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La gauche la plus bête du monde - Page 12

  • Les députés Front de gauche annoncent qu'ils voteront contre le budget

    15/10/2013 12h24 - BUDGET-PARLEMENT-PARTIS-ASSEMBLÉE-GOUVERNEMENT-ENTREPRISES - Monde (FRS) - AFP

    PARIS, 15 octobre 2013 (AFP) - Les députés Front de gauche, qui s'étaient abstenus l'année dernière, ont annoncé qu'ils voteraient contre le projet de budget 2014, débattu à partir de mardi à l'Assemblée.

    "C'est un très mauvais budget", a expliqué lors d'une conférence de presse leur chef de file sur ce thème, Nicolas Sensu. "En l'état actuel, nous voterons contre", a ajouté ce membre de la commission des Finances, en dénonçant en particulier la mise en oeuvre du Crédit impôt compétitivité emploi (CICE).

    "L'annonce du CICE en novembre 2012 a été une rupture de la ligne fiscale du gouvernement. On est dans le dogme de la la baisse du coût du travail", a-t-il dénoncé.

    Face au débat sur le ras-le-bol fiscal, les députés FG ont déposé une série d'amendements pour "réhabiliter l'impôt" et le rendre "plus juste".

    "Aujourd'hui les impôts sont injustes parce qu'ils ne sont pas progressifs. Face à la révolte antifiscale qui gronde dans les couches modestes et moyennes, la seule réponse c'est la révolution fiscale", a estimé M. Sensu, regrettant que les "forces régressives soient en train de gagner la bataille idéologique" sur la fiscalité et la baisse des dépenses publiques.

    Le Front de gauche propose notamment un "impôt sur les sociétés progressif pour que les PME ne soient pas traitées comme les grands groupes" et pour les particuliers la création d'une nouvelle tranche de l'impôt sur le revenu à 50%.

  • Détournements de fonds publics: Dalongeville condamné à quatre ans de prison, dont trois ferme

    BÉTHUNE, 19 août 2013 (AFP)

    L'ancien maire socialiste d'Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) à une peine de quatre ans de prison, dont trois ferme, pour détournements de fonds publics.

    Il a également été condamné à cinq ans d'inéligibilité et à 50.000 euros d'amende.

    M. Dalongeville, qui a effectué près de neuf mois de détention provisoire, a annoncé à l'AFP qu'il fera appel de ce jugement, qui est suspensif.

    Il tiendra une conférence de presse à 15H00 avec son avocat, Me Francis Terquem.

    Sa condamnation est au-delà des réquisitions du ministère public, qui avait demandé le 10 juin, quatre ans de prison, dont deux ferme, et 50.000 euros d'amende.

    Maire d'Hénin-Beaumont de 2001 à 2009, Gérard Dalongeville était poursuivi pour 18 détournements de fonds publics, 11 délits de favoritisme, 6 usages de faux et une corruption passive.

    Le tribunal a requalifié certains faits et l'a relaxé pour d'autres.

    M. Dalongeville était soupçonné d'avoir mis en place avec Claude Chopin, son ancien premier adjoint chargé des finances, et l'homme d'affaires Guy Mollet, un système de fausses factures entre 2006 et avril 2009, au bénéfice de sociétés qui n'ont jamais honoré les prestations correspondantes.

    M. Chopin a été condamné à trois ans de prison, dont un ferme, à 30.000 euros d'amende et à cinq ans d'inéligibilité. M. Mollet a quant à lui été condamné à quatre ans d'emprisonnement, dont trois ferme, et 5.000 euros d'amende.

    Les dix-huit autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de deux mois de prison avec sursis à un an d'emprisonnement ferme.

  • Désir (PS) se demande si Mélenchon n'a pas mâché trop de coca

    PARIS, 19 août 2013 (AFP)

     Harlem Désir, premier secrétaire du PS, s'est demandé lundi si Jean-Luc Mélenchon n'avait pas "mâché trop de coca" pendant ses vacances sud-américaines, après les virulentes critiques du coprésident du Parti de gauche contre les socialistes.

    Sur France Info, l'eurodéputé a commenté l'interview au JDD la veille de l'ex-candidat FG à l'Elysée: Il "cherche à tout prix à attirer la lumière, parfois même au prix de la division de la gauche. Je pense qu'il a tort, qu'il vaut mieux que cette caricature médiatique".

    "Quand je l'ai entendu, je me suis demandé s'il n'avait pas mâché un peu trop de feuilles de coca pendant ses vacances en Amérique latine", a glissé le numéro un du PS.

    "La division de la gauche, ça ouvrirait un boulevard à Copé et à Le Pen", a encore averti M. Désir.

    Rentré d'une tournée en Amérique du sud, le responsable du Parti de Gauche et du Front de Gauche a accusé le socialiste Manuel Valls d'avoir été "contaminé" par le FN et a assuré que "le premier pourvoyeur du Front national, c'est François Hollande, par la démoralisation et la démobilisation qu'il répand".

  • Duflot a envisagé de quitter le gouvernement après l'éviction de Batho

    PARIS, 4 août 2013 (AFP) –

    La ministre écologiste du Logement Cécile Duflot a envisagé de quitter le gouvernement après l'éviction de Delphine Batho début juillet, a-t-elle confié au Journal du dimanche (JDD).

    "Il y a des moments où je me suis dit que j'étais sur un fil", explique l'ancienne secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) alors que les relations sont tendues au sein du gouvernement entre les socialistes et les écologistes qui peinent à imposer leurs vues.

    A la question de savoir si elle avait envisagé de partir après le limogeage de Delphine Batho, Cécile Duflot répond: "c'est la seule fois où j'ai réellement pensé que c'était possible".

