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La gauche la plus bête du monde - Page 8

  • François de Rugy quitte EELV et dénonce "une dérive gauchiste"

    Le député écolo annonce quitter Europe Ecologie Les Verts après y avoir passé vingt ans. Il ne digère pas les orientations prises par son parti. Côté PS, Jean-Marie Le Guen serait "heureux qu'il puisse bientôt nous rejoindre".

    Jean-Vincent Placé avait déjà menacé de le faire la semaine dernière, furieux qu'EELV puisse nouer des partenariats avec le Front de gauche aux régionales. C'est finalement François de Rugy qui saute le pas. Dans une longue interview accordée au Monde ce jeudi, le co-président du groupe écolo à l'Assemblée nationale annonce que pour lui, "EELV c'est fini".

    S'il quitte la formation politique où il a grandi et a passé vingt ans, c'est parce qu'il veut reprendre "sa liberté de parole et d'action". "Aujourd'hui, on n'arrive plus à avoir les débats, ni de fond, ni stratégiques, au sein d'un parti qui s'enfonce dans une dérive gauchiste. A reporter sans cesse le moment de la clarification, on s'enlise, au mieux dans une position illisible, au pire dans un repli sectaire", déplore François de Rugy. 

    Dans le même temps, l'homme politique sort un livre, Ecologie ou gauchisme, il faut choisir (éditions de l'Archipel). Selon L'Obs, la décision de l'écrire serait née d'un événement qu'il n'a "toujours pas digéré": la sortie du gouvernement de Cécile Duflot. Fraçois de Rugy estime qu'elle a relevé d'"un choix personnel qui s'est imposé à tous".

    Aujourd'hui, l'écolo critique en particulier, comme Jean-Vincent Placé, le rapprochement entre EELV et le Front de gauche. Il reproche également à sa formation politique de "défendre des positions systématiquement protestataires", un esprit qui serait, selon lui, contradictoire à celui d'ouverture prôné par Daniel Cohn-Bendit en 2009. Une figure historique d'EELV qui a, lui aussi, claqué la porte du parti en décembre 2012. "...] EELV est en train de se marginaliser à vitesse grand V", observe encore François de Rugy.

    Quant à l'avenir, le député n'entend pas créer dans l'immédiat un nouveau parti politique ou rejoindre un autre. N'en déplaise au PS Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, qui serait "heureux qu'il puisse bientôt nous rejoindre", décrivant un "homme de talent" depuis RMC.

    Tout juste François de Rugy entend-il "fédérer les écologistes réformistes" dans un cadre qui reste à définir. François de Rugy veut en revanche rester au sein du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, affirmant que celui-ci ne regroupe pas que des élus encartés (Noël Mamère, par exemple).

    Enfin, l'élu observe avec pessimisme une éventuelle candidature de Cécile Duflot, personne pour laquelle il a des divergences d'opinions, à la présidentielle de 2017. "Cette candidature se présente comme l'exact remake de celle de 2012 avec le résultat que l'on connaît. On ne sait d'ailleurs pas bien si ce serait une candidature de la gauche de la gauche ou une candidature rouge et verte."

     

     

    LEXPRESS.fr , publié le 27/08/2015 à 07:17 , mis à jour à 11:16

  • Mitterrand, l’homme qui a ruiné la France

    Article publié le 25.07.2015

    Par Antonin Bruniquel - http://lesobservateurs.ch/

     

    Un petit rappel du passé et des quatorze années de pouvoir de François Mitterrand ! Sacré Tonton… Pour ne pas l’oublier car l’Histoire ne s’efface jamais !

    Le sublime Mitterrand a pu tout se permettre. Si la presse parlait, elle, elle risquait de gros problèmes et ses journalistes avaient peur (Jean-Edern Hallier n’a-t-il pas été assassiné par une mauvaise chute en vélo sans témoin pour avoir voulu révéler l’existence de Mazarine ?).

    C’est du passé, mais qu’on ose encore le citer en exemple !

    Il ne faut surtout pas oublier qu’il a « demandé » (et obtenu) le changement de l’itinéraire du TGV dans la Drôme afin de protéger la maison à Marsanne de son ami Henri Michel, le château La Borie dont un des actionnaires était Roger Hanin son beau-frère, ainsi que des truffières appartenant à Mme Danielle Mitterrand du côté de Suze-la-Rousse.

    Ce changement a fait passer le TGV au-dessus du Rhône et a coûté au contribuable la bagatelle de 5 milliards de francs liés aux nouveaux ouvrages d’art (ce montant n’était que le devis initial, et ne comprend pas le surcoût).

    Mariette Cuvelier qui a mené la révolte anti déplacement du TGV connaît bien toute cette histoire. Un petit rappel concernant celui qui nous a tant escroqués pendant quelques années. Ce n’est qu’une petite partie de ce que l’on sait aujourd’hui, dont la presse aux mains de la gauche ne parle jamais, la partie émergée de l’iceberg oubliée dans la brume du mensonge permanent, et dont voici quelques-uns des faits et méfaits :

    faux évadé des camps allemands, Mitterrand a été membre de la Cagoule en 1935, antisémite et antirépublicain, ce mouvement est de tendance fasciste,

    sous-secrétaire d’État aux anciens combattants en 42, il a été décoré de la Francisque. L’ordre de la Francisque gallique est une décoration qui fut attribuée en tant que marque spéciale d’estime du maréchal Pétain par le gouvernement de Vichy en 1943. Il faut savoir que c’était valorisant, comme la Légion d’Honneur actuellement, et qu’il fallait la demander – contrairement à l’ordre de la Légion d’Honneur – et se faire parrainer,

    il en fut le récipiendaire numéro 2202, donc cela implique tout de même une certaine volonté et un certain désir…,

    il était ministre de l’Intérieur quand il a fait envoyer le Contingent en Algérie,

    il était Garde des Sceaux pendant la Bataille d’Alger, et c’est lui qui a organisé les bandes de barbouzes, ce qu’il reniera plus tard,

    il a organisé un faux attentat rue de l’Observatoire à Paris pour focaliser sur lui les regards de la presse,

    il a fait financer le PS par des pratiques frauduleuses (affaires Urba, Graco, et autres).

