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Arnaque - Page 4

  • Les affaires de Jean-Christophe Cambadelis - wiki

    Affaire du doctorat

    Dans un ouvrage publié en septembre 201410, le journaliste Laurent Mauduit accuse Jean-Christophe Cambadélis d'avoir obtenu de manière frauduleuse un doctorat de troisième cycle, soutenu en 1985 à l'université Paris VII, sous la direction du professeur Pierre Fougeyrollas. L'usurpation résiderait dans le fait qu'il ne disposerait d'aucun des diplômes lui permettant de s'inscrire en doctorat, n'étant titulaire ni d'une licence, ni d'une maîtrise ou d'un DEA. Jean-Christophe Cambadélis dément, évoquant une dérogation de l'université Paris-VII tout à fait usuelle. L'université Paris-VII a de son côté démenti toute irrégularité.

    Selon Laurent Mauduit, l'inscription aurait été permise par la complicité du professeur Pierre Fougeyrollas – lui-même membre de l'OCI – et par la production d'un faux diplôme universitaire11,12. La thèse de Jean-Christophe Cambadélis, intitulée Bonapartisme et néocorporatisme sous la Ve République, révèlerait de fortes lacunes scientifiques et des soupçons de plagiat, selon les seules premières pages numérisées par Laurent Mauduit13. Ce dernier assure également que Jean-Christophe Cambadélis aurait plagié l'essentiel du texte de son premier livre, Pour une nouvelle stratégie démocratique (1986). Cette thèse universitaire – que Laurent Mauduit apprécie comme très médiocre et« reprenant sans distance ni nuances » les analyses « frustes » et « sectaires » des lambertistes – ainsi que ce livre, auraient aidé Jean-Christophe Cambadélis à s'affirmer au sein du Parti socialiste, qu'il venait d'intégrer. Cette interprétation est discutée, aucune condition de diplôme n'étant nécessaire à l'accession à des postes de responsabilités comme en attestent d'autres biographies de dirigeants du PS.

    Jean-Christophe Cambadélis a pour sa part démenti les accusations de Laurent Mauduit11, produisant à l'appui de ses dires quatre fac-similés (pdf) : de dispense de maitrise du 3 mai 1983, sur avis du Conseil scientifique du 2 mai 1983 (avis non produit) ; d'attestation d'obtention du DEA de sociologie (attestation en date du 3 décembre 1984, diplôme obtenu en juin 1984) ; du rapport du directeur de thèse (28 mai 1985) ; enfin du procès-verbal (26 juin 1985) de soutenance de cette thèse14.

    Cependant, selon Mediapart15 loin d'apporter un véritable démenti, ce communiqué révèlerait de nouvelles zones d'ombres sur le cursus universitaire de Jean-Christophe Cambadélis. Ce dernier a produit devant les écrans le 21 septembre dans l'émission C' politique son mémoire de DEA et un relevé de notes. Les documents produits par Jean-Christophe Cambadélis tendent à attester qu'il est parvenu à réaliser sa thèse en moins d'un an après son DEA, entre juin 1984 et mai 19853. Ce délai constituait le minimum légal (année universitaire 1984/1985 après le DEA), puisqu'il fallait alors en principe au minimum deux ans et maximum trois ans (année de DEA comprise) pour produire une thèse de troisième cycle en sciences humaines16.

     

    Affaire Agos

    Article détaillé : affaire Agos.

    Poursuivi pour recel d'abus de biens sociaux dans l'affaire Agos – Agos est une société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés – car il a bénéficié d'un emploi fictif entre 1993 et septembre 1995 lui ayant rapporté plus de 442 000 francs (environ 67 382 euros), Jean-Christophe Cambadélis est mis en examen en novembre 199617,18. Il est condamné en janvier 2000 à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs (environ 15 244 euros) d'amende par le tribunal correctionnel de Paris19,20.

     

    Affaire de la MNEF

    Article détaillé : affaire de la MNEF.

    Quand éclate l'affaire de la MNEF21, les médias pointent du doigt les liens connus entre l'imprimerie Efic et le député socialiste. Les enquêtes concluront, en effet, sur un système de fausses factures mis en place notamment par l'intermédiaire de cette imprimerie22. Jean-Christophe Cambadélis sera condamné dans le cadre d'un autre volet de ce scandale.

    Jean-Christophe Cambadélis est mis en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance dans l'affaire de la MNEF. Il est soupçonné d'avoir bénéficié d'un emploi fictif au sein de la mutuelle étudiante MNEF entre 1991 et 1995, pour lequel il aurait touché 620 500 francs (94 580 euros) d'une filiale de la MNEF, au titre d'une activité permanente de conseil23, comme l'explique Libération : « De 1991 à 1993, c'est en qualité de « sociologue » que Jean-Christophe Cambadelis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par la Mutuelle interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la Mnef. Cambadelis était alors député, avec revenus afférents. Non réélu en 1993, il reçoit jusqu'en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF, en tant qu'administrateur « chargé des contacts auprès des ambassades ou des universités ». » Seuls « trois documents manuscrits » auraient attesté du « travail » du député24.

     

    Le 2 juin 2006, reconnu « coupable de recel d'abus de confiance », il est condamné à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende par la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. Cette peine n'est pas assortie de période d'inégibilité25.

  • Mitterrand, l’homme qui a ruiné la France

    Article publié le 25.07.2015

    Par Antonin Bruniquel - http://lesobservateurs.ch/

     

    Un petit rappel du passé et des quatorze années de pouvoir de François Mitterrand ! Sacré Tonton… Pour ne pas l’oublier car l’Histoire ne s’efface jamais !

    Le sublime Mitterrand a pu tout se permettre. Si la presse parlait, elle, elle risquait de gros problèmes et ses journalistes avaient peur (Jean-Edern Hallier n’a-t-il pas été assassiné par une mauvaise chute en vélo sans témoin pour avoir voulu révéler l’existence de Mazarine ?).

