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La gauche la plus bête du monde - Page 10

  • René Dosière: "Manuel Valls doit rembourser le billet de ses enfants"

    In Challenge soir - 10.06.2015

    Le traqueur des dépenses superflues de l’Etat, c’est lui. Pour ChallengeSoir, le député socialiste René Dosière décrypte l’affaire Valls et invite le Premier Ministre à la transparence. Et à sortir son chéquier.

    La polémique sur le déplacement de Manuel Valls à Berlin pour assister à la finale de la Ligue des Champions prend de l’ampleur. Le Premier Ministre a-t-il commis une faute ?

    Manuel Valls affirme que c’était un déplacement professionnel et je n’ai aucune raison de ne pas le croire. Il a eu des contacts avec les dirigeants des fédérations et a fait du lobbying pour pousser la candidature de Michel Platini à la FIFA. Mais ce déplacement avait aussi un caractère privé puisque qu’il a emmené ses enfants. Selon les règles de la Cour des Comptes, si le président de la République ou le Premier Ministre utilisent les avions de la République pour un déplacement privé, ils doivent rembourser l’Etat sur la base des tarifs commerciaux. Manuel Valls devrait donc rembourser le prix des billets Paris-Berlin pour ses deux enfants.

    Un aller-retour en Falcon qui coûte près de 15.000 euros. N’est-ce pas choquant ?

    L’opinion publique est choquée mais elle doit savoir que si Manuel Valls avait utilisé un avion de ligne, cela aurait coûté plus cher au contribuable. Pour leurs déplacements, le Président et le Premier Ministre mobilisent des fonctionnaires, chargés notamment de leur sécurité. Surtout, un avion de la flotte gouvernementale doit les accompagner pour pouvoir les ramener à Paris, en cas d’urgence. Lorsqu’il était à l’Elysée, Nicolas Sarkozy utilisait des lignes régulières pour ses déplacements privés. Mais la Cour des Comptes l’avait averti que c’était plus coûteux pour l’Etat car un avion présidentiel voyageait à vide sur le même trajet. Prendre une ligne régulière, c’est du cinéma…

     

    Utiliser les moyens de l’Etat et rembourser, est-ce le meilleur système ?

    Oui, c’est ce que faisait François Fillon lorsqu’il était à Matignon. En 2009 et 2010, il avait effectué 7 déplacements privés avec la flotte gouvernementale et avait remboursé 6.955 euros.

    Comment empêcher les dérapages ?

    L’opinion publique n’accepte pas qu’on dépense 15.000 euros en utilisant les moyens de l’Etat, pour aller voir un match de foot, même si on rembourse une petite partie. Cela signifie que quand on est Premier Ministre, on ne fait pas de déplacement privé qui peut être jugé onéreux. C’est la dictature de l’opinion publique: à Matignon, on ne peut pas se payer ce genre de fantaisie. Car tout déplacement mobilise obligatoirement les gros moyens de protection de l’Etat, ce qui est d’ailleurs justifié: jamais nos dirigeants n’ont été autant en danger.

    Les ministres ont-ils fait des efforts d’économies sur les déplacements en avion ces dernières années ?

    Oui. La rupture est très nette. A l’Elysée, à Matignon et dans les ministères, le nombre d’heures de vols des avions mis à disposition par l’Armée de l’Air a baissé de moitié. Il y a une forte pression pour inciter les ministres à limiter les déplacements: leurs crédits budgétaires globaux ont baissé et ils doivent obligatoirement rembourser l’utilisation des avions à l’ETEC, un escadron du ministère de la Défense, qui facture l’heure de vol à un prix élevé.

  • 70 condamnés au Gouvernement ou au Parti Socialiste

    Jean-Noël Guérini, Conseil général PS des Bouches du Rhône a écrit:

    "Je pourrais envisager de démissionner lorsque tous les élus du PS condamnés définitivement, et ils sont nombreux malheureusement, auront également démissionné de toutes leurs fonctions exécutives. Cette règle doit être également appliquée à tous les élus socialistes mis en examen."

    "il y a 57 élus socialistes, maires de grandes villes, parlementaires ou présidents de conseils généraux, qui ont été mis en examen ou condamnés et qui continuent à occuper d'éminentes fonctions".