    Elle envoie alors un texto au président François Hollande et au Premier ministre Jean-Marc Ayrault leur disant: "ne faites pas ça".

    François Hollande a mis fin le 2 juillet aux fonctions de la ministre PS de l'Écologie qui contestait les coupes prévues par le budget 2014 pour son ministère, congédiant pour la première fois un membre du gouvernement pour manque de solidarité.

    Cette décision avait provoqué une bronca chez les écologistes, qui avaient finalement décidé de rester au gouvernement.

    "Je suis venue au gouvernement sur des questions de changement de modèle de développement. Il y a des moments où je me suis dit: +tu y as un peu cru toute seule, ma grande+", raconte encore Cécile Duflot, qui estime d'ailleurs qu'en matière de politique écologique, "peu de ce qui a été dit s'est incarné dans les faits".

    La ministre juge aussi être "une cible" pour la droite. Elle avait été accueillie par des exclamations ironiques de députés de droite, il y a un an, car elle portait une robe lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Et il y a un mois, son compagnon, Xavier Cantat, s'est attiré des critiques après un tweet comparant le défilé du 14 juillet à un "défilé de bottes".

    "J'étais plus préparée à répondre aux attaques politiques qu'à celles sur mon physique ou ma vie privée", confie Cécile Duflot.

  • Financement et achat du siège du PS à Paris

    L'ancien ministre socialiste et président de la Mutuelle des retraités de la fonction publique (MRFP ) était toujours en garde à vue ce matin à 1 heure. Il était interrogé sur les conditions de location puis de vente au PS du siège du parti à Paris L'AFFAIRE de la Mutuelle retraite de la fonction publique (MRFP, ex-UMRIFEN) est entrée hier au coeur de l'appareil socialiste. En effet, René Teulade, ancien ministre des Affaires sociales et de l'Intégration (1992-1993), qui était toujours gardé à vue à 1 heure ce matin, a été interrogé sur les conditions de location et vente du siège du PS, rue de Solférino à Paris. Les policiers cherchent à déterminer si ces opérations ne cachent pas une forme « déguisée » de financement politique par le biais de loyers ou d'un prix de vente « préférentiels ». L'immeuble a été acheté par l'UMRIFEN en 1981 pour 17 millions de francs. La mutuelle, présidée par René Teulade de 1974 à 1992, s'était lancée dans de vastes investissements immobiliers. Ces locaux ont alors été loués par le PS pour un montant annuel de 3 millions de francs. Des difficultés à régler le loyer Selon une source proche du dossier, le parti, dont le 1 e r secrétaire était à l'époque Lionel Jospin, éprouvait les pires difficultés à régler le loyer, qui arrivait parfois en retard dans les caisses de l'UMRIFEN. René Teulade s'en serait alors ouvert à l'Elysée pour qu'une décision soit prise : « Soit le PS rachetait, soit la mutuelle revendait à quelqu'un d'autre », se souvient un cadre du PS. Contactée par « Le Parisien » et « Aujourd'hui en France », la directrice financière du PS dément tout « retard de loyer », mais reconnaît que ces charges étaient « lourdes»» : « dans un souçi de bonne gestion, nous avons souhaité devenir propriétaire ». En 1986, le PS rachète une partie de l'immeuble (1800 mètres carré) pour un montant de 53 millions de francs. « C'était le prix du marché, d'autant que cet immeuble présente pas mal de contraintes (parties communes, pièces peu rationnelles... )», explique-t-on au PS. La mutuelle est restée propriétaire, comme nous l'écrivions hier, de 57 parkings et de 4 appartements représentant une surface de 300 m2. Selon M e Farthouat, avocat de M. Teulade, la vente de l'immeuble est totalement « transparente ». « Mon client est très serein, assure l'avocat. C'était une bonne opération pour la mutuelle, qui a réalisé une plus-value de 15 millions de francs ». Donc, pas de « cadeau » fait au PS. Cependant, après les législatives de 1993 et la réduction du nombre de députés PS, la gauche est entrée dans une zone de turbulences financières. A tel point que le PS a cherché à se séparer de son siège. Une étude réalisée en 1990 - au plus fort du prix de l'immobilier- l'aurait même valorisé à plus de 200 millions de francs, soit quatre fois plus que le prix d'achat. En 1994, le PS en espérait encore 150 millions de francs, mais n'a jamais trouvé acquéreur. Une solution de la dernière chance a même été tentée : échanger l'immeuble de la rue Solférino avec celui détenu par le Crédit Lyonnais, rue Claude Bernard (Paris V e ) et actuellement occupé par le quotidien « Le Monde ». Mais Jean Peyrelevade, PDG du Crédit Lyonnais et proche du PS, a refusé. Après 1995, le PS a finalement renégocié un emprunt à un taux beaucoup plus intéressant auprès du Crédit Foncier et de la BNP. Relations étroites Cet épisode illustre les relations étroites entre la mutuelle et la gauche. René Teulade est d'ailleurs également interrogé sur son logement de fonction, un F4, situé à quelques mètres du siège du PS, dont le loyer annuel était de 156 312 francs (23829,61 ?) pris en charge par la mutuelle. « On aurait pu lui rembourser des frais d'hôtel, explique M e Farthouat. Mon client, qui habite Argentat (Corrèze) n'avait aucune raison de louer un appartement à Paris, alors qu'il occupait ces fonctions à titre bénévole ». Au total, une quinzaine d'administrateurs et cadres de la MRFP étaient encore hier en garde-à-vue. Les premières mises en examen pour « abus de confiance » et « recel » devraient être prononcées aujourd'hui. In : Le Parisien - Christophe Dubois (avec Alain Frédéric) | Publié le 14.02.2002

  • Mélenchon: si "Barroso est le carburant" du FN, Hollande est "le pompiste"

    PARIS, 24 juin 2013 (AFP) - Jean-Luc Mélenchon, le coprésident du Parti de Gauche, a ironisé lundi sur les attaques du ministre Arnaud Montebourg (Redressement productif) contre José Manuel Barroso, affirmant que si ce dernier "est le carburant" du FN, alors François Hollande est "le pompiste".