    C’est du passé, mais qu’on ose encore le citer en exemple !

    Il ne faut surtout pas oublier qu’il a « demandé » (et obtenu) le changement de l’itinéraire du TGV dans la Drôme afin de protéger la maison à Marsanne de son ami Henri Michel, le château La Borie dont un des actionnaires était Roger Hanin son beau-frère, ainsi que des truffières appartenant à Mme Danielle Mitterrand du côté de Suze-la-Rousse.

    Ce changement a fait passer le TGV au-dessus du Rhône et a coûté au contribuable la bagatelle de 5 milliards de francs liés aux nouveaux ouvrages d’art (ce montant n’était que le devis initial, et ne comprend pas le surcoût).

    Mariette Cuvelier qui a mené la révolte anti déplacement du TGV connaît bien toute cette histoire. Un petit rappel concernant celui qui nous a tant escroqués pendant quelques années. Ce n’est qu’une petite partie de ce que l’on sait aujourd’hui, dont la presse aux mains de la gauche ne parle jamais, la partie émergée de l’iceberg oubliée dans la brume du mensonge permanent, et dont voici quelques-uns des faits et méfaits :

    faux évadé des camps allemands, Mitterrand a été membre de la Cagoule en 1935, antisémite et antirépublicain, ce mouvement est de tendance fasciste,

    sous-secrétaire d’État aux anciens combattants en 42, il a été décoré de la Francisque. L’ordre de la Francisque gallique est une décoration qui fut attribuée en tant que marque spéciale d’estime du maréchal Pétain par le gouvernement de Vichy en 1943. Il faut savoir que c’était valorisant, comme la Légion d’Honneur actuellement, et qu’il fallait la demander – contrairement à l’ordre de la Légion d’Honneur – et se faire parrainer,

    il en fut le récipiendaire numéro 2202, donc cela implique tout de même une certaine volonté et un certain désir…,

    il était ministre de l’Intérieur quand il a fait envoyer le Contingent en Algérie,

    il était Garde des Sceaux pendant la Bataille d’Alger, et c’est lui qui a organisé les bandes de barbouzes, ce qu’il reniera plus tard,

    il a organisé un faux attentat rue de l’Observatoire à Paris pour focaliser sur lui les regards de la presse,

    il a fait financer le PS par des pratiques frauduleuses (affaires Urba, Graco, et autres).

    il a appris qu’il avait un cancer de la prostate métastasé aux vertèbres lombaires quelques semaines avant les élections présidentielles de 1981, et n’a rien dit alors que l’aspiration à la fonction de chef d’État l’y obligeait, tout comme les fausses déclarations de fortune en omettant ses possessions en forêt de Tronçay (défiscalisables évidemment),

    il a fait nationaliser des banques et des industries françaises, obligeant la France à dévaluer sa monnaie trois fois de suite en quelques mois,

    il a fortement élevé le nombre des chômeurs en France,

    il a protégé un ancien collaborateur des nazis, son ami René Bousquet,

    il a protégé Bernard Tapie et l’a élevé au rang de ministre, et a plombé chaque contribuable de 2 500 francs sur 5 ans minimum,

    il entretenait sa maîtresse et sa fille adultérine cachées dans un appartement parisien appartenant à l’État, et les week-ends passés dans les palais de la République aux frais de celle-ci,

    il se rendait chaque Noël sur les bords du Nil aux frais de l’État et emmenait avec lui une soixantaine de personnes lors de ses déplacements.Il descendait tous les ans à l’Old Cataract (un hôtel somptueux sur le Nil) avec « sa petite famille »,

    il a augmenté la dette de la France de plus de 250 % durant sa mandature,

    il a fait racheter l’entreprise de son ami Roger-Patrice Pelat (déjà largement mouillé de recel de délit d’initié dans l’affaire Péchiney-Triangle), la société « Vibrachoc », par une société d’État pour cinq fois sa valeur réelle,

    il a obligé son médecin personnel à publier durant quatorze ans de faux certificats sur son état de santé (pauvre médecin, disparu lui aussi),

    il a couvert ses sbires gendarmes qui ont inventé une histoire de terroristes à Vincennes,

    il a totalement délaissé un de ses fidèles proches, François de Grossouvre, qui aurait fini par se suicider avec un 357 Magnum dans un bureau à l’Élysée…,

    il a affirmé qu’il ne savait rien sur la destruction à l’explosif d’un bateau de Greenpeace en Nouvelle-Zélande, pourtant organisé par les services secrets français et sur son ordre,

    il a mis sur écoute sans justification plus de 150 Français, dont Carole Bouquet et Jean-Edern Hallier … et il a osé affirmer à la télévision qu’il n’a jamais commis ce forfait.Curieusement, le capitaine de gendarmerie qui branchait « les fils » s’est lui aussi « suicidé »,

    les associations décomposées tenues par « tatie Danielle », et qui lui survivent, lourdement subventionnées par l’État, ou encore le fric donné aux amis comme Guy Ligier pour ses charrettes bleues (payées par la Seita et le Loto) : c’est encore « Tonton »,

    il a fait nommer un de ses fils à un poste de conseiller en Afrique,

    il a laissé tomber son ex premier ministre Pierre Bérégovoy qui allait tout déballer mais qui s’est «suicidé» lors d’une promenade un dimanche après-midi, avec l’arme de service de son garde du corps ! Curieux non ? Bérégovoy était redevable du copain de Tonton, toujours Roger-Patrice Pelat, qui aurait fait un infarctus mortel au moment où on allait lui poser les bonnes questions,

    son secrétaire ami François de Grossouvre qui se serait “suicidé” non sans s’être fracturé l’épaule durant la manœuvre et ses archives et ses biens disparus, sa veuve les attend toujours,

    Aujourd’hui nous payons ses erreurs.

    C’est ça la gauche angélique qui se veut donneuse de leçons, et qui a pourtant bien contribué aux résultats difficiles auxquels nous devons à présent faire face, avec notamment une dette colossale !