    il a appris qu’il avait un cancer de la prostate métastasé aux vertèbres lombaires quelques semaines avant les élections présidentielles de 1981, et n’a rien dit alors que l’aspiration à la fonction de chef d’État l’y obligeait, tout comme les fausses déclarations de fortune en omettant ses possessions en forêt de Tronçay (défiscalisables évidemment),

    il a fait nationaliser des banques et des industries françaises, obligeant la France à dévaluer sa monnaie trois fois de suite en quelques mois,

    il a fortement élevé le nombre des chômeurs en France,

    il a protégé un ancien collaborateur des nazis, son ami René Bousquet,

    il a protégé Bernard Tapie et l’a élevé au rang de ministre, et a plombé chaque contribuable de 2 500 francs sur 5 ans minimum,

    il entretenait sa maîtresse et sa fille adultérine cachées dans un appartement parisien appartenant à l’État, et les week-ends passés dans les palais de la République aux frais de celle-ci,

    il se rendait chaque Noël sur les bords du Nil aux frais de l’État et emmenait avec lui une soixantaine de personnes lors de ses déplacements.Il descendait tous les ans à l’Old Cataract (un hôtel somptueux sur le Nil) avec « sa petite famille »,

    il a augmenté la dette de la France de plus de 250 % durant sa mandature,

    il a fait racheter l’entreprise de son ami Roger-Patrice Pelat (déjà largement mouillé de recel de délit d’initié dans l’affaire Péchiney-Triangle), la société « Vibrachoc », par une société d’État pour cinq fois sa valeur réelle,

    il a obligé son médecin personnel à publier durant quatorze ans de faux certificats sur son état de santé (pauvre médecin, disparu lui aussi),

    il a couvert ses sbires gendarmes qui ont inventé une histoire de terroristes à Vincennes,

    il a totalement délaissé un de ses fidèles proches, François de Grossouvre, qui aurait fini par se suicider avec un 357 Magnum dans un bureau à l’Élysée…,

    il a affirmé qu’il ne savait rien sur la destruction à l’explosif d’un bateau de Greenpeace en Nouvelle-Zélande, pourtant organisé par les services secrets français et sur son ordre,

    il a mis sur écoute sans justification plus de 150 Français, dont Carole Bouquet et Jean-Edern Hallier … et il a osé affirmer à la télévision qu’il n’a jamais commis ce forfait.Curieusement, le capitaine de gendarmerie qui branchait « les fils » s’est lui aussi « suicidé »,

    les associations décomposées tenues par « tatie Danielle », et qui lui survivent, lourdement subventionnées par l’État, ou encore le fric donné aux amis comme Guy Ligier pour ses charrettes bleues (payées par la Seita et le Loto) : c’est encore « Tonton »,

    il a fait nommer un de ses fils à un poste de conseiller en Afrique,

    il a laissé tomber son ex premier ministre Pierre Bérégovoy qui allait tout déballer mais qui s’est «suicidé» lors d’une promenade un dimanche après-midi, avec l’arme de service de son garde du corps ! Curieux non ? Bérégovoy était redevable du copain de Tonton, toujours Roger-Patrice Pelat, qui aurait fait un infarctus mortel au moment où on allait lui poser les bonnes questions,

    son secrétaire ami François de Grossouvre qui se serait “suicidé” non sans s’être fracturé l’épaule durant la manœuvre et ses archives et ses biens disparus, sa veuve les attend toujours,

    Aujourd’hui nous payons ses erreurs.

    C’est ça la gauche angélique qui se veut donneuse de leçons, et qui a pourtant bien contribué aux résultats difficiles auxquels nous devons à présent faire face, avec notamment une dette colossale !

    On s’arrête là ?

  • Hollande, c’est la République des copains

    Scandale de la nomination du député PS François Brottes à la présidence du directoire de RTE, le gestionnaire du réseau français de lignes à haute tension : avec Hollande, c’est la République des copains.

    Sans hésitation aucune, François Hollande trahit une nouvelle fois l’anaphore +Moi président+. La République exemplaire n’est plus qu’un vague slogan de campagne devenu avec le temps bien encombrant pour le président Hollande !

    Les socialistes passent leur temps à faire la morale aux Français, mais ne se sentent en rien concernés par les principes qu’ils brandissent à longueur de journée.

    Autre point choquant, la possibilité pour le suppléant de François Brottes de siéger à l'Assemblée nationale en cas de nomination de ce dernier à la tête de RTE, sans passer par une législative partielle. Triste bilan, après 3 ans de mandat de François Hollande: un candidat socialiste ne souhaite plus affronter le suffrage universel

     

    François Brottes, député socialiste de l'Isère de 59 ans, a officiellement été proposé au conseil de surveillance jeudi pour prendre la tête de cette filiale d'EDF. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) doit maintenant se prononcer sur les critères de déontologie fixés par le Code de l’énergie.

     

    Le président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale devrait, sauf surprise, succéder à Dominique Maillard, nommé en 2007 et atteint par la limite d'âge. (AFP - 24/07/2015)

  • Julien Assange - la trahison de François Hollande

    En juin 2015, à la suite des révélations relatives à l'espionnage de la France par les États-Unis, de nombreuses voix s'élèvent dans la classe politique française et de son gouvernement, et notamment au sein de l'UMP, du PS, d'Europe Écologie les Verts, du FN et du Modem pour que la France lui accorde l'asile politique.

    Une lettre de soutien signée par plusieurs dizaines d'artistes et intellectuels appelle à son asile politique.

    Le 3 juillet 2015, à la suite de déclarations de la ministre de la justice Christiane Taubira se disant favorable à son accueil en France, Julian Assange adresse une « lettre au peuple français » publiée par Le Monde, révélant notamment avoir créé Wikileaks à Paris et être père d'un enfant français, et enjoignant le président de la République à agir pour régler sa situation.

    La lettre est interprétée comme une demande d'asile par l'Élysée, qui la rejette 45 minutes après sa publication par voie de communiqué, invoquant « l'absence d'urgence » de la situation et l'existence d'un mandat d'arrêt européen.

    La décision est largement critiquée par la société civile et la classe politique française, EELV parlant notamment de « déshonneur de la République ».

    Le conseiller juridique de Wikileaks et Julian Assange en France, Juan Branco, révèlera par la suite avoir été en contact avec le président de la République et le ministère de la Justice, avant que Julian Assange ne dénonce avoir reçu un « coup de poignard dans le dos » de la part de François Hollande.

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     Monsieur le président de la République, j’ai l’honneur de vous écrire et, à travers vous, de m’adresser au peuple français. 

    Mon nom est Julian Paul Assange. Je suis né le 3 juillet 1971 à Townsville, en Australie. Je suis un journaliste poursuivi et menacé de mort par les autorités états-uniennes du fait de mes activités professionnelles. Je n’ai jamais été formellement accusé d’un délit ou d’un crime de droit commun, nulle part dans le monde, y compris en Suède ou au Royaume-Uni. 

    Je suis le fondateur de WikiLeaks. 

    En avril 2010, je décide de publier une vidéo intitulée « Collateral murder ». Celle-ci montre le massacre de plusieurs civils, dont deux employés de Reuters, et les graves blessures de plusieurs enfants par des soldats états-uniens en Irak. Les images, filmées depuis un hélicoptère, sont difficilement soutenables. Elles s’accompagnent des rires et des commentaires sarcastiques de ceux qui sont en train de commettre ces crimes. Elles font le tour du monde et révèlent brutalement l’inhumanité d’une guerre qui a déjà fait plusieurs centaines de milliers de victimes. 