    Interrogé en conférence de presse sur les propos du ministre, qui attaquait le président de la Commission européenne pour avoir qualifié la position française sur l'exception culturelle de "réactionnaire", M. Mélenchon a moqué cette prise de position, lâchant: "Si M. Barroso est le carburant, alors M. Hollande est le pompiste."

    "Barroso est un prétexte pour le gouvernement. Il s'agit d'une manoeuvre de propagande que je comprends qui va consister à reporter sur d'autres, José Manuel Barroso, la responsabilité d'une politique qui est décidée et appliquée en France", a dénoncé le coprésident du Parti de Gauche.

    "Après tout, M. Barroso est un fonctionnaire, et si le président de la République ou le Premier ministre, ou M. Montebourg, qui est membre de ce gouvernement, n'en étaient pas contents, il leur serait possible d'élever la voix. Ils ne le font pas", a constaté le député européen.

  • Maisons, comptes en banque... le patrimoine des 38 ministres

    In  LIBERATION — 12 avril 2013

     

    Matignon a rendu public l'inventaire des biens des membres du gouvernement.

    Lundi, l'ensemble des membres du gouvernement ont rendu public leur patrimoine, mis en ligne par Matignon. Première étape de l'opération transparence annoncée mercredi par François Hollande et qui devra concerner, à terme, «les parlementaires, les responsables des grands exécutifs locaux et les dirigeants des grandes administrations». Une haute autorité «totalement indépendante» sera ensuite chargée de contrôler «les déclarations de patrimoine mais aussi les déclarations d’intérêts des membres du gouvernement».

    Alors qu'un certain nombre d'élus, y compris à gauche, se montraient critiques avec cette proposition, plusieurs ministres avaient devancé l'appel en publiant sur leur blog ou via des déclarations aux médias, leur patrimoine. Un exercice auxquels se sont livrés d'autres élus de tous bords, dont Laurent Wauquiez, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, non sans ironie.

    Quant à François Hollande, il avait déjà publié son patrimoine au Journal officiel à son entrée à l'Elysée, le 11 mai 2012. Il disposait alors de biens immobiliers d’une valeur de 1,17 million d’euros et aucune valeur boursière ni collection diverse.

     

    Le patrimoine des ministres par ordre protocolaire :

     

    Jean-Marc Ayrault - Premier ministre

    Patrimoine: 1 431 585,27 €

    Immobilier 1 210 000 €

    Une maison individuelle à Nantes 650 000 €

    Une résidence secondaire à Sarzeau (Morbihan) 540 000 €

    Un garage 20 000 €

    Assurance-vie 97 618,36€

    Comptes bancaires 82 733,13 €

    Comptes à la Caisse d’Epargne, à la Société Générale et la Banque Postale.

    Biens mobiliers 106 100 €

    Véhicules 16 000 €

    Combi Volkswagen 1 000 €

    Citroën C4 15 000 €

    Passif (prêts immobiliers et à la consommation restant à rembourser) 80 866,22 €

     

    Laurent Fabius - Affaires étrangères

    Patrimoine : 6 042 494 €

    Immobilier 3 895 000 €

    Un appartement à Paris 2 750 000 €

    Une maison dans l’Ariège 680 000 €

    Une maison en Haute- Normandie 465 000 €

    Valeurs mobilières 34 240 €

    Valeurs cotées 1 284 874€

    Biens mobiliers 630 000 €

    Assurance-vie 516 349 €

    Comptes bancaires -24 820 €

    Capital Préfonretraite 222 351 €

    Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 515 500 €

     

    Vincent Peillon - Education nationale

    Patrimoine : 360 344 €

    Immobilier : 800 000 €

    Maison de 450 m2 acquise à Courances (Essonne) en 2012 650 000 €

    Travaux : 150 000 €

    Assurance-vie 11 000 €

    Comptes bancaires 34 795 €

    Biens mobiliers 15 000 €

    Véhicule 10 000 € Peugeot 407 (2006)

    Passif 510 451 € (prêt immobilier)

     

    Christiane Taubira - Justice

    Patrimoine : 440 147,38 €

    Immobilier 266 107 €

    Terrains en Guyane 196 107 €

    Maison en Guyane 70 000 €

    Assurance-vie

    Mondiale Vivépargne 84 925,63 €

    Comptes bancaires 65 214,75 €

    Biens mobiliers 10 000 €

    Automobile Hyundai (valeur d’achat en 2008) 13 000 €

    3 vélos (valeur d’achat) 900 €

     

    Pierre Moscovici - Economie et Finances

    Patrimoine : 268 216,11 €

    Immobilier 200 000 € appartement de 125 m2 à Montbéliard, acheté en 1999 : 200 000 €

    Valeurs mobilières 24 574,97 €

    Compte titre à la Société générale 17 000 €

    Assurance vie Société générale 7 574,97 €

    Comptes bancaires 13 641,14 €

    Biens mobiliers 30 000 €

     