    On s’arrête là ?

  • René Dosière: "Manuel Valls doit rembourser le billet de ses enfants"

    In Challenge soir - 10.06.2015

    Le traqueur des dépenses superflues de l’Etat, c’est lui. Pour ChallengeSoir, le député socialiste René Dosière décrypte l’affaire Valls et invite le Premier Ministre à la transparence. Et à sortir son chéquier.

    La polémique sur le déplacement de Manuel Valls à Berlin pour assister à la finale de la Ligue des Champions prend de l’ampleur. Le Premier Ministre a-t-il commis une faute ?

    Manuel Valls affirme que c’était un déplacement professionnel et je n’ai aucune raison de ne pas le croire. Il a eu des contacts avec les dirigeants des fédérations et a fait du lobbying pour pousser la candidature de Michel Platini à la FIFA. Mais ce déplacement avait aussi un caractère privé puisque qu’il a emmené ses enfants. Selon les règles de la Cour des Comptes, si le président de la République ou le Premier Ministre utilisent les avions de la République pour un déplacement privé, ils doivent rembourser l’Etat sur la base des tarifs commerciaux. Manuel Valls devrait donc rembourser le prix des billets Paris-Berlin pour ses deux enfants.

    Un aller-retour en Falcon qui coûte près de 15.000 euros. N’est-ce pas choquant ?

    L’opinion publique est choquée mais elle doit savoir que si Manuel Valls avait utilisé un avion de ligne, cela aurait coûté plus cher au contribuable. Pour leurs déplacements, le Président et le Premier Ministre mobilisent des fonctionnaires, chargés notamment de leur sécurité. Surtout, un avion de la flotte gouvernementale doit les accompagner pour pouvoir les ramener à Paris, en cas d’urgence. Lorsqu’il était à l’Elysée, Nicolas Sarkozy utilisait des lignes régulières pour ses déplacements privés. Mais la Cour des Comptes l’avait averti que c’était plus coûteux pour l’Etat car un avion présidentiel voyageait à vide sur le même trajet. Prendre une ligne régulière, c’est du cinéma…

     

    Utiliser les moyens de l’Etat et rembourser, est-ce le meilleur système ?

    Oui, c’est ce que faisait François Fillon lorsqu’il était à Matignon. En 2009 et 2010, il avait effectué 7 déplacements privés avec la flotte gouvernementale et avait remboursé 6.955 euros.

    Comment empêcher les dérapages ?

    L’opinion publique n’accepte pas qu’on dépense 15.000 euros en utilisant les moyens de l’Etat, pour aller voir un match de foot, même si on rembourse une petite partie. Cela signifie que quand on est Premier Ministre, on ne fait pas de déplacement privé qui peut être jugé onéreux. C’est la dictature de l’opinion publique: à Matignon, on ne peut pas se payer ce genre de fantaisie. Car tout déplacement mobilise obligatoirement les gros moyens de protection de l’Etat, ce qui est d’ailleurs justifié: jamais nos dirigeants n’ont été autant en danger.

    Les ministres ont-ils fait des efforts d’économies sur les déplacements en avion ces dernières années ?

    Oui. La rupture est très nette. A l’Elysée, à Matignon et dans les ministères, le nombre d’heures de vols des avions mis à disposition par l’Armée de l’Air a baissé de moitié. Il y a une forte pression pour inciter les ministres à limiter les déplacements: leurs crédits budgétaires globaux ont baissé et ils doivent obligatoirement rembourser l’utilisation des avions à l’ETEC, un escadron du ministère de la Défense, qui facture l’heure de vol à un prix élevé.

  • 70 condamnés au Gouvernement ou au Parti Socialiste

    Jean-Noël Guérini, Conseil général PS des Bouches du Rhône a écrit:

    "Je pourrais envisager de démissionner lorsque tous les élus du PS condamnés définitivement, et ils sont nombreux malheureusement, auront également démissionné de toutes leurs fonctions exécutives. Cette règle doit être également appliquée à tous les élus socialistes mis en examen."

    "il y a 57 élus socialistes, maires de grandes villes, parlementaires ou présidents de conseils généraux, qui ont été mis en examen ou condamnés et qui continuent à occuper d'éminentes fonctions".

     

    ...Moi, Président de la République, je n’aurai pas autour de moi, à l’Elysée, de personnes jugées et condamnées, Petit rappel ...

    Déclaration  de François Hollande avant son élection,

    25 secondes de Malhonnêteté flagrante

     

    Voici donc la "République Irréprochable" à la mode socialiste

    Sont relevés des responsables PS en activité et élus CONDAMNÉS

     

    ADOLPHE Francis (PS) Placé en garde à vue en septembre 2014 pour « violences conjugales »

    ANDREONI Serge (sénateur PS) mis en examen pour complicité de trafic d'influence dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux.

    ANDRIEUX Sylvie (Député PS) condamnée aujourd'hui à 3 ans de prison dont deux avec sursis, à 100.000 euros d'amende et à 5 ans d'inéligibilité. Complicité d'escroquerie et détournement de fonds publics. Figaro

    ANNETTE Gilbert (PS)  Actuel Maire de Saint-Denis de la Réunion, ancien Député, condamné en 1996 à 200 000 francs d'amende, cinq ans de privation de ses droits civiques et trente mois de prison dont douze avec sursis pour corruption dans des procédures de marchés publics à la ville de Saint-Denis.

    ARAM Khadija, adjointe au maire de Trappes : abus de confiance. Condamnée le 27 avril 2011 à deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir promis contre rémunération, à des personnes en situation irrégulière des titres de séjour qu’elle n’a jamais obtenus, ainsi que cinq ans d’interdiction de droits civiques et civils.

    ARIF Kader (PS) Contraint fin 2014 à quitter son poste de Secrétaire d’Etat en raison de plusieurs affaires liées à l’attribution de marchés publics à ses proches.

