «totalement indépendante» sera ensuite chargée de contrôler «les déclarations de patrimoine mais aussi les déclarations d’intérêts des membres du gouvernement».
Alors qu'un certain nombre d'élus, y compris à gauche, se montraient critiques avec cette proposition, plusieurs ministres avaient devancé l'appel en publiant sur leur blog ou via des déclarations aux médias, leur patrimoine. Un exercice auxquels se sont livrés d'autres élus de tous bords, dont Laurent Wauquiez, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, non sans ironie.
Quant à François Hollande, il avait déjà publié son patrimoine au Journal officiel à son entrée à l'Elysée, le 11 mai 2012. Il disposait alors de biens immobiliers d’une valeur de 1,17 million d’euros et aucune valeur boursière ni collection diverse.
Le patrimoine des ministres par ordre protocolaire :
Jean-Marc Ayrault - Premier ministre
Patrimoine: 1 431 585,27 €
Immobilier 1 210 000 €
Une maison individuelle à Nantes 650 000 €
Une résidence secondaire à Sarzeau (Morbihan) 540 000 €
Un garage 20 000 €
Assurance-vie 97 618,36€
Comptes bancaires 82 733,13 €
Comptes à la Caisse d’Epargne, à la Société Générale et la Banque Postale.
Biens mobiliers 106 100 €
Véhicules 16 000 €
Combi Volkswagen 1 000 €
Citroën C4 15 000 €
Passif (prêts immobiliers et à la consommation restant à rembourser) 80 866,22 €
Laurent Fabius - Affaires étrangères
Patrimoine : 6 042 494 €
Immobilier 3 895 000 €
Un appartement à Paris 2 750 000 €
Une maison dans l’Ariège 680 000 €
Une maison en Haute- Normandie 465 000 €
Valeurs mobilières 34 240 €
Valeurs cotées 1 284 874€
Biens mobiliers 630 000 €
Assurance-vie 516 349 €
Comptes bancaires -24 820 €
Capital Préfonretraite 222 351 €
Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 515 500 €
Vincent Peillon - Education nationale
Patrimoine : 360 344 €
Immobilier : 800 000 €
Maison de 450 m2 acquise à Courances (Essonne) en 2012 650 000 €
Travaux : 150 000 €
Assurance-vie 11 000 €
Comptes bancaires 34 795 €
Biens mobiliers 15 000 €
Véhicule 10 000 € Peugeot 407 (2006)
Passif 510 451 € (prêt immobilier)
Christiane Taubira - Justice
Patrimoine : 440 147,38 €
Immobilier 266 107 €
Terrains en Guyane 196 107 €
Maison en Guyane 70 000 €
Assurance-vie
Mondiale Vivépargne 84 925,63 €
Comptes bancaires 65 214,75 €
Biens mobiliers 10 000 €
Automobile Hyundai (valeur d’achat en 2008) 13 000 €
3 vélos (valeur d’achat) 900 €
Pierre Moscovici - Economie et Finances
Patrimoine : 268 216,11 €
Immobilier 200 000 € appartement de 125 m2 à Montbéliard, acheté en 1999 : 200 000 €
Valeurs mobilières 24 574,97 €
Compte titre à la Société générale 17 000 €
Assurance vie Société générale 7 574,97 €
Comptes bancaires 13 641,14 €
Biens mobiliers 30 000 €
Marisol Touraine - Affaires sociales et Santé
Patrimoine : 1 050 235,29 €
Immobilier 1 412 000 €
Copropriétaire de 3 appartements à Paris (Ve, XIIIe et XVe arrondissements) et d’une maison dans l’Yonne 1 092 000 €
Un appartement de 33 m2 à Paris (75005) 320 000 €
Comptes bancaires 4 363,29 €
Biens mobiliers 1 2 000 €
Automobile (Peugeot de 2008, valeur d’achat) 14 000 €
Passif (prêts immobiliers restant à rembourser) 392 128 €
Cécile Duflot - Logement et Egalité des Territoires
Patrimoine : 184 239,35 €
Immobilier 117 600 €
70 % d’une maison dans les Landes acquise en 2009 pour 168 000 euros
Comptes bancaires et livrets 133 812,88 €
Comptes courants 3 548,51 €