     

    ...Moi, Président de la République, je n’aurai pas autour de moi, à l’Elysée, de personnes jugées et condamnées, Petit rappel ...

    Déclaration  de François Hollande avant son élection,

    25 secondes de Malhonnêteté flagrante

     

    Voici donc la "République Irréprochable" à la mode socialiste

    Sont relevés des responsables PS en activité et élus CONDAMNÉS

     

    ADOLPHE Francis (PS) Placé en garde à vue en septembre 2014 pour « violences conjugales »

    ANDREONI Serge (sénateur PS) mis en examen pour complicité de trafic d'influence dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux.

    ANDRIEUX Sylvie (Député PS) condamnée aujourd'hui à 3 ans de prison dont deux avec sursis, à 100.000 euros d'amende et à 5 ans d'inéligibilité. Complicité d'escroquerie et détournement de fonds publics. Figaro

    ANNETTE Gilbert (PS)  Actuel Maire de Saint-Denis de la Réunion, ancien Député, condamné en 1996 à 200 000 francs d'amende, cinq ans de privation de ses droits civiques et trente mois de prison dont douze avec sursis pour corruption dans des procédures de marchés publics à la ville de Saint-Denis.

    ARAM Khadija, adjointe au maire de Trappes : abus de confiance. Condamnée le 27 avril 2011 à deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir promis contre rémunération, à des personnes en situation irrégulière des titres de séjour qu’elle n’a jamais obtenus, ainsi que cinq ans d’interdiction de droits civiques et civils.

    ARIF Kader (PS) Contraint fin 2014 à quitter son poste de Secrétaire d’Etat en raison de plusieurs affaires liées à l’attribution de marchés publics à ses proches.

    AYRAULT Jean Marc (Ministre PS) 1997 délit de favoritisme dans l’attribution d’un marché public. condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et 30 000 F d’amende pour avoir octroyé de décembre 1991 à décembre 1993, sans mise en concurrence, ni avoir recours à des appels d’offres et sans réaliser de contrat, le marché d’impression du journal municipal nantais, Nantes Passion, dont le budget d’impression s’élevait à 6 millions de francs par an.

    BENGUIGUI Yamina (PS): L’ex-Ministre Déléguée à la Francophonie, Yamina Benguigui, a été citée à comparaitre en décembre 2014 devant le Tribunal Correctionnel de Paris. Elle est en effet soupçonnée d'avoir fait des déclarations de patrimoine et d'intérêts incomplètes entre 2012 et 2014, alors qu'elle se trouvait au gouvernement. En gros, il lui serait reproché d’avoir dissimulé pour 430 000 € d’actions en Belgique.

    BERNADINI François (Maire PS) condamné en 2002 pour une ingérence, détournement de fonds publics, abus de confiance et abus de biens sociaux à 18 mois de prison avec sursis, 400 000F d'amende et cinq ans d'inéligibilité. L’Express

    BERTINOTTI Dominique (PS): L’ex-Ministre déléguée à la Famille sous le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault, Dominique Bertinotti, a été épinglée en janvier 2015 par un rapport de la Chambre Régionale des Comptes concernant la gestion d’un local municipal. Plus précisément l’Espace des Blancs-Manteaux dans le 4ème arrondissement parisien.

    BINET Erwann Député en Isère, rapporteur PS, condamné pour diffamation le 23 juillet 2013.

    BORDEAUX François Xavier (PS): Ancien dirigeant du PS bordelais condamné en 2011 pour abus de faiblesse

    BOURQUIN Christian (Conseil régional PS) condamné en 2012  à 2 mois de prison avec sursis pour délit de favoritisme (décédé 2014)

    BUCHET Pascal (Maire PS) condamné en 2012 pour harcèlement moral, après le suicide d’une de ses collaboratrices Libération

    CAHUZAC Jérôme (PS) Condamné sans peine ni inscription au casier judiciaire en 2007 pour avoir employé, entre juillet 2003 et novembre 2004, une femme de ménages philippine, sans papiers,  rémunérées en liquide pour 40hs mensuelles à 250€/mois. Et surtout : Affaire de fraude fiscale en cours... depuis Mars 2013.