    AYRAULT Jean Marc (Ministre PS) 1997 délit de favoritisme dans l’attribution d’un marché public. condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et 30 000 F d’amende pour avoir octroyé de décembre 1991 à décembre 1993, sans mise en concurrence, ni avoir recours à des appels d’offres et sans réaliser de contrat, le marché d’impression du journal municipal nantais, Nantes Passion, dont le budget d’impression s’élevait à 6 millions de francs par an.

    BENGUIGUI Yamina (PS): L’ex-Ministre Déléguée à la Francophonie, Yamina Benguigui, a été citée à comparaitre en décembre 2014 devant le Tribunal Correctionnel de Paris. Elle est en effet soupçonnée d'avoir fait des déclarations de patrimoine et d'intérêts incomplètes entre 2012 et 2014, alors qu'elle se trouvait au gouvernement. En gros, il lui serait reproché d’avoir dissimulé pour 430 000 € d’actions en Belgique.

    BERNADINI François (Maire PS) condamné en 2002 pour une ingérence, détournement de fonds publics, abus de confiance et abus de biens sociaux à 18 mois de prison avec sursis, 400 000F d'amende et cinq ans d'inéligibilité. L’Express

    BERTINOTTI Dominique (PS): L’ex-Ministre déléguée à la Famille sous le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault, Dominique Bertinotti, a été épinglée en janvier 2015 par un rapport de la Chambre Régionale des Comptes concernant la gestion d’un local municipal. Plus précisément l’Espace des Blancs-Manteaux dans le 4ème arrondissement parisien.

    BINET Erwann Député en Isère, rapporteur PS, condamné pour diffamation le 23 juillet 2013.

    BORDEAUX François Xavier (PS): Ancien dirigeant du PS bordelais condamné en 2011 pour abus de faiblesse

    BOURQUIN Christian (Conseil régional PS) condamné en 2012  à 2 mois de prison avec sursis pour délit de favoritisme (décédé 2014)

    BUCHET Pascal (Maire PS) condamné en 2012 pour harcèlement moral, après le suicide d’une de ses collaboratrices Libération

    CAHUZAC Jérôme (PS) Condamné sans peine ni inscription au casier judiciaire en 2007 pour avoir employé, entre juillet 2003 et novembre 2004, une femme de ménages philippine, sans papiers,  rémunérées en liquide pour 40hs mensuelles à 250€/mois. Et surtout : Affaire de fraude fiscale en cours... depuis Mars 2013.

    CAMBADELIS Jean-Christophe (Député PS de Paris)

    Pour recel d’abus de confiance Condamné en 2006 à 6mois de prison avec sursis et 20 000€ d’amende, dans l’affaire des emplois fictifs de la MNEF. Il  avait été rémunéré par la mutuelle proche du PS entre 1991 et 1995, à  hauteur de quelque 620 500 francs au titre d'une activité fictive de conseil.

    CATOIRE Gilles (PS) Maire de Clichy-La-Garenne (92) qui est visé par une plainte pour « détournement de fonds publics » en décembre 2013. En mars 2014, 4 adjoints au Maire et un Conseiller Municipal s'associent à cette plainte.

    CHAOUAT Yacine (maire adjoint PS) chargé de la médiation et condamné en 2011 en appel pour violences conjugales.

    CIOT Jean-David, le premier secrétaire fédéral et collaborateur de Guérini, mis en cause pour recel de détournement de fonds publics. Figaro

    CUVILLIEZ Christian  (Union de la gauche) condamné en 2003 par la Cour d'appel de Rouen à un an de prison avec sursis et à deux ans de suppression des droits civiques, civils et de famille pour détournement de fonds publics et recel.

    DALONGEVILLE Gérard (Maire PS) condamné faux en écriture et usage de faux, détournements de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme. Le Monde

    DELEBARRE Michel (PS): Ancien Ministre sous Mitterrand, condamné en 2005 dans l'Affaire des Ecoutes Téléphoniques.

    DELESSARD Monique   (Maire PS)  Condamnée ne 2010 à 15 mois de prison avec sursis et à une peine d’inéligibilité pour avoir marié illégalement l’ancien député-maire Jacques Heuclin, à l’article de la mort.

    DÉSIR Harlem (n°2 du PS Député européen) 1998 condamné à 18 mois de sursis   30 000 F  pour recel d'abus de biens sociaux De novembre 1986 à octobre 1987, il a reçu un salaire fictif mensuel de 10 500 francs de l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille. L'actuel n° 2 du Parti socialiste occupait la présidence de SOS-Racisme.

    DESTRADE Jean-Pierre (Conseiller Général PS)Condamné en 2005 à 3 ans de prison dont 2 avec sursis et 10.000 euros d’amende dans une affaire de trafic d’influence et d’escroquerie,  une peine couverte par sa détention provisoire.

    ECOCHARD Janine  (PS) ex-Vice-Présidente du CG des Bouches-du-Rhône Condamnée en 1998 dans l’affaire Urba sur le financement occulte du PS.

    EMMANUELLI Henri (PS) 1997 Condamné pour complicité de trafic d'influence dans l'affaire Urba Également mis en examen en 1998 dans le cadre de l'affaire Destrade de financement illégal du Parti socialiste. En 2005, il s'associe au NPS d'Arnaud Montebourg…

    FABIUS Laurent: a comparu en février et mars 1999 devant la Cour de justice de la République (CJR) pour homicides involontaires dans l’affaire du Sang contaminé. Le 9 mars 1999, Laurent Fabius est relaxé, la CJR soulignant tout de même que son action « a contribué à accélérer les processus décisionnels ».

    GAIA Robert (Député PS) du Var condamné en 2002 pour favoritisme.  (Libération)

    GAUDERON Jean, (PS), directeur général des services (DGS) de L'HaŸ-les-Roses, mis en examen pour recel d'abus de biens sociaux, détournement de biens publics et corruption.