Livrets 130 264,37 €
Biens mobiliers 12 000 €
Véhicules 1 700 €
Renault Twingo (2009) 1 300 €
Renault 4 (2000) 400 €
Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 80 873,53 €
Manuel Valls - Intérieur
Patrimoine : 198 552,95 €
Immobilier 287 650 €
Un appartement à Evry d’une valeur 254 500 €
Travaux d’amélioration 30 000 €
Une part sur cent dans une SCI pour un appartement à Paris 3 150 €
Assurance-vie 239,66 €
Comptes bancaires et livrets 1 589,88 €
Compte courant 108,71 €
Livrets 1 481,17 €
Biens mobiliers 80 000 €
Des tableaux de son père, Xavier Valls
Passif (dont prêt immobilier restant à rembourser) 170 926,59 €
Nicole Bricq - Commerce extérieur
Patrimoine : 836 906,19 €
Immobilier 700 000 €
Un appartement de 38 m2 à Paris (75007)
Actions 498,88 €
82 actions du Crédit Agricole SA
Comptes bancaires et livrets 72 490,62 €
Compte courant 61 081,18 €
Livrets 11 409,44 €
Biens mobiliers 54 000 €
Automobile (Renault Mégane de 2009) 22 000 €
Passif (prêts travaux restant à rembourser) 12 083,31 €
Arnaud Montebourg - Redressement productif
Patrimoine : 1 432 364,12 €
Immobilier 1 161 000 €
Un appartement de 55 m2 à Paris (75020), don de ses parents, en nue-propriété, prix d’achat 525 000 €
Une place de parking à Dijon en nue-propriété 45 000 €
40 % d’un appartement de 890 000 € et de 133 m2 à Paris (75002), soit 356 000 €
Une maison à Montret (Saône-et Loire) 235 000 €
Comptes bancaires et livrets 331 420,89 €
Biens mobiliers 28 000 €
Automobile 407 Peugeot de 2007 7 400 €
Passif (prêts immobiliers restant à rembourser) 95 456,77 €
Delphine Batho - Ecologie, Développement durable et Energie
Patrimoine : 109 785,43 €
Comptes bancaires 16 085,43 €
Biens mobiliers 93 700 €
Michel Sapin - Travail, Emploi, Formation professionnelle et Dialogue social
Patrimoine : 2 151 019,79 €
Immoblier 2 070 000 €
Une maison à Argenton-sur-Creuse 350 000 €
Terres, bois, propriétés agricoles 590 000 €
Un appartement de 55 m2 à Paris (75007) 600 000 €
Une maison à Notre-Dame-de-Bellecombe 280 000 €
Une maison à l’Ile-d’Yeu (Vendée) 250 000 €
Biens mobiliers 146 000 €
Comptes bancaires 4 229,79 €
Véhicule 9 040 € Renault Clio 5 040 €
Bateau de pêche 4 000 €
Passif (prêt pour travaux restant à rembourser) 78 250 €
Jean-Yves Le Drian - Défense
Patrimoine : 593 421,54 € (+ deux voitures)
Immobilier :
Une maison à Guidel (Morbihan) avec 1 105 m2 de terrain 800 000 €
Comptes bancaires 31 304,85 €
Biens mobiliers divers 10 000 €
Véhicules Deux voitures (une Suzuki Wagon R de 2004 et une Lancia Ypsilon de 2012, valeurs non précisées)
Passif 247 883,31 €
Aurélie Filippetti - Culture et Communication
Patrimoine : 417 011,32 €
Immobilier Un appartement de 71 m2 à Paris 710 000 €
Comptes bancaires 10 801,82 €
Biens mobiliers divers Moins de 10 000 €
Passif 313 790,50 €
Geneviève Fioraso - Enseignement supérieur et Recherche
Patrimoine : 574 285 €
Immobilier 705 000 €
Une maison de 150 m2 à Vallonise (Hautes-Alpes) 250 000 €
50 % en indivision d’une maison de 60 m2 à Chanac (Haute-Loire)
25 000 €
50 % d’un appartement de 50 m2 à Paris 200 000 €
Local parlementaire à Grenoble 230 000 €
Comptes bancaires 26 478 €
Biens mobiliers divers 18 000 €
Véhicule Renault Twingo 8 000 €
Passif Remboursement de prêts 183 193 €
Najat Vallaud-Belkacem - Droits des femmes, porte-parole du gouvernement
Patrimoine : 106 740,14 €
Assurance vie 3 455,11 €
Comptes bancaires 80 785,03 €