    CAMBADELIS Jean-Christophe (Député PS de Paris)

    Pour recel d’abus de confiance Condamné en 2006 à 6mois de prison avec sursis et 20 000€ d’amende, dans l’affaire des emplois fictifs de la MNEF. Il  avait été rémunéré par la mutuelle proche du PS entre 1991 et 1995, à  hauteur de quelque 620 500 francs au titre d'une activité fictive de conseil.

    CATOIRE Gilles (PS) Maire de Clichy-La-Garenne (92) qui est visé par une plainte pour « détournement de fonds publics » en décembre 2013. En mars 2014, 4 adjoints au Maire et un Conseiller Municipal s'associent à cette plainte.

    CHAOUAT Yacine (maire adjoint PS) chargé de la médiation et condamné en 2011 en appel pour violences conjugales.

    CIOT Jean-David, le premier secrétaire fédéral et collaborateur de Guérini, mis en cause pour recel de détournement de fonds publics. Figaro

    CUVILLIEZ Christian  (Union de la gauche) condamné en 2003 par la Cour d'appel de Rouen à un an de prison avec sursis et à deux ans de suppression des droits civiques, civils et de famille pour détournement de fonds publics et recel.

    DALONGEVILLE Gérard (Maire PS) condamné faux en écriture et usage de faux, détournements de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme. Le Monde

    DELEBARRE Michel (PS): Ancien Ministre sous Mitterrand, condamné en 2005 dans l'Affaire des Ecoutes Téléphoniques.

    DELESSARD Monique   (Maire PS)  Condamnée ne 2010 à 15 mois de prison avec sursis et à une peine d’inéligibilité pour avoir marié illégalement l’ancien député-maire Jacques Heuclin, à l’article de la mort.

    DÉSIR Harlem (n°2 du PS Député européen) 1998 condamné à 18 mois de sursis   30 000 F  pour recel d'abus de biens sociaux De novembre 1986 à octobre 1987, il a reçu un salaire fictif mensuel de 10 500 francs de l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille. L'actuel n° 2 du Parti socialiste occupait la présidence de SOS-Racisme.

    DESTRADE Jean-Pierre (Conseiller Général PS)Condamné en 2005 à 3 ans de prison dont 2 avec sursis et 10.000 euros d’amende dans une affaire de trafic d’influence et d’escroquerie,  une peine couverte par sa détention provisoire.

    ECOCHARD Janine  (PS) ex-Vice-Présidente du CG des Bouches-du-Rhône Condamnée en 1998 dans l’affaire Urba sur le financement occulte du PS.

    EMMANUELLI Henri (PS) 1997 Condamné pour complicité de trafic d'influence dans l'affaire Urba Également mis en examen en 1998 dans le cadre de l'affaire Destrade de financement illégal du Parti socialiste. En 2005, il s'associe au NPS d'Arnaud Montebourg…

    FABIUS Laurent: a comparu en février et mars 1999 devant la Cour de justice de la République (CJR) pour homicides involontaires dans l’affaire du Sang contaminé. Le 9 mars 1999, Laurent Fabius est relaxé, la CJR soulignant tout de même que son action « a contribué à accélérer les processus décisionnels ».

    GAIA Robert (Député PS) du Var condamné en 2002 pour favoritisme.  (Libération)

    GAUDERON Jean, (PS), directeur général des services (DGS) de L'HaŸ-les-Roses, mis en examen pour recel d'abus de biens sociaux, détournement de biens publics et corruption.

    GERMAIN Jean Germain (PS): Maire PS de Tours, mis en examen en novembre 2013 pour «complicité passive de prise illégale d’intérêts». Plusieurs personnes de son entourage sont impliquées dans la même affaire. Il s’est suicidé plutôt que d’avoir à affronter son procès

    GOURIOU Alain (PS) Ancien Député, Maire et Vice-Président du CG des Côtes d'Armor, il a été reconnu coupable d'abus de confiance mais dispensé de peine en 2008.

    GRANIE Bernard (PS) Bouches du Rhône, condamné à 2 ans de prison ferme, 100.000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité pour corruption dans le cadre de marchés publics.

    GUÉRINI Jean-Noël (PS) ancien président du CG13 mis en examen en 2011 pour  prise illégale d’intérêts, trafic d’influence, association de malfaiteurs et complicité d’obstacle à la manifestation de la vérité

    HERVE Edmond (PS): Sénateur, condamné en 1999 pour manquement à une obligation de sécurité dans l'affaire du sang contaminé.