    GERMAIN Jean Germain (PS): Maire PS de Tours, mis en examen en novembre 2013 pour «complicité passive de prise illégale d’intérêts». Plusieurs personnes de son entourage sont impliquées dans la même affaire. Il s’est suicidé plutôt que d’avoir à affronter son procès

    GOURIOU Alain (PS) Ancien Député, Maire et Vice-Président du CG des Côtes d'Armor, il a été reconnu coupable d'abus de confiance mais dispensé de peine en 2008.

    GRANIE Bernard (PS) Bouches du Rhône, condamné à 2 ans de prison ferme, 100.000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité pour corruption dans le cadre de marchés publics.

    GUÉRINI Jean-Noël (PS) ancien président du CG13 mis en examen en 2011 pour  prise illégale d’intérêts, trafic d’influence, association de malfaiteurs et complicité d’obstacle à la manifestation de la vérité

    HERVE Edmond (PS): Sénateur, condamné en 1999 pour manquement à une obligation de sécurité dans l'affaire du sang contaminé.

    HIDALGO Anne (PS)  condamnée en 2012 à 40 000 € d'amende pour infraction à la législation sur la durée du travail.

    HUCHON Jean-Paul (PS) pour prise illicite d'intérêts sur marchés publics en 2007, condamnation confirmée en appel en 2008. Délit commis dans le cadre de sa fonction de président de la Région Ile de France, dont il demande la reconduction aujourd'hui à ses électeurs.

    JIBRAYEL Henri (Député PS) intéresse la justice escroquerie et détournement de fonds publics.

    Figaro

    JOSSELIN Charles (PS): Ancien Ministre sous Lionel Jospin de 1997 à 2002 et Secrétaire d'Etat à plusieurs reprises, il a été reconnu coupable d'abus de confiance mais dispensé de peine en 2008.

    KALTENBACH Philippe (Sénateur Maire PS)mis en examen pour corruption active et passive, recel, complicité. Le Figaro

    KUCHEIDA Jean-Pierre, (Député-maire PS) et soutien de Hollande, mis en examen pour détournement de fonds publics

    LAIGNEL Michel (PS)condamné en 2005 à 2 ans de prison  avec sursis et 2ans d’inéligibilité  pour favoritisme, prise illégal d’intérêts et faux et usage de faux, en écriture publique

    LEBRETON Claudie (PS) Ancien Maire, Conseiller Régional de Bretagne, ancien Président du Conseil général des Côtes d'Armor, il a été reconnu coupable de prise illégal d'intérêts mais dispensé de peine en 2008.

    LAMDAOUI Faouzi (PS): Conseiller du Président à l’Elysée, il démissionne en décembre 2014 suite à une audition prochaine dans le cadre d’une affaire pour abus de bien sociaux.

    MAHEAS Jacques, (sénateur et maire PS) condamné définitivement en cassation en mars 2010 pour des faits de harcèlement sexuel datant de 2002.

    MAUROY Pierre décédé le 7 juin 2013 (Sénateur PS) condamné  à 20 000€   d’amende avec sursis pour abus de confiance et devra, avec Lyne Cohen-Solal et Bernard Masset, son ancien directeur de cabinet, rembourser 19 654€

    MELLICK Jacques (Maire PS) en 1996 condamné pour témoignage de complaisance dans l'affaire OM-Valenciennes L’Express

    MITTERAND Jean-Christophe : Fils de François Mitterrand, ex conseiller de son père à l'Elysée pour les affaires africaines, condamné en 2009 pour recel d'abus de bien sociaux.

    MONTEBOURG Arnaud (Ministre PS) ex ministre du Redressement productif, mis en examen en 2010 pour diffamation et condamné en 2012  pour injures par le TGI de Paris

    condamné le 17 décembre 2012 à verser 2.000€ de dommages et intérêts pour avoir porté atteinte à la présomption d'innocence du sénateur PS Jean-Noël Guérini.

    MOSCOVICI Pierre (Ministre PS) condamné pour atteinte au droit à l'image à une amende de  1220€ Libération

    NAVARRO Robert , (Cadre PS) dans l'équipe de campagne de François Hollande, objet d'une plainte du PS pour enrichissement personnel et bus de confiance , pour des frais personnels et des pizzas entre 2008 et 2010 pour 42.000 € ...Soutien de François Hollande à la primaire socialiste, il intègre son équipe de campagne durant l’été 2011.

    NOYES Jean-François (PS) mis en examen en 2012 dans le cadre de l'Affaire Guérini dont il était le directeur de cabinet pour association de malfaiteurs en vue de trafic d'influence et recel de trafic d'influence.

    PASTOR Jean-Marc (Sénateur PS) Notes de frais frauduleuses Médiapart révèle le 27 juin 2011 que le sénateur avait transmis à la trésorerie du Sénat deux factures de restaurant émises dans le Tarn, son département, pour un montant total de 2492 €. Il menace Médiapart de poursuites, produisant un faux communiqué de Gérard Larcher pour l’occasion, alors Président du Sénat, avant de se rétracter et de rembourser l’intégralité des notes de frais.

    PEZET Michel (PS): Ancien Député des Bouches-Du-Rhône, et actuel Conseiller Général du même département, condamné en 1998 pour recel de fonds utilisés [pour un financement politique].

    PRADILLE Claude (Sénateur PS) Condamné en 1995 à cinq ans de prison de ferme, cinq ans d’inéligibilité et 300.000 francs d’amende pour « faux et usage de faux, corruption, complicité d’escroquerie et subornation de témoins » dans une affaire où il était soupçonné d’avoir fait construire sa piscine sur des fonds publics de l’Office HLM du Gard - Libération

    PUIGMAL Eli  (Maire PS) Condamné en 2012 délit de favoritisme dans les conditions d’attribution de marché

    PUPPONI François, (Député PS) poursuivi pour abus de biens sociaux – Le Figaro

    REBSAMEN François Ministre Condamné à Dijon à 1 an d'inéligibilité en 2004 Le net a été très soigneusement nettoyé de tous les détails de ce scandale sauf ici

    ROYAL Ségolène (PS) condamnée  pour des licenciements abusifs datant de 1997  Libération/Figaro

    SANMARCO Philippe (PS): Ancien Député Socialiste des Bouches-Du-Rhône, condamné en 1997 pour complicité de trafic d'influence dans l'affaire du financement occulte du PS, l'Affaire Urba.