    Dès le lendemain, à travers des menaces de mort précises et ciblées, une persécution politique d’une ampleur inédite est lancée contre moi et les principaux employés de WikiLeaks. Elle n’a, depuis, jamais cessé. L’énumération des actions menées contre mon organisation, mes proches et moi-même ne permet pas d’en saisir toute la violence, mais peut-être en donne-t-elle une idée : appels à mon exécution, à mon kidnapping, et à mon emprisonnement pour espionnage par de hauts responsables politiques et administratifs états-uniens, vols d’informations, de documents et de biens, attaques informatiques répétées, infiltrations successives, interdiction illégale à l’ensemble des plateformes de paiement de procéder à des dons envers mon organisation, surveillance permanente de mes moindres faits et gestes et de mes communications électroniques, poursuites judiciaires inconsidérées se prolongeant depuis plus de cinq ans sans possibilité de me défendre, campagnes de diffamation, menaces physiques répétées, fouilles et harcèlement de mes avocats, etc.

     

    WikiLeaks, que j’ai fondé en 2006, avait déjà auparavant révélé de nombreux scandales majeurs de corruption, de violations des droits fondamentaux, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Nous avions pour cela reçu notamment un prix d’Amnesty international et des dizaines d’autres prix journalistiques d’autres organisations prestigieuses, dont cinq nominations successives au prix Nobel de la paix et, plus récemment, cinq nominations au prix Mandela des Nations unies (ONU), créé cette année. 

    Pourtant, cette vidéo a marqué un avant et un après dans ma vie, mais aussi dans celle de tous ceux qui s’y sont impliqués. Un citoyen français notamment, Jérémie Zimmermann, remercié dans le générique de la vidéo, a fait l’objet de menaces de la part de deux agents du FBI dans le but d’en faire un infiltré, et n’a jamais pu revenir sur le territoire américain malgré ses besoins professionnels. Il en est allé de même pour d’autres journalistes qui, malgré leur nationalité états-unienne, n’ont plus jamais pu revenir sur leur propre territoire pour retrouver leurs proches, et font l’objet depuis de poursuites judiciaires pour espionnage. Jacob Appelbaum, pour s’être présenté comme un défenseur de Wikileaks, a fait l’objet de toute une série de violences et d’intimidations, notamment à son domicile, où sont entrés un jour en pleine nuit des hommes masqués et menaçants, laissant sa compagne durablement marquée. 

    Au pic de cette campagne, plus de 120 employés étaient chargés, au sein de la dite « WikiLeaks War Room » du Pentagone américain, de coordonner cette offensive contre moi et mon organisation. Les preuves ont été depuis apportées qu’un grand jury secret, portant notamment des accusations d’espionnage à mon encontre, a été formé en 2010, et n’a jamais cessé d’agir depuis.

    L’ampleur de ce dispositif n’aurait guère pu être imaginée par un esprit paranoïaque. Une douzaine d’agences états-uniennes y participent officiellement, incluant le Pentagone, la Defence Intelligence Agency, la CIA, le FBI, l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), le ministère de la justice et le département d’État. D’autres le font de façon plus secrète, comme cela a été révélé récemment suite à une enquête parlementaire en Islande.

     

    Ces persécutions sont pourtant bien réelles. Elles ont été documentées par une infinité d’organisations, fait l’objet de rapports internationaux et de décisions judiciaires, ont été substantiellement admises par les autorités concernées, et souvent même revendiquées. Érigées en véritable politique par le gouvernement états-unien, elles se sont depuis étendues au-delà de mon cas et de WikiLeaks : l’administration Obama a ainsi poursuivi plus de journalistes et de sources lors de ses deux mandats successifs que tous les gouvernements états-uniens précédents réunis. 

    Les poursuites ne m’ont pas fait taire 

    Pour le simple fait d’avoir publié des informations d’intérêt public que des sources anonymes avaient transmises à WikiLeaks, je suis personnellement poursuivi pour espionnage, conspiration visant à espionner, vol ou compromission de propriété du gouvernement états-unien, violation de la loi sur la fraude informatique, et conspiration générale, risquant pour cela l’emprisonnement à vie ou pire. Les Etats-Unis ont depuis étendu leur enquête pour y inclure l’assistance que j’aurai offerte à M. Snowden pour préserver sa vie et lui faire obtenir l’asile ; et il en est, selon plusieurs sources journalistiques, déjà de même en ce qui concerne les publications des FranceLeaks concernant les écoutes qui vous ont touché, Monsieur le président. 

    Ces poursuites ont été et continuent d’être menées contre moi parce que j’ai, un jour, décidé de ne pas garder le silence, et de révéler les preuves de commissions de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Elles ne m’ont pas fait taire, et j’ai depuis, entre de nombreuses autres publications, documenté précisément la mort de centaine de milliers de civils à travers les Iraq War Logs. 

    Par ces révélations, je montrais notamment, à travers un télégramme diplomatique états-unien, comment une famille irakienne avait été exécutée à bout portant par une patrouille américaine lors d’un contrôle de routine, avant que ce crime contre l’humanité ne soit volontairement « effacé » par une frappe aérienne. Selon le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki, ce fut cette affaire qui l’amena à exiger la levée de l’immunité des troupes états-uniennes et, après leur refus, à provoquer in fine le départ de ces soldats. 

    L’ensemble des publications de WikiLeaks depuis 2006 ont fait l’objet d’une infinité de rapports et de décisions provenant d’organisations internationales et non gouvernementales, de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) aux rapporteurs spéciaux des Nations unies en passant par de nombreux groupes de travail indépendants. Elles ont permis de lever le voile sur des milliers de crimes et sur des pratiques qui auraient autrement été couvertes. Qui seraient autrement restées impunies.

    Les persécutions qui s’en sont suivies m’ont forcé à demander l’asile au sein de l’ambassade d’Equateur à Londres, en juin 2012, pour éviter une extradition vers les Etats-Unis qui devenait à chaque heure plus probable. Après deux mois d’étude approfondie, le ministère des affaires étrangères de l’Équateur a considéré que la persécution qui était menée à mon encontre du fait de mes croyances et de mes activités politiques était réelle, et que les risques d’extradition vers les Etats-Unis ainsi que les mauvais traitements qui s’en suivraient étaient majeurs. J’ai depuis reçu la confirmation informelle que les poursuites menées aux Etats-Unis étaient réelles et avaient débouché sur un acte d’accusation formel maintenu pour l’instant sous scellés. 

    Dénué de l’assistance consulaire et de la protection que me devait mon pays d’origine, l’Australie – où le gouvernement a été sujet à des critiques d’une ampleur inédite suite à sa tentative de me retirer mon passeport en 2010, jusqu’à devoir faire marche arrière et se justifier –, je demeure depuis maintenant trois ans et dix jours au sein de cette ambassade. 

    J’y dispose de cinq mètres carrés et demi pour mes usages privatifs. L’accès à l’air libre, au soleil, m’a été interdit par les autorités du Royaume-Uni ; ainsi que toute possibilité de me rendre à un hôpital ; je n’ai pu utiliser le balcon du rez-de-chaussée de l’appartement que trois fois depuis mon refuge, à mes risques et périls, et n’ai jamais été autorisé à sortir pour faire de l’exercice. 