Biens mobiliers 22 000 €
Véhicule Scooter 50 cm3 Piaggio 500 €
Stéphane Le Foll - Agriculture, Agroalimentaire et Forêt
Patrimoine 481 000 €
Immobilier 400 000 €
Une maison principale 250 000 €
Une maison individuelle 150 000 €
Valeurs mobilières Parts sociales Caisse d’Epargne 100 €
Assurance-vie 29 000 €
Comptes bancaires 41 600 €
Biens mobiliers divers 10 000 €
Véhicules Renault Clio (1994) 0 €
Moto BMW (2001) 300 €
Marylise Lebranchu - Réforme de l’Etat, Fonction publique et Décentralisation
Patrimoine : 742 110,21 €
Immobilier 645 000 €
Une maison à Morlaix (Finistère) 250 000 €
Une maison à Plougasnou (Finistère) 200 000 €
Un appartement à Morlaix (Finistère) 135 000 €
Une maison (en indivision) à Loudéac (Côtes-d’Armor) 60 000 €
Valeurs mobilières PEA 3 688,27 €
Comptes bancaires 88 565 €
Biens mobiliers divers 22 000 €
Véhicules 11 000 €
Renault Clio (2012) 9000 €
Bateau Bénéteau 2000 €
Passif 28 143,06 €
Victorin Lurel - Outre-Mer
Patrimoine : 1 133 829,09 €
Immobilier 912 500 €
Une maison principale en Guadeloupe 480 000€
Une case en Guadeloupe 40 000 €
Terrains agricoles 20 000 €
50 % d’un appartement à Paris 372500 €
Assurance-vie 7 500 €
Comptes bancaires 415 090,89 €
Biens mobiliers 85 000 €
Véhicule 607 Peugeot 5 000 €
Passif Remboursement de prêts 291 261,80 €
Sylvia Pinel - Artisanat, Commerce et Tourisme
Patrimoine : 277 886,12 €
Immobilier 144 000 €
Une maison, des bâtiments ruraux et 18 ha de terres dans le Tarn-et-Garonne
Comptes bancaires 119 379,48 €
Biens mobiliers 23 000 €
Véhicules Peugeot 407 17 400 € (à l’achat)
Passif Remboursement de prêts 25 893,36 €
Valérie Fourneyron - Sports, Jeunesse, Vie associative, Education populaire
Patrimoine : 715 103,11 €
Immobilier 860 000 €
Une maison individuelle à Rouen 400 000 €
Une maison individuelle à Saint-Brieuc 460 000 €
Comptes bancaires 100 800 €
Biens mobiliers 2 000 €
Véhicules 8 000 €
Renault Mégane 5 000 €
2 CV Citroën 3 000 €
Passif Remboursement de prêts 255 696,89 €
Bernard Cazeneuve - Budget
Patrimoine : 195 084,54 €
Immobilier 550 000 €
Une maison individuelle dans l’Oise
Comptes bancaires 27 496,32 €
Valeurs mobilières 30 000 €
Véhicule Renault 6 000 €
Passif Remboursements de prêts 418 411,78 €
George Pau-Langevin - Réussite éducative
Patrimoine : 1 068 313,12 €
Immobilier 830 000 €
Un appartement à Levallois-Perret 570 000 €
Une maison en Guadeloupe 260 000 €
Valeurs mobilières
Parts dans une société immobilière à Pointe-à-Pitre 80 000 €
Valeurs 10 000 €
Placements 17 055,77 €
Assurance-vie 1 173,21 €
Comptes bancaires 121084,14 €
Véhicules Renault Mégane Renault Clio Citroën C1 9000 €
Alain Vidalies - Relations avec le Parlement
Patrimoine : 726 799 €
Immobilier 600 000 €
Une maison dans les Landes 300 000 €
Bureaux à Mont-de- Marsan (30 % d’une SCI) 240 000 €
Bureaux à Mont-de- Marsan 60 000€
Valeurs mobilières 25 000 €
Placements 38 677 €
Assurance-vie 16 035 €
Comptes bancaires 37 087 €
Véhicule Renault Velsatis 10 000 €
François Lamy - Ville
Patrimoine : 601 614 €
Immobilier 630 000 €
Maison individuelle à Palaiseau (Essonne) d’une surface de 170 m2 avec terrain de 5 000 m2
Assurance-vie 8 202 €
Comptes courants et livrets 18 992 €
Société générale 4 645 €
Livrets 14 347 €
Biens mobiliers 65 000 €
Véhicule Mini Cooper 8 500 €
Passif (dont deux prêts immobiliers pour la résidence principale d’un total de 117 517 € et prêt de trésorerie de 11 563 €)