    SEVE Patrick (maire PS) tête de liste aux sénatoriales dans le Val-de-Marne, mis en examen, dans le cadre d'une enquête sur les marchés publics de sa commune (L’Haÿ les Roses), pour octroi d'avantages injustifiés et soustraction de fonds publics. 

    TAUBIRA Christine (ministre PS) condamnée le 27 septembre 2004 par le tribunal des Prud’hommes pour licenciement abusif, rupture abusive de contrat, et à verser 5300 euros après avoir exploité son ancienne employée Sylvia Edom – L’Express

    TARIKET Ibrahim (PS): Conseiller Mubnicipal de Clichy condamné à 5 ans de prison ferme pour agression.

    TEULADE René sénateur-maire PS d'Argentat (Corrèze), avait été condamné en juin 2011 à 18 mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende pour abus de confiance par le tribunal correctionnel de Paris. En octobre 2012, Hollande lui avait rendu hommage lors du Congrès de la Mutualité Française: "Je salue les présidents qui ont marqué l'histoire de votre organisation. René Teulade auquel je suis lié par une fidélité corrézienne (....)".

    THEVENOUD Thomas (PS) : ex Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangères et du Développement international, chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du Tourisme et des Français de l’Etranger, a été débarqué en septembre 2014 en raison «de problèmes de conformité avec les impôts» découverts après sa nomination par Matignon. Il souffrirait de "phobie administrative".

    VALLINI André (Sénateur PS ) Poursuivi pour Licenciement abusif et harcèlement moral par son attachée parlementaire avec qui il a fini par trouver un accord. A reçu une plainte contre X pour concussion et utilisation frauduleuse de fonds publics. Proche de François Hollande, cet ancien président de la Commission Outreau conseille le candidat socialiste sur les questions de justice.

    Cette liste n'est pas exhaustive évidemment

    Chaque jour qui passe amène un nouveau scandale de gauche

    Si vous voulez m'aider à la compléter, ou bien la corriger éventuellement,  je vous en remercie d'avance.

  • Paris sans le sou : les ravages de la gestion Hidalgo

    in : http://www.delanopolis.fr/


    C'est la dèche à Paris-Musées, l'établissement public en charge des musées municipaux gérés par la Ville de Paris. À tel point qu'au musée Carnavalet (IIIe), les agents sont obligés de subvenir aux besoins les plus élémentaires de leurs collègues vacataires. Bienvenue en 2014 dans la Ville lumière.

    Il faut dire que la gestion des ressources humaines à Paris-Musées est des plus erratique car on ne compte plus les personnels précaires (à la Ville on dit pudiquement vacataires) en poste depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois et qui n'ont pas encore signé de contrat. Juridiquement cela s'appelle du travail dissimulé. L'ancienne présidente de l'établissement, Anne Hidalgo, ancienne inspectrice du travail, appréciera sûrement. Elle va sûrement en dire deux mots à son successeur.... l'ancien syndicaliste Bruno Julliard !

    Conséquence de l'absence de ces contrats de travail, les agents vacataires ne sont, bien entendu, pas payés ce qui fait que certains d''entre eux sont dans une position extrêmement inquiétante. Mais dans les musées parisiens la solidarité n'est pas un vain mot, c'est pourquoi au musée Carnavalet, sous l'impulsion des représentants syndicaux, les agents se sont cotisés pour subvenir au besoin de leurs collègues. Une aide sous forme d'avance car les vacataires ont leur fierté. De plus les personnels de Paris-Musées, il faut bien le dire, ne roulent pas sur l'or.

    Qu’Hidalgo se rassure, elle qui adore combattre la misère du monde mais seulement sur le parvis de l'Hôtel de Ville. Les personnels des musées parisiens continuerons à venir en aide à leur camarade en détresse.

    voir aussi :

    http://daccgtculture.over-blog.com/article-les-personnels-du-musee-carnavalet-obliges-de-se-cotiser-pour-venir-en-aide-a-leurs-collegues-124993191.html

  • Cambadélis aurait usurpé une partie de ses diplômes

    PARIS, 17 septembre 2014 (AFP) - Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, aurait usurpé une partie de ses diplômes avant de présenter sa thèse, affirme le journaliste de Médiapart Laurent Mauduit dans un livre à paraître jeudi.

    "C'est du très grand n'importe quoi", a réagi auprès de l'AFP M. Cambadélis.

    Selon ce livre, intitulé "À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient" (Éditions Don Quichotte, en libraire jeudi), M. Cambadélis aurait obtenu son doctorat de troisième cycle de sociologie à Jussieu et soutenu sa thèse alors même qu'il n'avait pas les diplômes antérieurs requis. Médiapart en publie les bonnes feuilles mercredi.

    "En 1984, il n'a ni licence, ni maîtrise, ni, a fortiori, DEA", affirme le journaliste. Selon lui, M. Cambadélis parvient alors à faire fabriquer un "faux" dans une université parisienne et à s'inscrire à l'université de Paris VII-Jussieu, en disposant "d'un allié dans la place", Pierre Fougeyrollas, résistant communiste, sociologue et anthropologue venu enseigner à Jussieu. Celui-ci a rejoint "en 1974 l'OCI et s'est lié d'amitié avec Pierre Lambert", dirigeant de l'organisation trotskiste. M. Cambadélis a milité au sein de l'Organisation communiste internationale dans les années 1970.