    L’Equateur, dont la générosité et le courage m’honorent et m’ont probablement sauvé la vie, n’a pour ambassade qu’un appartement utilisé par une dizaine de diplomates et fonctionnaires de support qui ne peuvent renoncer à leur mission. Loin de l’image de luxe généralement associée aux enceintes diplomatiques, il s’agit d’un espace modeste qui n’a pas été pensé pour devenir un lieu de vie. Il m’y a été impossible, depuis trois ans, de maintenir la moindre vie familiale ou intime. 

    Cet espace est en permanence surveillé par plusieurs douzaines de policiers britanniques en uniforme qui vérifient régulièrement les identités de mes visiteurs, ainsi que par un nombre indéterminé d’agents en civil et d’agents de renseignement au sein des bâtiments adjacents. Les dépenses concernant la surveillance civile dont je fais l’objet ont dépassé, officiellement, les quinze millions d’euros. Elles n’incluent pas celles des services secrets. 

    Mes proches, y compris mes enfants, n’ont pas pu me rendre visite depuis, du fait de cette situation. 

    Le Royaume-Uni refuse de reconnaître mon asile et de garantir ma non-extradition aux Etats-Unis, violant la convention de 1951, et se refuse par ailleurs à confirmer ou à infirmer la réception d’une demande d’extradition de la part des Etats-Unis d’Amérique. Il en va de même pour le gouvernement suédois qui, à l’ONU, a refusé de garantir ma non-extradition dans le cas où je m’y rendrais. La Suède comme le Royaume-Uni ont annoncé à plusieurs reprises qu’ils demanderaient mon arrestation dès que je sortirai de l’ambassade, ces derniers le réaffirmant « quel que soit le résultat de l’enquête suédoise ». 

    Cela, alors que je n’ai été formellement accusé d’aucun crime ni délit dans aucun des deux pays. 

    Depuis quatre ans et demi, soixante organisations internationales ont appelé, depuis l’ONU, à la fin des poursuites en Suède, tandis que le groupe de travail sur la détention arbitraire de l’institution s’est saisi de la question. Malgré les injonctions de la Cour suprême et du procureur général visant à l’abandon de l’enquête préliminaire – relancée en 2010 après avoir été dans un premier temps abandonnée – aucun acte d’accusation formel à mon encontre ni d’acte d’enquête n’a été mené en cinq ans. L’émission d’un mandat d’arrêt européen avait pour seul objectif de m’interroger en Suède, alors que je m’étais volontairement rendu à Stockholm à cette fin, et y étais resté cinq semaines consécutives. Je n’avais alors jamais obtenu de réponse à mes demandes répétées de rencontre avec les autorités judiciaires suédoises. 

    WikiLeaks a été créé avec l’objectif d’enquêter sur les appareils politiques, économiques et administratifs du monde entier pour y apporter de la transparence et s’assurer qu’ils n’échappent pas à un contrôle démocratique et souverain. L’organisation a révélé des millions de documents touchant la quasi-totalité des Etats du monde, sans distinction de régime ou d’idéologie. Elle permet à tout individu qui aurait connaissance de pratiques illégales ou intéressant le bien commun de nous les transmettre en toute sécurité, et de façon parfaitement anonyme. Ces informations sont ensuite vérifiées par nos journalistes et par des spécialistes, puis organisées et triées avant d’être publiées de par le monde, éventuellement en partenariat avec d’autres organes de presse prestigieux. 

    Financée par des dons récurrents, mon organisation a inventé une nouvelle forme de journalisme qui lui a permis de révéler plus d’une centaine de scandales d’ampleur mondiale en seulement neuf ans d’existence. Les activités de WikiLeaks ont inspiré de nombreuses autres organisations de presse, humanitaires, environnementales, etc. qui ont imité nos structures et nos pratiques. Malgré toutes les difficultés liées à ma surveillance permanente au sein de l’ambassade, les écoutes systématiques mises en place par la NSA contre les élites politiques, économiques et administratives de la France et de l’Allemagne sont le dernier exemple de la capacité de l’organisation à publier des informations cruciales pour préserver la souveraineté la vie démocratique des Etats. 

    L’ampleur du scandale et les réactions qui ont suivi nos dernières révélations ont confirmé le bien-fondé de notre démarche. La condamnation unanime par la classe politique et les sociétés civiles françaises et allemandes des actions commises par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni, ainsi que les appels qui ont suivi à une révision des politiques françaises sur la question de la défense des lanceurs d’alerte et de la presse, alors que l’attentat contre Charlie Hebdo reste présent dans les esprits, ont constitué d’importants encouragements. 

    Ces révélations ont été faites au péril de notre vie. 

    C’est pourquoi j’ai été particulièrement touché par l’appel inattendu du gouvernement français, par la voie de la ministre de la justice et garde des sceaux Christiane Taubira, et relayé par des dizaines d’autres personnalités, à ce que la France me donne l’asile. Gardienne d’une constitution qui oblige la France à accueillir les combattants pour la liberté menacés de leur vie, d’une constitution qui oblige le monde à ouvrir les yeux par la noblesse d’une telle exigence, elle a ouvert une voie qui, je l’espère, ne se refermera pas.

     En m’accueillant, la France accomplirait un geste humanitaire mais aussi probablement symbolique, envoyant un encouragement à tous les journalistes et lanceurs d’alerte qui, de par le monde, risquent leur vie au quotidien pour permettre à leurs concitoyens de faire un pas de plus vers la vérité. 

    Elle enverrait aussi un signal à tous ceux qui, de par le monde, saisis par l’hubris, trahissent leurs valeurs en s’attaquant incessamment aux citoyens qui s’y refusent. 

    La France a longtemps été porteuse d’espérance et de singularité pour de nombreux peuples et individus de par le monde. Ses mythes nourrissent encore aujourd’hui bien des enfances. Mes liens avec ce pays ne sont pas seulement idéels. De 2007 jusqu’à la perte de ma liberté en 2010, j’y ai résidé. Nos structures techniques y sont encore installées.

     

    Mon plus jeune enfant et sa mère sont français. Je n’ai pas pu les voir depuis maintenant cinq ans, depuis que la persécution politique à mon égard a commencé. La situation présente leur cause d’immenses difficultés. J’ai dû garder leur existence secrète jusqu’à aujourd’hui dans le but de les protéger. J’ai aujourd’hui l’espoir que la situation et l’appui dont je bénéficie permettront de le protéger. Mon fils aîné, aujourd’hui adulte, et à ma mère, en Australie, subissent en effet encore aujourd’hui les conséquences de ma situation. Les menaces de mort, le harcèlement, y compris venant de personnes ayant des liens avec l’appareil militaire états-unien, ont commencé au même moment qu’émergeaient les appels à mon assassinat. Ils ont dû changer d’identité et réduire leurs échanges avec moi. 

    Ma vie est aujourd’hui en danger, Monsieur le président, et mon intégrité, physique comme psychologique, est, chaque jour qui passe, un peu plus menacée. 