129 080 €
Thierry Repentin - Affaires européennes
Patrimoine : 647 370 €
Immobilier 740 000 €
Une maison individuelle de 350 m2 à Saint-Alban-Leysse (Savoie) 650 000 €
Un appartement de 50 m2 à Bassens (Savoie) 90 000 €
Comptes courants et livrets 3 901 €
Crédit agricole 2 940 €
Caisse d’épargne 500 €
Banque postale (CCP et livret A) 461 €
Biens mobiliers 109 000 €
Véhicules 13 500 €
Renault Scénic 8 500 €
Renault Laguna 5 000 €
Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 219 031 €
Michèle Delaunay - Personnes âgées et Autonomie
Patrimoine : 5 244 126,55 €
Immobilier 2 810 000 €
Deux immeubles à Bordeaux 1 510 000 €
Un immeuble à Arcachon 1 000 000 €
50% d’un immeuble à Hossegor 300 000 €
Comptes bancaires et livrets 887 698,88 €
Valeurs cotées 1 101 127,48 €
Assurances-vie 201 300,19 €
Biens mobiliers 225 000 €
Véhicules (deux BMW (1998 et 2004) et une Lancia Ypsilon) 19 000 €
Benoît Hamon
Economie sociale et solidaire, Consommation
Patrimoine : 169 904,38 €
Immobilier 117 629 €
Valeur au 12 juillet 2012 de l’appartement de 62,91 m2 acquis à Brest le 31 octobre 2010 pour un prix de 111 1974 €.
Comptes bancaires et livrets 47 450,64 €
Comptes LCL 5 701,4 €
Livrets 41 749,24 €
Valeurs (cotisations versées au fonds de retraite volontaire des députés européens, période 2004-2009) 61 067,74 €
Véhicule Opel Corsa (2006) 4 600 €
Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 60 843 €
Dominique Bertinotti - Famille
Patrimoine : 421 002,29 €
Immobilier 212 850 €
Propriétaire en indivision (43 %) d’un appartement de 46 m2 dans le IVe arrondissement de Paris, d’une valeur de 495 000 euros.
Assurance-vie 112 346,27 €
Comptes bancaires 81 806,02 €
Compte courant 14 664,84 €
Livrets 67 141,18 €
Biens mobiliers (estimation personnelle) 14 000 €
Marie-Arlette Carlotti - Personnes handicapées, Lutte contre l’exclusion
Patrimoine : 611 485,03 €
Immobilier 610 000 €
Un appartement à Marseille 270 000 €
Une maison individuelle dans l’Hérault 240 000 €
Un appartement en Haute-Corse 100 000 €
Valeurs cotées 2 572,70 €
EADS - BNP Paribas (épargne salariale) 917,70 €
Efindex - France Crédit Coopératif 1 655 €
Assurance-vie 39 979,89 €
Comptes bancaires 22 932,44 €
Véhicules 6 000 €
Smart fortwo 3 000 €
Toyota RAV 4 (8 CV) 3 000 €
Passif(prêt immobilier restant à rembourser) 70 000 €
Pascal Canfin - Développement
Patrimoine : 544 080,67 €
Immobilier 540 000 €
Appartement à Paris acquis en juillet 2012 pour 540 000 euros (suite à la vente d’un autre appartement acquis en 2002) Valeurs mobilières 5 820 €
Parts sociales dans la scop Alternatives Economiques : 3 820 €
Parts sociales dans deux librairies dans la Nièvre : 2 000 €
Assurance-vie 2 760 €
Comptes bancaires 25 200 €
Valeurs 1 400 €
Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 31 099,33 €
Yamina Benguigui - Francophonie
Patrimoine : 283 047,03 €
Valeurs mobilières 75 000 €
39,6 % de la société de production Elemiah
Valeurs cotées en Bourse et placements divers 80,45 €
Assurance-vie 192 767,74 €
LCL 95 556,74 €
Skandia 97 211 €
Comptes bancaires 198,84 €
Valeurs (meubles, collections, objets d’art, bijoux, or, pierres précieuses) 15 000 €
Frédéric Cuvillier - Transports, Mer et Pêche
Patrimoine : 665 725,56€
Immobilier 590 000€
Maison principale Boulogne sur Mer, permanence d’élu de Portel, maison individuelle à Saint Martin Boulogne et un appartement à Marrakech.