    Marisol Touraine - Affaires sociales et Santé

    Patrimoine : 1 050 235,29 €

    Immobilier 1 412 000 €

    Copropriétaire de 3 appartements à Paris (Ve, XIIIe et XVe arrondissements) et d’une maison dans l’Yonne 1 092 000 €

    Un appartement de 33 m2 à Paris (75005) 320 000 €

    Comptes bancaires 4 363,29 €

    Biens mobiliers 1 2 000 €

    Automobile (Peugeot de 2008, valeur d’achat) 14 000 €

    Passif (prêts immobiliers restant à rembourser) 392 128 €

     

    Cécile Duflot - Logement et Egalité des Territoires

    Patrimoine : 184 239,35 €

    Immobilier 117 600 €

    70 % d’une maison dans les Landes acquise en 2009 pour 168 000 euros

    Comptes bancaires et livrets 133 812,88 €

    Comptes courants 3 548,51 €

    Livrets 130 264,37 €

    Biens mobiliers 12 000 €

    Véhicules 1 700 €

    Renault Twingo (2009) 1 300 €

    Renault 4 (2000) 400 €

    Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 80 873,53 €

     

    Manuel Valls - Intérieur

    Patrimoine : 198 552,95 €

    Immobilier 287 650 €

    Un appartement à Evry d’une valeur 254 500 €

    Travaux d’amélioration 30 000 €

    Une part sur cent dans une SCI pour un appartement à Paris 3 150 €

    Assurance-vie 239,66 €

    Comptes bancaires et livrets 1 589,88 €

    Compte courant 108,71 €

    Livrets 1 481,17 €

    Biens mobiliers 80 000 €

    Des tableaux de son père, Xavier Valls

    Passif (dont prêt immobilier restant à rembourser) 170 926,59 €

     

    Nicole Bricq - Commerce extérieur

    Patrimoine : 836 906,19 €

    Immobilier 700 000 €

    Un appartement de 38 m2 à Paris (75007)

    Actions 498,88 €

    82 actions du Crédit Agricole SA

    Comptes bancaires et livrets 72 490,62 €

    Compte courant 61 081,18 €

    Livrets 11 409,44 €

    Biens mobiliers 54 000 €

    Automobile (Renault Mégane de 2009) 22 000 €

    Passif (prêts travaux restant à rembourser) 12 083,31 €

     

    Arnaud Montebourg - Redressement productif

    Patrimoine : 1 432 364,12 €

    Immobilier 1 161 000 €

    Un appartement de 55 m2 à Paris (75020), don de ses parents, en nue-propriété, prix d’achat 525 000 €

    Une place de parking à Dijon en nue-propriété 45 000 €

    40 % d’un appartement de 890 000 € et de 133 m2 à Paris (75002), soit 356 000 €

    Une maison à Montret (Saône-et Loire) 235 000 €

    Comptes bancaires et livrets 331 420,89 €

    Biens mobiliers 28 000 €

    Automobile 407 Peugeot de 2007 7 400 €

    Passif (prêts immobiliers restant à rembourser) 95 456,77 €

     

    Delphine Batho - Ecologie, Développement durable et Energie

    Patrimoine : 109 785,43 €

    Comptes bancaires 16 085,43 €

    Biens mobiliers 93 700 €

     

    Michel Sapin - Travail, Emploi, Formation professionnelle et Dialogue social

    Patrimoine : 2 151 019,79 €

    Immoblier 2 070 000 €

    Une maison à Argenton-sur-Creuse 350 000 €

    Terres, bois, propriétés agricoles 590 000 €

    Un appartement de 55 m2 à Paris (75007) 600 000 €

    Une maison à Notre-Dame-de-Bellecombe 280 000 €

    Une maison à l’Ile-d’Yeu (Vendée) 250 000 €

    Biens mobiliers 146 000 €

    Comptes bancaires 4 229,79 €

    Véhicule 9 040 € Renault Clio 5 040 €

    Bateau de pêche 4 000 €

    Passif (prêt pour travaux restant à rembourser) 78 250 €

     

    Jean-Yves Le Drian - Défense

    Patrimoine : 593 421,54 € (+ deux voitures)

    Immobilier :

    Une maison à Guidel (Morbihan) avec 1 105 m2 de terrain 800 000 €

    Comptes bancaires 31 304,85 €

    Biens mobiliers divers 10 000 €

    Véhicules Deux voitures (une Suzuki Wagon R de 2004 et une Lancia Ypsilon de 2012, valeurs non précisées)

    Passif 247 883,31 €

     

    Aurélie Filippetti - Culture et Communication

    Patrimoine : 417 011,32 €

    Immobilier Un appartement de 71 m2 à Paris 710 000 €

    Comptes bancaires 10 801,82 €

    Biens mobiliers divers Moins de 10 000 €

    Passif 313 790,50 €

     

    Geneviève Fioraso - Enseignement supérieur et Recherche

    Patrimoine : 574 285 €

    Immobilier 705 000 €

    Une maison de 150 m2 à Vallonise (Hautes-Alpes) 250 000 €

    50 % en indivision d’une maison de 60 m2 à Chanac (Haute-Loire)

    25 000 €

    50 % d’un appartement de 50 m2 à Paris 200 000 €

    Local parlementaire à Grenoble 230 000 €

    Comptes bancaires 26 478 €

    Biens mobiliers divers 18 000 €

    Véhicule Renault Twingo 8 000 €

    Passif Remboursement de prêts 183 193 €

     

    Najat Vallaud-Belkacem - Droits des femmes, porte-parole du gouvernement

    Patrimoine : 106 740,14 €

    Assurance vie 3 455,11 €

    Comptes bancaires 80 785,03 €

    Biens mobiliers 22 000 €

    Véhicule Scooter 50 cm3 Piaggio 500 €

     