    Tandis que je faisais tout pour préserver la vie d’Edward Snowden, plusieurs employés britanniques de WikiLeaks devaient s’exiler à Berlin, en Allemagne. Tandis que nous révélions le scandale des écoutes de la NSA en France, des responsables politiques du Royaume-Uni admettaient que le siège autour de l’ambassade équatorienne était dû à la pression états-unienne. Tandis que nous créions une fondation d’appui aux lanceurs d’alerte, Courage Foundation, l’administration états-unienne multipliait les poursuites contre les journalistes et leurs sources, poursuites atteignant une intensité inédite dans l’histoire de ce pays. 

    Tandis que Chelsea Manning était condamnée à 35 ans de prison pour avoir été supposément ma source et révélé un nombre incalculable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, après avoir été soumise à des traitements inhumains selon le rapporteur spécial de l’ONU, je continuais mon travail avec l’organisation de WikiLeaks pour m’assurer qu’aucune source ne pourrait jamais être identifiée du fait de ses liens avec mon travail, ce qui a jusqu’ici été fait avec succès. 

    Seule la France se trouve aujourd’hui en mesure de m’offrir la protection nécessaire contre, et exclusivement contre, les persécutions politiques dont je fais aujourd’hui l’objet. En tant qu’État membre de l’Union européenne, en tant que pays engagé par toute son histoire dans la lutte pour les valeurs que j’ai faites miennes, en tant que cinquième puissance mondiale, en tant que pays qui a marqué ma vie et qui en accueille une partie, la France peut, si elle le souhaite, agir. 

    Respectueusement,

    Julian Assange

  • Violences conjugales : un secrétaire du PS poussé à la démission

    La nomination de Yacine Chaouat, condamné pour violences conjugales en 2011, fait polémique sur les réseaux sociaux. Rattrapé par son passé judiciaire, il aurait présenté sa démission dimanche, selon un proche de Jean-Christophe Cambadélis.

    Moins de 24 heures après sa nomination, Yacine Chaouat est déjà forcé de quitter son poste. Désigné samedi comme nouveau secrétaire national adjoint à l'intégration républicaine par Jean-Christophe Cambadélis, il aurait démissionné, à la suite d'une polémique née sur Twitter ce dimanche. En effet, plusieurs élus se sont opposés à cette nomination en s'empressant de rappeler son passé judiciaire: il a été condamné une première fois en 2010, puis en appel en 2011 à six mois de prison avec sursis pour violences conjugales.

     

    Durant cette période, celui qui était alors adjoint au maire (PS) du XIXe arrondissement se retrouve au cœur d'une première polémique. Les élus verts au Conseil de Paris réclament sa démission. Ils estiment «contraire aux valeurs civiques, républicaines et féministes qu'un élu de la majorité de gauche soit maintenu à son poste d'adjoint après une telle condamnation». Sa femme venue s'installer en France en 2009 avec Yacine Chaouat aurait été contrainte de ne pas quitter l'appartement, frappée à coups de ceinturon. Il finit par démissionner.

    Ce dimanche, Yacine Chaouat aurait de nouveau présenté sa démission au PS, qui a été acceptée, selon un proche du premier secrétaire socialiste. «Il a confié à Cambadélis (qu'il le) remerciait de cette 2e chance mais  qu'il préférait démissionner», explique t-on à la direction du Parti socialiste ce dimanche.

    Sa défense laisse tout le monde abasourdi : «J'ai commis une erreur il y a 6 ans, et la justice est passée, déclare-t-il dans le Parisien. Après avoir payé ma dette, je regrette que l'on veuille m'appliquer une double peine. on n'a pas droit à une deuxième chance quand on est musulman».

    Certaines élues ont souligné l'absence de réaction de la secrétaire d'État en charge des droits des femmes Pascale Boistard. C'est notamment le cas d'Agnès Evren, Conseiller de Paris : «silence assourdissant de Pascale Boistard, à la fois spécialiste de l'intégration et Secrétaire d'État chargée des Droits des femmes», écrit l'élue. D'autres, comme Valérie Debord, adjointe au maire de Nancy ont demandé au PS de clarifier sa position quant aux violences faites aux femmes.

     

  • René Dosière: "Manuel Valls doit rembourser le billet de ses enfants"

    In Challenge soir - 10.06.2015

    Le traqueur des dépenses superflues de l’Etat, c’est lui. Pour ChallengeSoir, le député socialiste René Dosière décrypte l’affaire Valls et invite le Premier Ministre à la transparence. Et à sortir son chéquier.

    La polémique sur le déplacement de Manuel Valls à Berlin pour assister à la finale de la Ligue des Champions prend de l’ampleur. Le Premier Ministre a-t-il commis une faute ?

    Manuel Valls affirme que c’était un déplacement professionnel et je n’ai aucune raison de ne pas le croire. Il a eu des contacts avec les dirigeants des fédérations et a fait du lobbying pour pousser la candidature de Michel Platini à la FIFA. Mais ce déplacement avait aussi un caractère privé puisque qu’il a emmené ses enfants. Selon les règles de la Cour des Comptes, si le président de la République ou le Premier Ministre utilisent les avions de la République pour un déplacement privé, ils doivent rembourser l’Etat sur la base des tarifs commerciaux. Manuel Valls devrait donc rembourser le prix des billets Paris-Berlin pour ses deux enfants.

    Un aller-retour en Falcon qui coûte près de 15.000 euros. N’est-ce pas choquant ?

    L’opinion publique est choquée mais elle doit savoir que si Manuel Valls avait utilisé un avion de ligne, cela aurait coûté plus cher au contribuable. Pour leurs déplacements, le Président et le Premier Ministre mobilisent des fonctionnaires, chargés notamment de leur sécurité. Surtout, un avion de la flotte gouvernementale doit les accompagner pour pouvoir les ramener à Paris, en cas d’urgence. Lorsqu’il était à l’Elysée, Nicolas Sarkozy utilisait des lignes régulières pour ses déplacements privés. Mais la Cour des Comptes l’avait averti que c’était plus coûteux pour l’Etat car un avion présidentiel voyageait à vide sur le même trajet. Prendre une ligne régulière, c’est du cinéma…

     

    Utiliser les moyens de l’Etat et rembourser, est-ce le meilleur système ?

    Oui, c’est ce que faisait François Fillon lorsqu’il était à Matignon. En 2009 et 2010, il avait effectué 7 déplacements privés avec la flotte gouvernementale et avait remboursé 6.955 euros.

    Comment empêcher les dérapages ?

    L’opinion publique n’accepte pas qu’on dépense 15.000 euros en utilisant les moyens de l’Etat, pour aller voir un match de foot, même si on rembourse une petite partie. Cela signifie que quand on est Premier Ministre, on ne fait pas de déplacement privé qui peut être jugé onéreux. C’est la dictature de l’opinion publique: à Matignon, on ne peut pas se payer ce genre de fantaisie. Car tout déplacement mobilise obligatoirement les gros moyens de protection de l’Etat, ce qui est d’ailleurs justifié: jamais nos dirigeants n’ont été autant en danger.

    Les ministres ont-ils fait des efforts d’économies sur les déplacements en avion ces dernières années ?