Valeurs cotées 94 965,38€
Assurances vies 49 500€
Comptes bancaires 226 236,77€
Valeurs 10 000€
Véhicules Renault Clio et Peugeot 206 Non cotées
Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 304 976,59€
Fleur Pellerin - PME, Innovation et Économie numérique
Patrimoine : 528 611,73 €
Immobilier 444 000 €
Valeurs 70 250 €
Comptes bancaires 5 893,73 €
Véhicule (Citroen C3) 11 000 €
Passif (prêts restant à rembourser) 2 532 €
Kader Arif - Anciens combattants
Patrimoine : 633 557,38 €
Immobilier 740 000 €
Comptes bancaires 64 410,97 €
Valeurs 30 000 €
Véhicules 17 050 €
Passif 217 903,59 €
Anne-Marie Escoffier - Décentralisation
Patrimoine : 371 041,39 €
Comptes courants et livrets 81 374,84 €
Biens mobiliers 275 000 €
Véhicule Toyota Yaris 17 000 €
Passif (prêt restant à rembourser) 2 333,45 €
Hélène Conway-Mouret - Français de l’étranger
Patrimoine : 762 700 €
Immobilier 610 000 €
Assurance vie 104 234 €
Comptes et livrets 37 466 €
Biens mobiliers 11 000 €
Guillaume Garot - Agroalimentaire
Patrimoine : 603 586 €
Immobilier 486 938 €
Appartement de 78 m2 à Laval 140 000 €
50% d’un appartement à Paris 253 000 € Maison en nue-propriété en Mayenne 93 938 €
Assurance-vie 36 202 €
Comptes bancaires 127 569€
Biens mobiliers 18 000€
Véhicule 7 400€
Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 72 523 €
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Attentats du Drakkar - 1983
Attentat du Drakkar : qui a tué les paras français de Beyrouth en 1983
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Le PCF lance avec le FG une "campagne nationale contre l'austérité"
PARIS, 21 nov 2012 (AFP)
Le Parti communiste français (PCF) lance avec le Front de gauche (FG) une "grande campagne nationale contre l'austérité" accompagnée de meetings, de réunions publiques et de "votations citoyennes", a annoncé mercredi le PCF.
"En France, des salariés, les organisations syndicales ne baissent pas les bras. Des citoyens, des économistes, des pans entiers de notre société n'acceptent pas l'idée que la gauche va de nouveau se fracasser contre ce mur de la finance. C'est aussi vrai en Europe", déclare le PCF dans un communiqué.
"C'est en pensant à ces forces disponibles que nous proposons une grande campagne nationale sur le thème +l'alternative à l'austérité, c'est possible+", ajoute-t-il.
"Nous proposons une implication citoyenne très large : grand meeting national de lancement avec une série de réunions publiques en régions, organisation de votations citoyennes, de marches contre l'austérité, assemblées, ateliers législatifs, journées de mobilisation sur des questions précises permettant de faire la démonstration que des solutions existent", annonce le PCF.
"Nous allons proposer des mesures plus justes socialement et bien plus efficaces économiquement", ajoute le parti communiste, une des principales composantes du Front de gauche.
"L'objectif politique pourrait se résumer à une idée : dans six mois, nos concitoyens qui se retrouvent dans des valeurs de gauche seront-ils résignés, abattus, où au contraire dans un esprit de combativité contre l'austérité, mobilisés pour obtenir un changement de cap au nom de ceux qui ont fait le choix du changement ?", conclut le PCF.