    HIDALGO Anne (PS)  condamnée en 2012 à 40 000 € d'amende pour infraction à la législation sur la durée du travail.

    HUCHON Jean-Paul (PS) pour prise illicite d'intérêts sur marchés publics en 2007, condamnation confirmée en appel en 2008. Délit commis dans le cadre de sa fonction de président de la Région Ile de France, dont il demande la reconduction aujourd'hui à ses électeurs.

    JIBRAYEL Henri (Député PS) intéresse la justice escroquerie et détournement de fonds publics.

    Figaro

    JOSSELIN Charles (PS): Ancien Ministre sous Lionel Jospin de 1997 à 2002 et Secrétaire d'Etat à plusieurs reprises, il a été reconnu coupable d'abus de confiance mais dispensé de peine en 2008.

    KALTENBACH Philippe (Sénateur Maire PS)mis en examen pour corruption active et passive, recel, complicité. Le Figaro

    KUCHEIDA Jean-Pierre, (Député-maire PS) et soutien de Hollande, mis en examen pour détournement de fonds publics

    LAIGNEL Michel (PS)condamné en 2005 à 2 ans de prison  avec sursis et 2ans d’inéligibilité  pour favoritisme, prise illégal d’intérêts et faux et usage de faux, en écriture publique

    LEBRETON Claudie (PS) Ancien Maire, Conseiller Régional de Bretagne, ancien Président du Conseil général des Côtes d'Armor, il a été reconnu coupable de prise illégal d'intérêts mais dispensé de peine en 2008.

    LAMDAOUI Faouzi (PS): Conseiller du Président à l’Elysée, il démissionne en décembre 2014 suite à une audition prochaine dans le cadre d’une affaire pour abus de bien sociaux.

    MAHEAS Jacques, (sénateur et maire PS) condamné définitivement en cassation en mars 2010 pour des faits de harcèlement sexuel datant de 2002.

    MAUROY Pierre décédé le 7 juin 2013 (Sénateur PS) condamné  à 20 000€   d’amende avec sursis pour abus de confiance et devra, avec Lyne Cohen-Solal et Bernard Masset, son ancien directeur de cabinet, rembourser 19 654€

    MELLICK Jacques (Maire PS) en 1996 condamné pour témoignage de complaisance dans l'affaire OM-Valenciennes L’Express

    MITTERAND Jean-Christophe : Fils de François Mitterrand, ex conseiller de son père à l'Elysée pour les affaires africaines, condamné en 2009 pour recel d'abus de bien sociaux.

    MONTEBOURG Arnaud (Ministre PS) ex ministre du Redressement productif, mis en examen en 2010 pour diffamation et condamné en 2012  pour injures par le TGI de Paris

    condamné le 17 décembre 2012 à verser 2.000€ de dommages et intérêts pour avoir porté atteinte à la présomption d'innocence du sénateur PS Jean-Noël Guérini.

    MOSCOVICI Pierre (Ministre PS) condamné pour atteinte au droit à l'image à une amende de  1220€ Libération

    NAVARRO Robert , (Cadre PS) dans l'équipe de campagne de François Hollande, objet d'une plainte du PS pour enrichissement personnel et bus de confiance , pour des frais personnels et des pizzas entre 2008 et 2010 pour 42.000 € ...Soutien de François Hollande à la primaire socialiste, il intègre son équipe de campagne durant l’été 2011.

    NOYES Jean-François (PS) mis en examen en 2012 dans le cadre de l'Affaire Guérini dont il était le directeur de cabinet pour association de malfaiteurs en vue de trafic d'influence et recel de trafic d'influence.

    PASTOR Jean-Marc (Sénateur PS) Notes de frais frauduleuses Médiapart révèle le 27 juin 2011 que le sénateur avait transmis à la trésorerie du Sénat deux factures de restaurant émises dans le Tarn, son département, pour un montant total de 2492 €. Il menace Médiapart de poursuites, produisant un faux communiqué de Gérard Larcher pour l’occasion, alors Président du Sénat, avant de se rétracter et de rembourser l’intégralité des notes de frais.

    PEZET Michel (PS): Ancien Député des Bouches-Du-Rhône, et actuel Conseiller Général du même département, condamné en 1998 pour recel de fonds utilisés [pour un financement politique].