    Selon l'auteur, qui fut aussi militant à l'OCI et dirigeant de l'Unef au milieu des années 1970, contrairement à ce qu'affirmait la biographie de l'actuel patron du PS sur le site internet Wikipédia (jusqu'à mercredi, celle-ci ayant été modifiée ce jour), sa thèse n'a pas été soutenue en 1987 mais en 1985 et le sujet de sa thèse ne porte pas sur "les mouvement sociaux sous la Ve République" mais s'intitule "Bonapartisme et néocorporatisme sous la Ve République".

    M. Mauduit ajoute qu"'en juin 1985, Cambadélis soutient sa thèse et obtient haut la main son doctorat". Le jury qui le lui accorde "présente cette singularité" de compter parmi ses membres Pierre Fougeyrollas mais aussi Gérard Namer, professeur de sociologie et universitaire socialiste avec lequel Cambadélis (...) a créé peu avant des sections Force ouvrière dans l'enseignement supérieur", soutient l'auteur.

     

    M. Mauduit relève que sur son site internet propre, M. Cambadélis ne fait aucune allusion à ce diplôme.

  • Juste avant les sénatoriales, les municipales reviennent hanter le PS marseillais

    MARSEILLE, 10 septembre 2014 (AFP) A 15 jours des élections sénatoriales, la gauche marseillaise voit ressurgir le mauvais souvenir de sa cuisante défaite aux municipales de mars avec le rejet possible de ses comptes de campagne, dont une version a été déposée hors délai.

    Dans un courrier adressé aux têtes de liste de la gauche --sept PS et un EELV-- dans les huit secteurs de la ville lors des dernières municipales, le rapporteur de la commission nationale des comptes de campagne prévient qu'il demandera à la CNCCFP le rejet de leurs comptes.

    En cause, selon ce courrier adressé à l'une de ces têtes de liste et que l'AFP a pu consulter, le dépôt au-delà de la date limite --le 30 mai-- de comptes rectificatifs pour les candidats de gauche. Aucune modification des comptes n'est possible après cette date, rappelle le rapporteur dans ce courrier.

    "D'après ce que j'ai compris, il y aurait eu une erreur du comptable dans le dépôt des comptes", a déclaré à l'AFP Jean-David Ciot, premier secrétaire de la fédération PS des Bouches-du-Rhône, précisant qu'une réunion était prévue vendredi entre les huit candidats et l'expert-comptable en question, qui est celui auquel fait habituellement appel le Parti socialiste.

    Pour les huit têtes de liste, l'enjeu est important: si leurs comptes sont rejetés, ils devront faire une croix sur le remboursement par l'Etat de quelque 500.000 euros, selon une source proche du dossier. La saisine automatique par la commission du juge de l'élection pourrait aussi entraîner leur inéligibilité pour une durée pouvant aller jusqu'à trois ans, et les obliger à quitter les mandats de conseillers municipaux ou communautaires qu'ils occupent depuis les municipales.

    Pour la sénatrice PS Samia Ghali, qui avait été en mars la seule candidate de gauche à conserver sa mairie de secteur, la révélation du courrier du rapporteur de la commission des comptes de campagne tombe en outre à un très mauvais moment, alors qu'elle est candidate à sa réélection dans 15 jours au Sénat.

    "Je souhaite préciser que le dialogue se poursuit avec le rapporteur de la commission nationale des comptes de campagne", a réagi de son côté dans un communiqué le député PS Patrick Mennucci, tête de file de la gauche en mars.

    Assurant de sa "parfaite bonne foi"  M. Mennucci a toutefois reconnu auprès de l'AFP un "problème technique", affirmant n'avoir lui-même pas reçu le courrier en question.

    "Le compte est toujours à l'instruction et la commission n'est en aucun cas engagée par les propositions du rapporteur. La proposition du rapporteur est vraiment débattue, et la décision sera prise à la majorité des membres", a réagi de son côté auprès de l'AFP la CNCCFP.

    Dans la grande majorité des cas toutefois, l'avis du rapporteur est suivi par la commission, qui a jusqu'au 30 novembre pour rendre sa décision.

     

    Le PS et son allié EELV, avec le député PS Patrick Mennucci comme chef de file, avaient essuyé une cuisante défaite, seule la sénatrice Samia Ghali ayant été réélue dans son secteur. Le maire UMP Jean-Claude Gaudin avait été réélu pour la quatrième fois à la mairie de la ville.

  • Thévenoud quitte le PS mais conserve son mandat de député

    L'ex-secrétaire d'Etat Thomas Thévenoud, appelé par le PS à "tirer les conséquences" de ses déboires fiscaux, a annoncé lundi soir qu'il quittait le Parti socialiste mais ne démissionnait pas de son mandat de député, dans une déclaration à l'AFP.

    "Après m'être entretenu ce lundi soir avec Jean-Christophe Cambadélis, j'ai décidé de me mettre en retrait du Parti socialiste et donc du groupe SRC à l'Assemblée nationale (...) Mais je veux rappeler que l'enchaînement de négligences choquantes qui m'ont placé dans cette situation ne fait pas de moi un fraudeur (...) Mes électeurs de Saône-et-Loire seront mes seuls juges" lors des législatives de 2017, écrit-il.

    "Je comprends la déception et la colère de celles et ceux qui, militants du Parti socialiste, sympathisants de gauche, électeurs de Saône-et-Loire, m'ont fait confiance. Je leur présente mes excuses", ajoute l'élu de 40 ans, contraint à la démission de son poste de secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, neuf jours seulement après sa nomination, pour non-paiement de ses impôts pendant plusieurs années.

    M. Thévenoud dit avoir "réglé à ce jour l'ensemble de (ses) impôts avec, comme tout contribuable dans cette situation, l'intégralité des pénalités de retard".

    "Je n'ai jamais fait l'objet d'aucune information judiciaire, d'aucune mise en examen, d'aucune condamnation. Si j'ai manqué à mes obligations fiscales, je n'ai jamais commis aucune infraction pénale", souligne-t-il.