    Oui. La rupture est très nette. A l’Elysée, à Matignon et dans les ministères, le nombre d’heures de vols des avions mis à disposition par l’Armée de l’Air a baissé de moitié. Il y a une forte pression pour inciter les ministres à limiter les déplacements: leurs crédits budgétaires globaux ont baissé et ils doivent obligatoirement rembourser l’utilisation des avions à l’ETEC, un escadron du ministère de la Défense, qui facture l’heure de vol à un prix élevé.

  • 70 condamnés au Gouvernement ou au Parti Socialiste

    Jean-Noël Guérini, Conseil général PS des Bouches du Rhône a écrit:

    "Je pourrais envisager de démissionner lorsque tous les élus du PS condamnés définitivement, et ils sont nombreux malheureusement, auront également démissionné de toutes leurs fonctions exécutives. Cette règle doit être également appliquée à tous les élus socialistes mis en examen."

    "il y a 57 élus socialistes, maires de grandes villes, parlementaires ou présidents de conseils généraux, qui ont été mis en examen ou condamnés et qui continuent à occuper d'éminentes fonctions".

     

    ...Moi, Président de la République, je n’aurai pas autour de moi, à l’Elysée, de personnes jugées et condamnées, Petit rappel ...

    Déclaration  de François Hollande avant son élection,

    25 secondes de Malhonnêteté flagrante

     

    Voici donc la "République Irréprochable" à la mode socialiste

    Sont relevés des responsables PS en activité et élus CONDAMNÉS

     

    ADOLPHE Francis (PS) Placé en garde à vue en septembre 2014 pour « violences conjugales »

    ANDREONI Serge (sénateur PS) mis en examen pour complicité de trafic d'influence dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux.

    ANDRIEUX Sylvie (Député PS) condamnée aujourd'hui à 3 ans de prison dont deux avec sursis, à 100.000 euros d'amende et à 5 ans d'inéligibilité. Complicité d'escroquerie et détournement de fonds publics. Figaro

    ANNETTE Gilbert (PS)  Actuel Maire de Saint-Denis de la Réunion, ancien Député, condamné en 1996 à 200 000 francs d'amende, cinq ans de privation de ses droits civiques et trente mois de prison dont douze avec sursis pour corruption dans des procédures de marchés publics à la ville de Saint-Denis.

    ARAM Khadija, adjointe au maire de Trappes : abus de confiance. Condamnée le 27 avril 2011 à deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir promis contre rémunération, à des personnes en situation irrégulière des titres de séjour qu’elle n’a jamais obtenus, ainsi que cinq ans d’interdiction de droits civiques et civils.

    ARIF Kader (PS) Contraint fin 2014 à quitter son poste de Secrétaire d’Etat en raison de plusieurs affaires liées à l’attribution de marchés publics à ses proches.

    AYRAULT Jean Marc (Ministre PS) 1997 délit de favoritisme dans l’attribution d’un marché public. condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et 30 000 F d’amende pour avoir octroyé de décembre 1991 à décembre 1993, sans mise en concurrence, ni avoir recours à des appels d’offres et sans réaliser de contrat, le marché d’impression du journal municipal nantais, Nantes Passion, dont le budget d’impression s’élevait à 6 millions de francs par an.

    BENGUIGUI Yamina (PS): L’ex-Ministre Déléguée à la Francophonie, Yamina Benguigui, a été citée à comparaitre en décembre 2014 devant le Tribunal Correctionnel de Paris. Elle est en effet soupçonnée d'avoir fait des déclarations de patrimoine et d'intérêts incomplètes entre 2012 et 2014, alors qu'elle se trouvait au gouvernement. En gros, il lui serait reproché d’avoir dissimulé pour 430 000 € d’actions en Belgique.

    BERNADINI François (Maire PS) condamné en 2002 pour une ingérence, détournement de fonds publics, abus de confiance et abus de biens sociaux à 18 mois de prison avec sursis, 400 000F d'amende et cinq ans d'inéligibilité. L’Express

    BERTINOTTI Dominique (PS): L’ex-Ministre déléguée à la Famille sous le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault, Dominique Bertinotti, a été épinglée en janvier 2015 par un rapport de la Chambre Régionale des Comptes concernant la gestion d’un local municipal. Plus précisément l’Espace des Blancs-Manteaux dans le 4ème arrondissement parisien.

    BINET Erwann Député en Isère, rapporteur PS, condamné pour diffamation le 23 juillet 2013.

    BORDEAUX François Xavier (PS): Ancien dirigeant du PS bordelais condamné en 2011 pour abus de faiblesse

    BOURQUIN Christian (Conseil régional PS) condamné en 2012  à 2 mois de prison avec sursis pour délit de favoritisme (décédé 2014)

    BUCHET Pascal (Maire PS) condamné en 2012 pour harcèlement moral, après le suicide d’une de ses collaboratrices Libération

    CAHUZAC Jérôme (PS) Condamné sans peine ni inscription au casier judiciaire en 2007 pour avoir employé, entre juillet 2003 et novembre 2004, une femme de ménages philippine, sans papiers,  rémunérées en liquide pour 40hs mensuelles à 250€/mois. Et surtout : Affaire de fraude fiscale en cours... depuis Mars 2013.

    CAMBADELIS Jean-Christophe (Député PS de Paris)

    Pour recel d’abus de confiance Condamné en 2006 à 6mois de prison avec sursis et 20 000€ d’amende, dans l’affaire des emplois fictifs de la MNEF. Il  avait été rémunéré par la mutuelle proche du PS entre 1991 et 1995, à  hauteur de quelque 620 500 francs au titre d'une activité fictive de conseil.

    CATOIRE Gilles (PS) Maire de Clichy-La-Garenne (92) qui est visé par une plainte pour « détournement de fonds publics » en décembre 2013. En mars 2014, 4 adjoints au Maire et un Conseiller Municipal s'associent à cette plainte.

    CHAOUAT Yacine (maire adjoint PS) chargé de la médiation et condamné en 2011 en appel pour violences conjugales.

    CIOT Jean-David, le premier secrétaire fédéral et collaborateur de Guérini, mis en cause pour recel de détournement de fonds publics. Figaro

    CUVILLIEZ Christian  (Union de la gauche) condamné en 2003 par la Cour d'appel de Rouen à un an de prison avec sursis et à deux ans de suppression des droits civiques, civils et de famille pour détournement de fonds publics et recel.

    DALONGEVILLE Gérard (Maire PS) condamné faux en écriture et usage de faux, détournements de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme. Le Monde

    DELEBARRE Michel (PS): Ancien Ministre sous Mitterrand, condamné en 2005 dans l'Affaire des Ecoutes Téléphoniques.

    DELESSARD Monique   (Maire PS)  Condamnée ne 2010 à 15 mois de prison avec sursis et à une peine d’inéligibilité pour avoir marié illégalement l’ancien député-maire Jacques Heuclin, à l’article de la mort.

    DÉSIR Harlem (n°2 du PS Député européen) 1998 condamné à 18 mois de sursis   30 000 F  pour recel d'abus de biens sociaux De novembre 1986 à octobre 1987, il a reçu un salaire fictif mensuel de 10 500 francs de l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille. L'actuel n° 2 du Parti socialiste occupait la présidence de SOS-Racisme.