    PRADILLE Claude (Sénateur PS) Condamné en 1995 à cinq ans de prison de ferme, cinq ans d’inéligibilité et 300.000 francs d’amende pour « faux et usage de faux, corruption, complicité d’escroquerie et subornation de témoins » dans une affaire où il était soupçonné d’avoir fait construire sa piscine sur des fonds publics de l’Office HLM du Gard - Libération

    PUIGMAL Eli  (Maire PS) Condamné en 2012 délit de favoritisme dans les conditions d’attribution de marché

    PUPPONI François, (Député PS) poursuivi pour abus de biens sociaux – Le Figaro

    REBSAMEN François Ministre Condamné à Dijon à 1 an d'inéligibilité en 2004 Le net a été très soigneusement nettoyé de tous les détails de ce scandale sauf ici

    ROYAL Ségolène (PS) condamnée  pour des licenciements abusifs datant de 1997  Libération/Figaro

    SANMARCO Philippe (PS): Ancien Député Socialiste des Bouches-Du-Rhône, condamné en 1997 pour complicité de trafic d'influence dans l'affaire du financement occulte du PS, l'Affaire Urba.

    SEVE Patrick (maire PS) tête de liste aux sénatoriales dans le Val-de-Marne, mis en examen, dans le cadre d'une enquête sur les marchés publics de sa commune (L’Haÿ les Roses), pour octroi d'avantages injustifiés et soustraction de fonds publics. 

    TAUBIRA Christine (ministre PS) condamnée le 27 septembre 2004 par le tribunal des Prud’hommes pour licenciement abusif, rupture abusive de contrat, et à verser 5300 euros après avoir exploité son ancienne employée Sylvia Edom – L’Express

    TARIKET Ibrahim (PS): Conseiller Mubnicipal de Clichy condamné à 5 ans de prison ferme pour agression.

    TEULADE René sénateur-maire PS d'Argentat (Corrèze), avait été condamné en juin 2011 à 18 mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende pour abus de confiance par le tribunal correctionnel de Paris. En octobre 2012, Hollande lui avait rendu hommage lors du Congrès de la Mutualité Française: "Je salue les présidents qui ont marqué l'histoire de votre organisation. René Teulade auquel je suis lié par une fidélité corrézienne (....)".

    THEVENOUD Thomas (PS) : ex Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangères et du Développement international, chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du Tourisme et des Français de l’Etranger, a été débarqué en septembre 2014 en raison «de problèmes de conformité avec les impôts» découverts après sa nomination par Matignon. Il souffrirait de "phobie administrative".

    VALLINI André (Sénateur PS ) Poursuivi pour Licenciement abusif et harcèlement moral par son attachée parlementaire avec qui il a fini par trouver un accord. A reçu une plainte contre X pour concussion et utilisation frauduleuse de fonds publics. Proche de François Hollande, cet ancien président de la Commission Outreau conseille le candidat socialiste sur les questions de justice.

    Cette liste n'est pas exhaustive évidemment

    Chaque jour qui passe amène un nouveau scandale de gauche

    Si vous voulez m'aider à la compléter, ou bien la corriger éventuellement,  je vous en remercie d'avance.

  • Gironde: un an de prison avec sursis pour le patron du PS pour harcèlement

    M. Freygefond, par ailleurs élu au Conseil régional d'Aquitaine, avait déjà été condamné à 18 mois avec sursis et cinq ans d'inéligibilité pour une affaire distincte de "prise illégale d'intérêt" et de "corruption passive", en lien avec une opération immobilière.

    Mercredi, le numéro un du PS en Gironde a été condamné, à un an de prison avec sursis pour harcèlement moral à l'encontre d'un jeune directeur de cabinet qu'il avait assailli de centaines de courriels amoureux ou sexuels, jusqu'à ce que le collaborateur, à bout, démissionne. 

    Le tribunal correctionnel de Bordeaux est allé au-delà du ministère public, qui avait requis six mois de prison avec sursis contre Ludovic Freygefond, 43 ans, maire de 2001 à 2014 du Taillan-Médoc, dans la grande agglomération bordelaise. Il a également été condamné à deux ans d'interdiction des droits civiques. 