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Mélenchon : les emplois d'avenir, une "nouvelle forme de précariat"
PARIS, 29 août 2012 (AFP) - Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche et ex-candidat à la présidentielle, a vu mercredi dans les emplois d'avenir voulus par François Hollande "la création d'une nouvelle forme de précariat".
"C'est très mal calculé", a estimé sur France Info l'ex-candidat du Front de gauche (11,1%) à propos du projet de loi examiné mercredi en Conseil des ministres, visant à la création d'emplois aidés pour jeunes de 16-25 ans sans qualification.
Les emplois jeunes de la période Jospin (1997-2002) étaient "sur cinq ans", a relevé celui qui était alors au PS et au gouvernement. Selon lui, "ça change tout !".
Là, on organise "une nouvelle forme de précariat", avec des contrats de un ou trois ans, a accusé l'eurodéputé. Or "quelqu'un qui n'a pas de qualification ne se forme pas en un an". "Il faut, dans les décrets d'application, complètement recibler ça pour donner de la stabilité" aux jeunes embauchés, selon lui.
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Nucléaire: les déclarations d'Arnaud Montebourg, c'est "la ligne rouge" (Bove)
SAINT-NAZAIRE, 28 août 2012 (AFP) - L'eurodéputé EELV José Bové a estimé mardi que les déclarations du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg sur le nucléaire étaient une "ligne rouge" nécessitant un recadrage du Premier ministre sur la ligne politique qu'entend suivre le gouvernement.
"Pour moi les déclarations d'Arnaud Montebourg, c'est une ligne rouge, là-dessus il va falloir être très clair: c'est au gouvernement et au Premier ministre d'assumer sa responsabilité pour que les engagements qui ont été pris au moment de l'élection présidentielle soient tenus", a déclaré M. Bové lors d'une manifestation de soutien aux opposants du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).
"On a besoin que les choses se recadrent parce que quand j'entends M. Montebourg, M. Valls, quand j'entends y compris le Premier ministre sur les gaz de schiste qui a été ambigu, je crois qu'il va falloir que les choses soient recadrées de manière très claire", a estimé M. Bové, alors que 150 tracteurs et plusieurs centaines de manifestants protestaient devant le palais de justice de Saint-Nazaire.
M. Montebourg a notamment estimé que le nucléaire serait "une filière d'avenir".
"Les gens ont voté pour un changement de majorité, ils n'ont pas voté pour qu'on revienne à une logique de développement du XXème siècle", a-t-il ajouté.
"Je dis au Premier ministre: Jean-Marc aie du courage pour changer de politique. Aujourd'hui on a une crise, elle ne se réglera pas par des vieilles recettes du XXème siècle: il faut reconvertir de manière massive l'économie par l'écologie, c'est comme ça qu'on va créer de l'emploi", a-t-il ajouté.
"On se bat aujourd'hui contre le nucléaire, on a un engagement de réduire de 75 à 50% (la part du nucléaire, ndlr), qui n'est pas sufffisant pour nous mais au moins c'est un premier pas", a estimé M. Bové. "Il faut qu'on continue à convaincre pour que demain les Français, comme les Belges, comme les Allemands comme la majorité des européens, décident de sortir du nucléaire".
Concernant la décision de baisser les prix du carburant, M. Bové a estimé qu'il s'agissait d'"une réaction à court terme". "Pourquoi pas si ça peut soulager, le problème c'est que ça va poser le problème de fond: on a des voitures qui consomment énormément, des moyens de transport qui ne sont pas adaptés à la nouvelle donne qui est que on a atteint le seuil de production mondial et donc, forcément il faut changer de modèle", a-t-il estimé.
"A court terme, qu'on aide les gens c'est quelque chose de normal, mais à moyen terme, il faut complètement changer le mode de transport", a-t-il encore souligné.
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Les sujets de friction au sein de la majorité depuis 100 jours
Europe, nucléaire, cannabis, gaz de schiste, Roms, liberté de vote au Parlement... Les sujets de friction entre le PS et ses alliés, en particulier les écologistes d'EELV, n'ont pas manqué durant les cent premiers jours du quinquennat de François Hollande.