    Stéphane Le Foll - Agriculture, Agroalimentaire et Forêt

    Patrimoine 481 000 €

    Immobilier 400 000 €

    Une maison principale 250 000 €

    Une maison individuelle 150 000 €

    Valeurs mobilières Parts sociales Caisse d’Epargne 100 €

    Assurance-vie 29 000 €

    Comptes bancaires 41 600 €

    Biens mobiliers divers 10 000 €

    Véhicules Renault Clio (1994) 0 €

    Moto BMW (2001) 300 €

     

    Marylise Lebranchu - Réforme de l’Etat, Fonction publique et Décentralisation

    Patrimoine : 742 110,21 €

    Immobilier 645 000 €

    Une maison à Morlaix (Finistère) 250 000 €

    Une maison à Plougasnou (Finistère) 200 000 €

    Un appartement à Morlaix (Finistère) 135 000 €

    Une maison (en indivision) à Loudéac (Côtes-d’Armor) 60 000 €

    Valeurs mobilières PEA 3 688,27 €

    Comptes bancaires 88 565 €

    Biens mobiliers divers 22 000 €

    Véhicules 11 000 €

    Renault Clio (2012) 9000 €

    Bateau Bénéteau 2000 €

    Passif 28 143,06 €

     

    Victorin Lurel - Outre-Mer

    Patrimoine : 1 133 829,09 €

    Immobilier 912 500 €

    Une maison principale en Guadeloupe 480 000€

    Une case en Guadeloupe 40 000 €

    Terrains agricoles 20 000 €

    50 % d’un appartement à Paris 372500 €

    Assurance-vie 7 500 €

    Comptes bancaires 415 090,89 €

    Biens mobiliers 85 000 €

    Véhicule 607 Peugeot 5 000 €

    Passif Remboursement de prêts 291 261,80 €

     

    Sylvia Pinel - Artisanat, Commerce et Tourisme

    Patrimoine : 277 886,12 €

    Immobilier 144 000 €

    Une maison, des bâtiments ruraux et 18 ha de terres dans le Tarn-et-Garonne

    Comptes bancaires 119 379,48 €

    Biens mobiliers 23 000 €

    Véhicules Peugeot 407 17 400 € (à l’achat)

    Passif Remboursement de prêts 25 893,36 €

     

    Valérie Fourneyron - Sports, Jeunesse, Vie associative, Education populaire

    Patrimoine : 715 103,11 €

    Immobilier 860 000 €

    Une maison individuelle à Rouen 400 000 €

    Une maison individuelle à Saint-Brieuc 460 000 €

    Comptes bancaires 100 800 €

    Biens mobiliers 2 000 €

    Véhicules 8 000 €

    Renault Mégane 5 000 €

    2 CV Citroën 3 000 €

    Passif Remboursement de prêts 255 696,89 €

     

    Bernard Cazeneuve - Budget

    Patrimoine : 195 084,54 €

    Immobilier 550 000 €

    Une maison individuelle dans l’Oise

    Comptes bancaires 27 496,32 €

    Valeurs mobilières 30 000 €

    Véhicule Renault 6 000 €

    Passif Remboursements de prêts 418 411,78 €

     

    George Pau-Langevin - Réussite éducative

    Patrimoine : 1 068 313,12 €

    Immobilier 830 000 €

    Un appartement à Levallois-Perret 570 000 €

    Une maison en Guadeloupe 260 000 €

    Valeurs mobilières

    Parts dans une société immobilière à Pointe-à-Pitre 80 000 €

    Valeurs 10 000 €

    Placements 17 055,77 €

    Assurance-vie 1 173,21 €

    Comptes bancaires 121084,14 €

    Véhicules Renault Mégane Renault Clio Citroën C1 9000 €

     

    Alain Vidalies - Relations avec le Parlement

    Patrimoine : 726 799 €

    Immobilier 600 000 €

    Une maison dans les Landes 300 000 €

    Bureaux à Mont-de- Marsan (30 % d’une SCI) 240 000 €

    Bureaux à Mont-de- Marsan 60 000€

    Valeurs mobilières 25 000 €

    Placements 38 677 €

    Assurance-vie 16 035 €

    Comptes bancaires 37 087 €

    Véhicule Renault Velsatis 10 000 €

     

    François Lamy - Ville

    Patrimoine : 601 614 €

    Immobilier 630 000 €

    Maison individuelle à Palaiseau (Essonne) d’une surface de 170 m2 avec terrain de 5 000 m2

    Assurance-vie 8 202 €

    Comptes courants et livrets 18 992 €

    Société générale 4 645 €

    Livrets 14 347 €

    Biens mobiliers 65 000 €

    Véhicule Mini Cooper 8 500 €

    Passif (dont deux prêts immobiliers pour la résidence principale d’un total de 117 517 € et prêt de trésorerie de 11 563 €)

    129 080 €

     

    Thierry Repentin - Affaires européennes

    Patrimoine : 647 370 €

    Immobilier 740 000 €

    Une maison individuelle de 350 m2 à Saint-Alban-Leysse (Savoie) 650 000 €

    Un appartement de 50 m2 à Bassens (Savoie) 90 000 €

    Comptes courants et livrets 3 901 €

    Crédit agricole 2 940 €

    Caisse d’épargne 500 €

    Banque postale (CCP et livret A) 461 €

    Biens mobiliers 109 000 €

    Véhicules 13 500 €

    Renault Scénic 8 500 €

    Renault Laguna 5 000 €

    Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 219 031 €

     