    DESTRADE Jean-Pierre (Conseiller Général PS)Condamné en 2005 à 3 ans de prison dont 2 avec sursis et 10.000 euros d’amende dans une affaire de trafic d’influence et d’escroquerie,  une peine couverte par sa détention provisoire.

    ECOCHARD Janine  (PS) ex-Vice-Présidente du CG des Bouches-du-Rhône Condamnée en 1998 dans l’affaire Urba sur le financement occulte du PS.

    EMMANUELLI Henri (PS) 1997 Condamné pour complicité de trafic d'influence dans l'affaire Urba Également mis en examen en 1998 dans le cadre de l'affaire Destrade de financement illégal du Parti socialiste. En 2005, il s'associe au NPS d'Arnaud Montebourg…

    FABIUS Laurent: a comparu en février et mars 1999 devant la Cour de justice de la République (CJR) pour homicides involontaires dans l’affaire du Sang contaminé. Le 9 mars 1999, Laurent Fabius est relaxé, la CJR soulignant tout de même que son action « a contribué à accélérer les processus décisionnels ».

    GAIA Robert (Député PS) du Var condamné en 2002 pour favoritisme.  (Libération)

    GAUDERON Jean, (PS), directeur général des services (DGS) de L'HaŸ-les-Roses, mis en examen pour recel d'abus de biens sociaux, détournement de biens publics et corruption.

    GERMAIN Jean Germain (PS): Maire PS de Tours, mis en examen en novembre 2013 pour «complicité passive de prise illégale d’intérêts». Plusieurs personnes de son entourage sont impliquées dans la même affaire. Il s’est suicidé plutôt que d’avoir à affronter son procès

    GOURIOU Alain (PS) Ancien Député, Maire et Vice-Président du CG des Côtes d'Armor, il a été reconnu coupable d'abus de confiance mais dispensé de peine en 2008.

    GRANIE Bernard (PS) Bouches du Rhône, condamné à 2 ans de prison ferme, 100.000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité pour corruption dans le cadre de marchés publics.

    GUÉRINI Jean-Noël (PS) ancien président du CG13 mis en examen en 2011 pour  prise illégale d’intérêts, trafic d’influence, association de malfaiteurs et complicité d’obstacle à la manifestation de la vérité

    HERVE Edmond (PS): Sénateur, condamné en 1999 pour manquement à une obligation de sécurité dans l'affaire du sang contaminé.

    HIDALGO Anne (PS)  condamnée en 2012 à 40 000 € d'amende pour infraction à la législation sur la durée du travail.

    HUCHON Jean-Paul (PS) pour prise illicite d'intérêts sur marchés publics en 2007, condamnation confirmée en appel en 2008. Délit commis dans le cadre de sa fonction de président de la Région Ile de France, dont il demande la reconduction aujourd'hui à ses électeurs.

    JIBRAYEL Henri (Député PS) intéresse la justice escroquerie et détournement de fonds publics.

    Figaro

    JOSSELIN Charles (PS): Ancien Ministre sous Lionel Jospin de 1997 à 2002 et Secrétaire d'Etat à plusieurs reprises, il a été reconnu coupable d'abus de confiance mais dispensé de peine en 2008.

    KALTENBACH Philippe (Sénateur Maire PS)mis en examen pour corruption active et passive, recel, complicité. Le Figaro

    KUCHEIDA Jean-Pierre, (Député-maire PS) et soutien de Hollande, mis en examen pour détournement de fonds publics

    LAIGNEL Michel (PS)condamné en 2005 à 2 ans de prison  avec sursis et 2ans d’inéligibilité  pour favoritisme, prise illégal d’intérêts et faux et usage de faux, en écriture publique

    LEBRETON Claudie (PS) Ancien Maire, Conseiller Régional de Bretagne, ancien Président du Conseil général des Côtes d'Armor, il a été reconnu coupable de prise illégal d'intérêts mais dispensé de peine en 2008.

    LAMDAOUI Faouzi (PS): Conseiller du Président à l’Elysée, il démissionne en décembre 2014 suite à une audition prochaine dans le cadre d’une affaire pour abus de bien sociaux.

    MAHEAS Jacques, (sénateur et maire PS) condamné définitivement en cassation en mars 2010 pour des faits de harcèlement sexuel datant de 2002.

    MAUROY Pierre décédé le 7 juin 2013 (Sénateur PS) condamné  à 20 000€   d’amende avec sursis pour abus de confiance et devra, avec Lyne Cohen-Solal et Bernard Masset, son ancien directeur de cabinet, rembourser 19 654€

    MELLICK Jacques (Maire PS) en 1996 condamné pour témoignage de complaisance dans l'affaire OM-Valenciennes L’Express

    MITTERAND Jean-Christophe : Fils de François Mitterrand, ex conseiller de son père à l'Elysée pour les affaires africaines, condamné en 2009 pour recel d'abus de bien sociaux.

    MONTEBOURG Arnaud (Ministre PS) ex ministre du Redressement productif, mis en examen en 2010 pour diffamation et condamné en 2012  pour injures par le TGI de Paris

    condamné le 17 décembre 2012 à verser 2.000€ de dommages et intérêts pour avoir porté atteinte à la présomption d'innocence du sénateur PS Jean-Noël Guérini.

    MOSCOVICI Pierre (Ministre PS) condamné pour atteinte au droit à l'image à une amende de  1220€ Libération

    NAVARRO Robert , (Cadre PS) dans l'équipe de campagne de François Hollande, objet d'une plainte du PS pour enrichissement personnel et bus de confiance , pour des frais personnels et des pizzas entre 2008 et 2010 pour 42.000 € ...Soutien de François Hollande à la primaire socialiste, il intègre son équipe de campagne durant l’été 2011.

    NOYES Jean-François (PS) mis en examen en 2012 dans le cadre de l'Affaire Guérini dont il était le directeur de cabinet pour association de malfaiteurs en vue de trafic d'influence et recel de trafic d'influence.

    PASTOR Jean-Marc (Sénateur PS) Notes de frais frauduleuses Médiapart révèle le 27 juin 2011 que le sénateur avait transmis à la trésorerie du Sénat deux factures de restaurant émises dans le Tarn, son département, pour un montant total de 2492 €. Il menace Médiapart de poursuites, produisant un faux communiqué de Gérard Larcher pour l’occasion, alors Président du Sénat, avant de se rétracter et de rembourser l’intégralité des notes de frais.

    PEZET Michel (PS): Ancien Député des Bouches-Du-Rhône, et actuel Conseiller Général du même département, condamné en 1998 pour recel de fonds utilisés [pour un financement politique].