EUROPE
C'est sans doute le principal sujet de crispation au sein de la majorité. Des parlementaires d'EELV, mais aussi de la gauche du PS, veulent s'opposer au Traité européen qui sera présenté au Parlement en octobre. Ils invoquent le droit à débattre "en toute liberté" et le respect entre partenaires.
Mais le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et la Première secrétaire du PS Martine Aubry, appellent à serrer les rangs par solidarité gouvernementale pour offrir le vote le plus large possible à François Hollande afin de peser sur la scène européenne. Mme Aubry a même appelé les récalcitrants à s'interroger sur leur présence au gouvernement.
PARLEMENT
EELV, qui bénéficie de groupes parlementaires à l'Assemblée et au Sénat grâce à son accord électoral avec le PS, a, dès le début de la législature, vu sa marge de manoeuvre parlementaire réduite par le ministre PS des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, qui lui a reconnu la "liberté d'expression" mais pas de "vote". Face au tollé, le ministre était ensuite revenu en arrière mais la querelle sur le traité européen montre que les parlementaires écologistes n'ont pas encore trouvé toute leur place dans la majorité.
NUCLEAIRE
La question du nucléaire avait déjà envenimé les discussions en vue d'un accord électoral entre le PS et EELV fin 2011 et pollué le début de campagne de François Hollande. Le plaidoyer du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg en faveur de cette "filière d'avenir" a ravivé la querelle lundi. La promesse de M. Hollande de réduire de 75 à 50% la part du nucléaire à l'horizon 2025 reste cependant toujours d'actualité, selon le PS.
GAZ DE SCHISTE
C'est un autre sujet de tension entre socialistes et écologistes. Les deux alliés sont d'accord pour continuer d'interdire la prospection de gaz de schiste par fracturation hydraulique, la seule technique qui existe ce jour. Mais Jean-Marc Ayrault avait semé le trouble en lançant le 22 août que le débat sur le gaz de schiste n'était "pas tranché".
Les écologistes s'étaient déjà émus du sort de Nicole Bricq, qui partageait les positions d'EELV sur le gaz de schiste et les forages au large de la Guyane, et avait dû quitter au bout de quelques semaines le ministère de l'Environnement pour reprendre le maroquin du Commerce extérieur.
La conférence environnementale du 14 septembre devrait permettre de clarifier les choses.
CANNABIS
À peine nommée ministre du Logement et à quelques jours du premier tour des élections législatives, Cécile Duflot, qui était encore secrétaire générale d'EELV, s'est attirée les foudres de l'opposition mais aussi de la majorité en rappelant la position de son parti en faveur d'une dépénalisation du cannabis, à laquelle est opposé François Hollande.
ROMS
Les démantèlements de campements de Roms cet été, sous la houlette du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, ont semé le trouble dans la majorité. Ces opérations "contredisent brutalement une des promesses" de François Hollande de ne "pas expulser de familles Roms sans leur apporter de proposition de relogement", a dénoncé EELV le 9 août. Le Parti de gauche avait, lui, dénoncé un gouvernement "dans les pas" du précédent.
Lundi, après un démantèlement à Evry (Essonne), dans la ville de M. Valls, Mme Duflot a souligné qu'il était intervenu avant même l'entrée en vigueur, prévue mardi, d'une circulaire qui permettrait selon elle "de ne pas envisager des démantèlements" (de camps de Roms, ndlr) "sans solutions".
PUBLICITE
Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a jeté un pavé dans la mare la semaine dernière en évoquant la possibilité que le gouvernement revienne sur la suppression de la publicité après 20H00 à la télévision publique pour des raisons financières. Sa collègue de la Culture Aurélie Filippetti l'avait désavoué dès le lendemain, en assurant que cette proposition n'avait "pas été retenue par le gouvernement".
REDEVANCE SUR LES ORDINATEURS
Début juillet, les deux mêmes ministres s'étaient opposés, mais cette fois concernant une idée de Mme Filippetti d'assujettir les ordinateurs personnels à la redevance TV. Quelques jours plus tard, Jérôme Cahuzac, l'avait démentie fermement: "cette suggestion n'est pas reprise par le gouvernement".