    Michèle Delaunay - Personnes âgées et Autonomie

    Patrimoine : 5 244 126,55 €

    Immobilier 2 810 000 €

    Deux immeubles à Bordeaux 1 510 000 €

    Un immeuble à Arcachon 1 000 000 €

    50% d’un immeuble à Hossegor 300 000 €

    Comptes bancaires et livrets 887 698,88 €

    Valeurs cotées 1 101 127,48 €

    Assurances-vie 201 300,19 €

    Biens mobiliers 225 000 €

    Véhicules (deux BMW (1998 et 2004) et une Lancia Ypsilon) 19 000 €

     

    Benoît Hamon

    Economie sociale et solidaire, Consommation

    Patrimoine : 169 904,38 €

    Immobilier 117 629 €

    Valeur au 12 juillet 2012 de l’appartement de 62,91 m2 acquis à Brest le 31 octobre 2010 pour un prix de 111 1974 €.

    Comptes bancaires et livrets 47 450,64 €

    Comptes LCL 5 701,4 €

    Livrets 41 749,24 €

    Valeurs (cotisations versées au fonds de retraite volontaire des députés européens, période 2004-2009) 61 067,74 €

    Véhicule Opel Corsa (2006) 4 600 €

    Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 60 843 €

     

    Dominique Bertinotti - Famille

    Patrimoine : 421 002,29 €

    Immobilier 212 850 €

    Propriétaire en indivision (43 %) d’un appartement de 46 m2 dans le IVe arrondissement de Paris, d’une valeur de 495 000 euros.

    Assurance-vie 112 346,27 €

    Comptes bancaires 81 806,02 €

    Compte courant 14 664,84 €

    Livrets 67 141,18 €

    Biens mobiliers (estimation personnelle) 14 000 €

     

    Marie-Arlette Carlotti - Personnes handicapées, Lutte contre l’exclusion

    Patrimoine : 611 485,03 €

    Immobilier 610 000 €

    Un appartement à Marseille 270 000 €

    Une maison individuelle dans l’Hérault 240 000 €

    Un appartement en Haute-Corse 100 000 €

    Valeurs cotées 2 572,70 €

    EADS - BNP Paribas (épargne salariale) 917,70 €

    Efindex - France Crédit Coopératif 1 655 €

    Assurance-vie 39 979,89 €

    Comptes bancaires 22 932,44 €

    Véhicules 6 000 €

    Smart fortwo 3 000 €

    Toyota RAV 4 (8 CV) 3 000 €

    Passif(prêt immobilier restant à rembourser) 70 000 €

     

    Pascal Canfin - Développement

    Patrimoine : 544 080,67 €

    Immobilier 540 000 €

    Appartement à Paris acquis en juillet 2012 pour 540 000 euros (suite à la vente d’un autre appartement acquis en 2002) Valeurs mobilières 5 820 €

    Parts sociales dans la scop Alternatives Economiques : 3 820 €

    Parts sociales dans deux librairies dans la Nièvre : 2 000 €

    Assurance-vie 2 760 €

    Comptes bancaires 25 200 €

    Valeurs 1 400 €

    Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 31 099,33 €

     

     

    Yamina Benguigui - Francophonie

    Patrimoine : 283 047,03 €

    Valeurs mobilières 75 000 €

    39,6 % de la société de production Elemiah

    Valeurs cotées en Bourse et placements divers 80,45 €

    Assurance-vie 192 767,74 €

    LCL 95 556,74 €

    Skandia 97 211 €

    Comptes bancaires 198,84 €

    Valeurs (meubles, collections, objets d’art, bijoux, or, pierres précieuses) 15 000 €

     

    Frédéric Cuvillier - Transports, Mer et Pêche

    Patrimoine : 665 725,56€

    Immobilier 590 000€

    Maison principale Boulogne sur Mer, permanence d’élu de Portel, maison individuelle à Saint Martin Boulogne et un appartement à Marrakech.

    Valeurs cotées 94 965,38€

    Assurances vies 49 500€

    Comptes bancaires 226 236,77€

    Valeurs 10 000€

    Véhicules Renault Clio et Peugeot 206 Non cotées

    Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 304 976,59€

     

    Fleur Pellerin - PME, Innovation et Économie numérique

    Patrimoine : 528 611,73 €

    Immobilier 444 000 €

    Valeurs 70 250 €

    Comptes bancaires 5 893,73 €

    Véhicule (Citroen C3) 11 000 €

    Passif (prêts restant à rembourser) 2 532 €

     

    Kader Arif - Anciens combattants

    Patrimoine : 633 557,38 €

    Immobilier 740 000 €

    Comptes bancaires 64 410,97 €

    Valeurs 30 000 €

    Véhicules 17 050 €

    Passif 217 903,59 €

     

    Anne-Marie Escoffier - Décentralisation

    Patrimoine : 371 041,39 €

    Comptes courants et livrets 81 374,84 €

    Biens mobiliers 275 000 €

    Véhicule Toyota Yaris 17 000 €

    Passif (prêt restant à rembourser) 2 333,45 €

     

    Hélène Conway-Mouret - Français de l’étranger

    Patrimoine : 762 700 €

    Immobilier 610 000 €

    Assurance vie 104 234 €

    Comptes et livrets 37 466 €

    Biens mobiliers 11 000 €

     

    Guillaume Garot - Agroalimentaire

    Patrimoine : 603 586 €

    Immobilier 486 938 €

    Appartement de 78 m2 à Laval 140 000 €

    50% d’un appartement à Paris 253 000 € Maison en nue-propriété en Mayenne 93 938 €

    Assurance-vie 36 202 €

    Comptes bancaires 127 569€

    Biens mobiliers 18 000€

    Véhicule 7 400€

    Passif (prêt immobilier restant à rembourser) 72 523 €

  • Abus de biens sociaux: 6 mois avec sursis requis contre l'ex-député PS Jean-Pierre Kucheida –

    Six mois de prison avec sursis ont été requis mardi soir contre l'ancien député-maire socialiste de Liévin (Pas-de-Calais), Jean-Pierre Kucheida, jugé devant le tribunal correctionnel de Douai (Nord) pour abus de biens sociaux au détriment du bailleur social qu'il présidait, la Soginorpa.