    L'affaire avait éclaté avec la plainte déposée en septembre 2012 par ce collaborateur, ambitieux diplômé en Sciences politiques recruté en 2009, à 25 ans, comme directeur de cabinet du maire. La relation professionnelle dérivait après quelques mois en une passion amoureuse, à sens unique, du maire pour le jeune homme. 

    Le dossier a relevé, dans un flot de milliers de courriels, plus de 330 messages amoureux ou à caractère sexuel parfois très crus, que l'audience a dans l'ensemble évoqués pudiquement, des courriels envoyés à toute heure, sur fond de grosses cadences de travail. Des courriels parfois prometteurs --comme faire miroiter la succession à la mairie-- passés à un ton plus menaçant en 2012, comme dissuader le jeune homme de rechercher un poste politique en Gironde. 

    Car le directeur de cabinet finit par démissionner en mars 2012, et après l'éclatement de son couple, un épisode dépressif, des idées suicidaires, des scarifications, a porté plainte. Il a depuis quitté la politique, la région, et est actuellement apprenti comédien à Paris.

     La défense de M. Freygefond a plaidé "la passion, la passion qui chasse la raison". L'élu "est devenu fou amoureux" de ce garçon, qui pour sa part a joué "un jeu dangereux", car de son côté "rien n'a été fait pour dissiper l'ambiguïté fondamentale qui existait entre eux", dans une relation d'une "grande proximité, d'une grande promiscuité", a affirmé Me Jean Gonthier. 

    Une ambiguïté rejetée par Me François de Contencin, avocat de l'ex-directeur de cabinet, partie civile: il a reconnu "une part d'ambition non dissimulée" chez son client, mais aussi sa "fin de non-recevoir catégorique" apportée aux avances du maire. 

    Il a aussi fustigé "un véritable abus de pouvoir", notant que "souvent, les élus dans ce cas de figure sont dans la toute-puissance avec leur collaborateur (...), une des manifestations du sentiment d'impunité d'un élu local, d'un élu en règle générale". 

    L'avocat, tout comme le vice-procureur Jean-Louis Rey, a relevé que c'est bien pour "harcèlement sexuel" qu'aurait dû être jugé l'élu, prévention non retenue en raison du vide juridique qui subsista quelques mois, en 2012, entre l'abrogation de ce délit, et la promulgation d'une loi redéfinissant le harcèlement sexuel. 

     

    Au titre des préjudices matériel et moral, le tribunal a accordé près de 70.000 euros de dommages et intérêts à l'ex-directeur de cabinet.

  • Utilisation du 49-3 : "déni de démocratie, arme anti-parlement"

    Emmanuelle Cosse, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), a dénoncé mardi l'utilisation de l'article 49-3 "déni de démocratie, arme anti-Parlement d'une Ve République à bout de souffle".

    "49-3: aveu de faiblesse, déni de démocratie, arme anti-Parlement d'une VeRep à bout de souffle. Un passage en force inacceptable #LoiMacron", a tweeté la patronne des écologistes, alors que le Premier ministre a engagné la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée (49-3) sur le projet de loi Macron.

     

    "49-3 Loi #Macron ou le vrai visage (non démocratique) du libéralisme en économie", a tweeté de son côté la porte-parole d'EELV, Sandrine Rousseau.

  • Paris sans le sou : les ravages de la gestion Hidalgo

    in : http://www.delanopolis.fr/


    C'est la dèche à Paris-Musées, l'établissement public en charge des musées municipaux gérés par la Ville de Paris. À tel point qu'au musée Carnavalet (IIIe), les agents sont obligés de subvenir aux besoins les plus élémentaires de leurs collègues vacataires. Bienvenue en 2014 dans la Ville lumière.

    Il faut dire que la gestion des ressources humaines à Paris-Musées est des plus erratique car on ne compte plus les personnels précaires (à la Ville on dit pudiquement vacataires) en poste depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois et qui n'ont pas encore signé de contrat. Juridiquement cela s'appelle du travail dissimulé. L'ancienne présidente de l'établissement, Anne Hidalgo, ancienne inspectrice du travail, appréciera sûrement. Elle va sûrement en dire deux mots à son successeur.... l'ancien syndicaliste Bruno Julliard !