    Sa "mise en retrait", ajoute M. Thévenoud, "intervient dans l'attente des observations de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publiquequi examine en ce moment (ses)revenus et (son) patrimoine en tant que député de Saône-et-Loire". "On verra alors que la politique ne m'a jamais enrichi", clame-t-il.

    L'élu de Saône-et-Loire "demande maintenant à celles et ceux qui, depuis plusieurs jours, participent à l'acharnement médiatique de respecter (sa) famille, (sa) femme et (ses) filles".

     

    Alors qu'à droite comme à gauche, de nombreuses voix se sont élevées lundi pour demander à Thomas Thévenoud la démission de son mandat de député, son épouse a été "mise en congé, sans traitement" jusqu'au 30 septembre de son poste de chef de cabinet du président du Sénat.

  • Laurence Rossignol, ministre socialiste de Hollande, emploi fictif de la MNEF

    in "Le courrier Picard" 16/06/2014

    Laurence Rossignol épinglée par l’UFC-Que Choisir

    La secrétaire d’État à la Famille a frôlé la médaille du travail pour son temps de service discrètement passé à la Mutuelle des étudiants.

    À ceux qui pensent que la sexualité est une équation à plusieurs inconnues. » Des guides à destination des étudiants comme celui-là, Laurence Rossignol affirme en avoir rédigé de nombreux. La Compiègnoise, qui ne savait pas encore qu’elle deviendrait un jour Secrétaire d’État à la Famille et aux Personnes âgées, était alors chargée de mission auprès de la MNEF, puis de la LMDE, la Mutuelle des étudiants.

    Connue comme conseillère municipale de Compiègne et conseillère régionale, Laurence Rossignol (PS) l’était beaucoup moins pour ce travail. Un job qu’elle a pourtant occupé pendant 18 ans, à la direction Santé et Prévention de la mutuelle. D’abord à temps plein de 1993 à 2004, puis à tiers-temps (temps partiel) de 2004 à 2011, année où elle est devenue sénatrice. «  Elle n’a jamais rien caché. Peut-être qu’on ne le lui avait pas demandé  », souligne l’entourage de la secrétaire d’État.

    Problème, l’Union Fédérale des Consommateurs-Que Choisir, qui étrille régulièrement la gestion de la LMDE qui avait succédé à la MNEF, doute que Laurence Rossignol a déployé autant d’énergie qu’elle le dit dans ce boulot, pour lequel elle a perçu 1 100 euros par mois.

    Sans parler ouvertement d’emploi bidon, Que Choisir, dans un article à paraître ce mardi sur son site, s’interroge. «  Si Mme Rossignol a vraiment été au service de la santé des étudiants (…) pourquoi l’avoir tu ? Si, au contraire, sa contribution à la marche de la LMDE a seulement été épisodique, pourquoi la mutuelle l’a-t-elle rétribuée si longtemps malgré ses difficultés financières  ? ».

     

    On a beau chercher, il ne se trouve par exemple qu’un seul dossier consacré aux étudiants signé Laurence Rossignol sur internet. Celui sur la sexualité, au titre humoristique cité plus haut, où elle apparaît comme rédactrice en chef. Un cas qui ne s’est visiblement pas reproduit souvent. «  Je n’avais pas à signer tous mes écrits ! Dans un document de communication, c’est le sigle de l’émetteur qui est mis en avant, pas le nom de l’auteur  », se défend la secrétaire d’État. «  Elle est créditée comme rédactrice en chef pour quelques brochures, mais je sais qu’elle ne les a pas écrites parce que c’est moi et des collègues qui l’avons fait  », rapporte cependant un ancien salarié de la mutuelle, cité par l’UFC. «  Son bureau était toujours fermé.  » Tandis que pour Philippe Marini, sénateur-maire UMP de Compiègne, «  chacun sait que Laurence Rossignol a toujours été une permanente politique hébergée par des mutuelles étudiantes.  »

    L’intéressée a évidemment une autre version : «  Je bossais le mardi et le mercredi. J’avais un bureau au rez-de-chaussée de la mutuelle.»

    Laurence Rossignol n’est pas la seule membre de l’actuel gouvernement à avoir bossé pour la mutuelle qui gère la sécu des étudiants. En font aussi partie Jean-Marie Le Guen et Benoît Hamon.

  • Détournements de fonds publics: Dalongeville condamné à quatre ans de prison, dont trois ferme

    BÉTHUNE, 19 août 2013 (AFP)

    L'ancien maire socialiste d'Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) à une peine de quatre ans de prison, dont trois ferme, pour détournements de fonds publics.

    Il a également été condamné à cinq ans d'inéligibilité et à 50.000 euros d'amende.

    M. Dalongeville, qui a effectué près de neuf mois de détention provisoire, a annoncé à l'AFP qu'il fera appel de ce jugement, qui est suspensif.

    Il tiendra une conférence de presse à 15H00 avec son avocat, Me Francis Terquem.

    Sa condamnation est au-delà des réquisitions du ministère public, qui avait demandé le 10 juin, quatre ans de prison, dont deux ferme, et 50.000 euros d'amende.

    Maire d'Hénin-Beaumont de 2001 à 2009, Gérard Dalongeville était poursuivi pour 18 détournements de fonds publics, 11 délits de favoritisme, 6 usages de faux et une corruption passive.

    Le tribunal a requalifié certains faits et l'a relaxé pour d'autres.

    M. Dalongeville était soupçonné d'avoir mis en place avec Claude Chopin, son ancien premier adjoint chargé des finances, et l'homme d'affaires Guy Mollet, un système de fausses factures entre 2006 et avril 2009, au bénéfice de sociétés qui n'ont jamais honoré les prestations correspondantes.

    M. Chopin a été condamné à trois ans de prison, dont un ferme, à 30.000 euros d'amende et à cinq ans d'inéligibilité. M. Mollet a quant à lui été condamné à quatre ans d'emprisonnement, dont trois ferme, et 5.000 euros d'amende.

    Les dix-huit autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de deux mois de prison avec sursis à un an d'emprisonnement ferme.