    Le procureur de la République de Douai, Eric Vaillant, a également demandé 70.000 euros d'amende et une interdiction de toute fonction ou emploi public pour une durée inférieure ou égale à cinq ans.

    Le prévenu est soupçonné d'avoir utilisé à des fins personnelles la carte bleue de la Soginorpa, une carte d'essence d'un véhicule de fonction de l'organisme pour un usage professionnel sans lien avec cette société et d'avoir payé une subvention à sa fille par l'intermédiaire d'une association, pour un "butin total" d'environ 70.000 euros, selon le procureur.

    L'enquête avait été lancée par le parquet de Douai en mars 2012 à la suite d'une dénonciation des commissaires aux comptes de la Soginorpa quelques jours auparavant.

    "Ce qui vous est reproché, M. Kucheida, c'est un vol, un vol chic, un vol bourgeois, un vol sans arme ni violence, juste avec une petite carte bancaire et quasiment imperceptible", a déclaré le procureur.

    Parmi les dépenses litigieuses, qui ont été entièrement remboursées "pour faire taire cette tempête médiatique", selon M. Kucheida, figurent notamment des factures de parkings dans des aéroports parisiens, des repas a plusieurs milliers d’euros dans des restaurants, en Corse ou chez Marc Veyrat à Annecy un jour férié, des frais à Abu Dhabi.

    "Toutes les dépenses étaient justifiées", a répété à la barre M. Kucheida. "La Soginorpa est un cas d'espèce au niveau national", ces dépenses "étaient nécessaires" pour "défendre" l'organisme, notamment auprès de parlementaires, a expliqué l'ancien député socialiste.

    "Le repentir actif n'efface pas l'infraction (...) A mes yeux, ce que vous nous apportez comme justificatif, c'est trois fois rien, ça ne suffit pas", a estimé le procureur, citant par ailleurs des alertes faites par plusieurs cadres de la Soginorpa à leur président au sujet de ces dépenses.

    La fille de l'ex-député socialiste, Marie Kucheida, jugée au côté de son père pour recel d'abus de biens sociaux, a déclaré "ne pas (comprendre) ce que je fais là". Le représentant du ministère public a requis à son encontre un mois de prison avec sursis et 12.000 euros d'amende.

    Cette photographe indépendante et chargée de mission au conseil régional Nord/Pas-de-Calais est soupçonnée d'avoir reçu de la Soginorpa, par l'intermédiaire d'une association, 12.000 euros pour un livre de photographies, une somme correspondant à "un travail" fait.

    "Ce n'est pas parce que je m'appelle Marie Kucheida que je n'ai pas le droit de faire des choses. (...) Qu'est-ce-que j'ai fait de plus qu'être la fille de mon père?", a-t-elle lancé.

    Ce procès intervient à un mauvais moment pour le PS, en pleine tourmente de l'affaire Cahuzac, et risque d'alourdir le climat de suspicion qui pesait déjà sur les élus, même si Jean-Pierre Kucheida avait été exclu du PS en mai 2012 pour candidature dissidente aux législatives, où il avait été éliminé dès le premier tour.

    M. Kucheida avait quitté fin juin la présidence de la Soginorpa, une société par actions simplifiée (SAS) filiale de l'Epinorpa, un établissement public rattaché à la région Nord/Pas-de-Calais, qu'il dirigeait également.

    L'ancien maire de Liévin, qui a cédé son fauteuil en janvier, est visé par deux informations judiciaires et une enquête préliminaire, concernant notamment des irrégularités dans l'attribution de marchés publics dans le Pas-de-Calais.

  • Dalongeville veut faire citer Hollande comme témoin à son procès

    Le Figaro – 10/04/2013

    «Et Hollande, que savait-il?»: c'est la dernière grenade que veut dégoupiller Gérard Dalongeville, l'ancien maire d'Hénin-Beaumont, dans son deuxième ouvrage dont Le Figaro a lu les épreuves. Une sorte de bouteille à la mer qui doit paraître une semaine avant l'ouverture de son procès en correctionnelle. L'élu déchu, qui a déjà passé près d'un an sous les verrous, a déjà prévenu: il n'est pas prêt à payer pour les autres. Or l'édile est renvoyé devant le tribunal correctionnel, avec une vingtaine d'autres prévenus, pour toute une liste de charges - faux, usage de faux, détournements de fonds, fausses factures… Les enquêteurs ont en effet mis à nu le fonctionnement délirant d'une mairie où affluaient commissions et surfacturations en tous genres, et même flairé le parfum de la mafia.