    PRADILLE Claude (Sénateur PS) Condamné en 1995 à cinq ans de prison de ferme, cinq ans d’inéligibilité et 300.000 francs d’amende pour « faux et usage de faux, corruption, complicité d’escroquerie et subornation de témoins » dans une affaire où il était soupçonné d’avoir fait construire sa piscine sur des fonds publics de l’Office HLM du Gard - Libération

    PUIGMAL Eli  (Maire PS) Condamné en 2012 délit de favoritisme dans les conditions d’attribution de marché

    PUPPONI François, (Député PS) poursuivi pour abus de biens sociaux – Le Figaro

    REBSAMEN François Ministre Condamné à Dijon à 1 an d'inéligibilité en 2004 Le net a été très soigneusement nettoyé de tous les détails de ce scandale sauf ici

    ROYAL Ségolène (PS) condamnée  pour des licenciements abusifs datant de 1997  Libération/Figaro

    SANMARCO Philippe (PS): Ancien Député Socialiste des Bouches-Du-Rhône, condamné en 1997 pour complicité de trafic d'influence dans l'affaire du financement occulte du PS, l'Affaire Urba.

    SEVE Patrick (maire PS) tête de liste aux sénatoriales dans le Val-de-Marne, mis en examen, dans le cadre d'une enquête sur les marchés publics de sa commune (L’Haÿ les Roses), pour octroi d'avantages injustifiés et soustraction de fonds publics. 

    TAUBIRA Christine (ministre PS) condamnée le 27 septembre 2004 par le tribunal des Prud’hommes pour licenciement abusif, rupture abusive de contrat, et à verser 5300 euros après avoir exploité son ancienne employée Sylvia Edom – L’Express

    TARIKET Ibrahim (PS): Conseiller Mubnicipal de Clichy condamné à 5 ans de prison ferme pour agression.

    TEULADE René sénateur-maire PS d'Argentat (Corrèze), avait été condamné en juin 2011 à 18 mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende pour abus de confiance par le tribunal correctionnel de Paris. En octobre 2012, Hollande lui avait rendu hommage lors du Congrès de la Mutualité Française: "Je salue les présidents qui ont marqué l'histoire de votre organisation. René Teulade auquel je suis lié par une fidélité corrézienne (....)".

    THEVENOUD Thomas (PS) : ex Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangères et du Développement international, chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du Tourisme et des Français de l’Etranger, a été débarqué en septembre 2014 en raison «de problèmes de conformité avec les impôts» découverts après sa nomination par Matignon. Il souffrirait de "phobie administrative".

    VALLINI André (Sénateur PS ) Poursuivi pour Licenciement abusif et harcèlement moral par son attachée parlementaire avec qui il a fini par trouver un accord. A reçu une plainte contre X pour concussion et utilisation frauduleuse de fonds publics. Proche de François Hollande, cet ancien président de la Commission Outreau conseille le candidat socialiste sur les questions de justice.

    Cette liste n'est pas exhaustive évidemment

    Chaque jour qui passe amène un nouveau scandale de gauche

    Si vous voulez m'aider à la compléter, ou bien la corriger éventuellement,  je vous en remercie d'avance.

  • Gironde: un an de prison avec sursis pour le patron du PS pour harcèlement

    M. Freygefond, par ailleurs élu au Conseil régional d'Aquitaine, avait déjà été condamné à 18 mois avec sursis et cinq ans d'inéligibilité pour une affaire distincte de "prise illégale d'intérêt" et de "corruption passive", en lien avec une opération immobilière.

    Mercredi, le numéro un du PS en Gironde a été condamné, à un an de prison avec sursis pour harcèlement moral à l'encontre d'un jeune directeur de cabinet qu'il avait assailli de centaines de courriels amoureux ou sexuels, jusqu'à ce que le collaborateur, à bout, démissionne. 

    Le tribunal correctionnel de Bordeaux est allé au-delà du ministère public, qui avait requis six mois de prison avec sursis contre Ludovic Freygefond, 43 ans, maire de 2001 à 2014 du Taillan-Médoc, dans la grande agglomération bordelaise. Il a également été condamné à deux ans d'interdiction des droits civiques. 

    L'affaire avait éclaté avec la plainte déposée en septembre 2012 par ce collaborateur, ambitieux diplômé en Sciences politiques recruté en 2009, à 25 ans, comme directeur de cabinet du maire. La relation professionnelle dérivait après quelques mois en une passion amoureuse, à sens unique, du maire pour le jeune homme. 

    Le dossier a relevé, dans un flot de milliers de courriels, plus de 330 messages amoureux ou à caractère sexuel parfois très crus, que l'audience a dans l'ensemble évoqués pudiquement, des courriels envoyés à toute heure, sur fond de grosses cadences de travail. Des courriels parfois prometteurs --comme faire miroiter la succession à la mairie-- passés à un ton plus menaçant en 2012, comme dissuader le jeune homme de rechercher un poste politique en Gironde. 

    Car le directeur de cabinet finit par démissionner en mars 2012, et après l'éclatement de son couple, un épisode dépressif, des idées suicidaires, des scarifications, a porté plainte. Il a depuis quitté la politique, la région, et est actuellement apprenti comédien à Paris.

     La défense de M. Freygefond a plaidé "la passion, la passion qui chasse la raison". L'élu "est devenu fou amoureux" de ce garçon, qui pour sa part a joué "un jeu dangereux", car de son côté "rien n'a été fait pour dissiper l'ambiguïté fondamentale qui existait entre eux", dans une relation d'une "grande proximité, d'une grande promiscuité", a affirmé Me Jean Gonthier. 

    Une ambiguïté rejetée par Me François de Contencin, avocat de l'ex-directeur de cabinet, partie civile: il a reconnu "une part d'ambition non dissimulée" chez son client, mais aussi sa "fin de non-recevoir catégorique" apportée aux avances du maire. 

    Il a aussi fustigé "un véritable abus de pouvoir", notant que "souvent, les élus dans ce cas de figure sont dans la toute-puissance avec leur collaborateur (...), une des manifestations du sentiment d'impunité d'un élu local, d'un élu en règle générale". 

    L'avocat, tout comme le vice-procureur Jean-Louis Rey, a relevé que c'est bien pour "harcèlement sexuel" qu'aurait dû être jugé l'élu, prévention non retenue en raison du vide juridique qui subsista quelques mois, en 2012, entre l'abrogation de ce délit, et la promulgation d'une loi redéfinissant le harcèlement sexuel. 

     

    Au titre des préjudices matériel et moral, le tribunal a accordé près de 70.000 euros de dommages et intérêts à l'ex-directeur de cabinet.

  • Utilisation du 49-3 : "déni de démocratie, arme anti-parlement"

    Emmanuelle Cosse, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), a dénoncé mardi l'utilisation de l'article 49-3 "déni de démocratie, arme anti-Parlement d'une Ve République à bout de souffle".

    "49-3: aveu de faiblesse, déni de démocratie, arme anti-Parlement d'une VeRep à bout de souffle. Un passage en force inacceptable #LoiMacron", a tweeté la patronne des écologistes, alors que le Premier ministre a engagné la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée (49-3) sur le projet de loi Macron.

     

    "49-3 Loi #Macron ou le vrai visage (non démocratique) du libéralisme en économie", a tweeté de son côté la porte-parole d'EELV, Sandrine Rousseau.