    Dans le premier «tome» rédigé à sa sortie de prison après qu'il ait eu, non sans raison, le sentiment d'avoir été «lâché» par les siens, Gérard Dalongeville a voulu expliquer le «système» dans lequel il s'était inscrit, disait-il, «pour sa famille politique», le PS. Il avait déjà pris le parti de décrire un système de financement politique occulte via un réseau d'entreprises amies du PS, d'autant plus généreuses selon lui en commissions que les élus l'étaient en marchés publics…

     

    «Une vraie bête politique»

    La justice a ouvert plusieurs enquêtes, dont les plus sensibles ne sont pas achevées. Mais sans attendre, l'ancien maire attaque, à la veille de son procès, la montagne par un autre flanc: il veut montrer qu'au sommet du Parti socialiste, donc aujourd'hui au sommet de l'État, on n'ignorait rien des pratiques de la fédération la plus importante du PS. Il décrit notamment par le menu la visite effectuée par François Hollande à Hénin-Beaumont, en sa compagnie - alors qu'il était encore maire - pour s'assurer, dit-il, du soutien de la «fédé».

    «Une vraie bête politique, décrit Gérard Dalongeville, à propos de ce déplacement du premier secrétaire sur ses terres le 21 février 2008. Les caricatures l'associent déjà pourtant au petit gros hésitant. Mais c'est ici le vrai Hollande qui est au travail (…) Dans le Pas-de-Calais, on vote comme le maire de la commune. Voilà déjà plus de 2000 voix acquises», poursuit l'auteur. La suite est plus cruelle: Dalongeville raconte la remise de médaille par François Hollande au premier adjoint, Claude Chopin, un homme que l'ancien maire a toujours décrit comme la cheville ouvrière du financement du PS local, toujours prêt à effectuer des allers-retours au Luxembourg pour alimenter la machine en liquidités. Ce jour-là, «le blanchisseur est mis à l'honneur», écrit l'auteur de PS Je t'aime moi non plus.

    Pourquoi ce retour dans le passé? «Pour illustrer la proximité des rapports unissant François Hollande (…) aux différents élus du Pas-de-Calais, ceux-là même qui sont entendus aujourd'hui par la justice», écrit Dalongeville en faisant allusion à Jean-Pierre Kucheida, l'ex-député maire de Liévin - qui comparaissait en correctionnelle mardi - et même à Daniel Percheron, président du conseil régional. «François Hollande pouvait-il ignorer tout cela?» s'interroge l'auteur, décidé à faire citer l'ancien premier secrétaire du PS en qualité de témoin à son procès dans l'espoir d'entendre sa réponse.

     

    PS je t'aime, moi non plus, quand les affaires rattrapent la gauche, Jean-Claude Gawsewitch, sortie le 19 avril.

  • Jean-Jacques Augier, le trésorier de campagne de François Hollande a réalisé des investissements aux Caïmans

    Le HuffPost  |  Publication: 04/04/2013 08:37 CEST 

     

    POLITIQUE - "En plein scandale Cahuzac, la révélation tombe au plus mal", écrit Le Monde. Selon le site internet du quotidien, Jean-Jacques Augier, trésorier de François Hollande pendant la campagne présidentielle de 2012, serait actionnaire de deux sociétés offshore dans les îles Caïmans. Une confusion des genres pas forcément illégale mais embarrassante pour le candidat qui fustigeait la finance "aveugle"...

    Le Monde a eu accès à des milliers de documents transmis des journalistes américains de l'International consortium of investigative journalists (ICIJ), basé à Washington. Des fichiers concernant des fonds et compagnies basés dans les îles Vierges britanniques, dans les îles Cook et dans d'autres paradis fiscaux. Ils révèlent que Jean-Jacques Augier, homme d'affaires de 59 ans, figure discrète du monde de l'édition (il a racheté le magazine gay Têtu pour 1 euro symbolique en février dernier), est actionnaire d'une société (International Bookstores Limited) créée en 2005 dans le paradis fiscal des Caraïbes.

     

    "J'ai investi dans cette société par l'intermédiaire de la filiale d'Eurane (la société française de Jean-Jacques Augier) en Chine, Capital Concorde Limited, un holding qui gère toutes mes affaires chinoises, précise ce proche du chef de l'Etat. L'investissement dans International Bookstores apparaît au bilan de cette filiale."

    La deuxième entité offshore, affirme Le Monde, aurait été constituée en 2008-2009 avec des voyagistes de plusieurs pays pour un investissement que Jean-Jacques Augier "se refuse à dévoiler". Elle aurait été depuis rapatriée à Hongkong.

    Que dit la loi ? "Si une société française détient une entité juridique dans un pays doté d'un régime fiscal privilégié, directement ou par une filiale, et que cette entité n'a pas d'activité économique réelle mais porte des actifs dits "passifs" (des dividendes, des prêts, etc.), alors elle est imposable en France, résume Le Monde. Et ce, au prorata de son investissement offshore". "Jean-Jacques Augier ne semble pas se placer dans ce cas de figure", poursuit le quotidien, qui s'interroge : "Mais comment le vérifier s'agissant d'entités qui ne publient pas leurs comptes ?".

     

    Un "businessman littéraire"

    Polytechnicien, Jean-Jacques Augier est un énarque de la fameuse promotion Voltaire, celle de François Hollande. C’est depuis un intime du président de la République. Ex-inspecteur des Finances, il s’est par la suite reconverti dans les taxis. Il a ainsi été en 1986 directeur général des taxis G7, le groupe détenu par André Rousselet et sa famille. Au début des années 90, souhaitant se consacrer exclusivement à la présidence de la chaîne Canal Plus, André Rousselet avait confié la présidence des taxis G7 à Jean-Jacques Augier. Avant d'en reprendre les rênes en 1995.

    Jean-Jacques Augier possède également plusieurs boucheries à Pékin et s'est reconverti plus récemment dans l’édition et la presse. Ce businessman littéraire, comme le définit un éditeur parisien, s’est offert les Editions Balland puis les éditions POL qu’il revendra par la suite à Gallimard. Depuis trois ans, il est le propriétaire du magazine intellectuel Books.