    Conséquence de l'absence de ces contrats de travail, les agents vacataires ne sont, bien entendu, pas payés ce qui fait que certains d''entre eux sont dans une position extrêmement inquiétante. Mais dans les musées parisiens la solidarité n'est pas un vain mot, c'est pourquoi au musée Carnavalet, sous l'impulsion des représentants syndicaux, les agents se sont cotisés pour subvenir au besoin de leurs collègues. Une aide sous forme d'avance car les vacataires ont leur fierté. De plus les personnels de Paris-Musées, il faut bien le dire, ne roulent pas sur l'or.

    Qu’Hidalgo se rassure, elle qui adore combattre la misère du monde mais seulement sur le parvis de l'Hôtel de Ville. Les personnels des musées parisiens continuerons à venir en aide à leur camarade en détresse.

    voir aussi :

    http://daccgtculture.over-blog.com/article-les-personnels-du-musee-carnavalet-obliges-de-se-cotiser-pour-venir-en-aide-a-leurs-collegues-124993191.html

  • Valls prend une circulaire pour fixer des "règles claires" à ses ministres

    PARIS, 16 septembre 2014 (AFP) - Manuel Valls vient d'établir une circulaire visant à définir des "règles claires" de fonctionnement du gouvernement, "tant en ce qui concerne la méthode de travail que la façon de communiquer", qui doit se faire avec "sang-froid", selon le texte officiel.

    Signée par le Premier ministre, cette note de 5 pages, datée du 12 septembre et visible sur le site officiel du droit français Legifrance, apparaît comme un cadrage, voire un recadrage du fonctionnement gouvernemental, après une rentrée marquée par l'éviction de plusieurs ministres rebelles.

    La "responsabilité lourde et exigeante" de la mise en oeuvre de la politique de l'exécutif "suppose que l'action du gouvernement obéisse à des règles claires, tant en ce qui concerne la méthode de travail que la façon de communiquer".

    Ainsi, la "délibération" de la réunion bimensuelle du gouvernement à Matignon est soumise à une "double condition": "Un membre du gouvernement ne doit pas rester prisonnier des intérêts particuliers de son ministère; il faut qu'il sache s'engager dans la démarche collective." Autre impératif: "Autant l'expression est libre, autant la confidentialité des débats doit être absolue; c'est la condition même d'une vraie délibération."

    Ce rappel à l'ordre intervient alors que le récit de la réunion -houleuse- du jeudi 22 août à Matignon s'était retrouvé dans plusieurs médias. D'autant que ces réunions, introduites par M. Valls, visaient précisément à mieux se coordonner et à éviter les "couacs".

    Autres instructions : "ne pas confondre" la "délibération politique et l'action administrative", avec des situations "où l'on voit des membres de cabinet faire le travail des fonctionnaires". Les effectifs des cabinets sont limités à 15 pour les ministres et 10 pour les secrétaires d'Etat.

    Concernant les réunions, "il ne doit y avoir réunion que s'il doit y avoir arbitrage, c'est à dire décision" et "la réunion à Matignon doit être l'exception".

     

    Quant à la communication gouvernementale, "à l'heure des chaînes d'information en continu et des réseaux sociaux, maîtriser le message adressé aux Français demande le plus grand professionnalisme et beaucoup de sang-froid. Je vous demande d'y veiller", écrit Manuel Valls.

  • Cambadélis aurait usurpé une partie de ses diplômes

    PARIS, 17 septembre 2014 (AFP) - Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, aurait usurpé une partie de ses diplômes avant de présenter sa thèse, affirme le journaliste de Médiapart Laurent Mauduit dans un livre à paraître jeudi.

    "C'est du très grand n'importe quoi", a réagi auprès de l'AFP M. Cambadélis.

    Selon ce livre, intitulé "À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient" (Éditions Don Quichotte, en libraire jeudi), M. Cambadélis aurait obtenu son doctorat de troisième cycle de sociologie à Jussieu et soutenu sa thèse alors même qu'il n'avait pas les diplômes antérieurs requis. Médiapart en publie les bonnes feuilles mercredi.

    "En 1984, il n'a ni licence, ni maîtrise, ni, a fortiori, DEA", affirme le journaliste. Selon lui, M. Cambadélis parvient alors à faire fabriquer un "faux" dans une université parisienne et à s'inscrire à l'université de Paris VII-Jussieu, en disposant "d'un allié dans la place", Pierre Fougeyrollas, résistant communiste, sociologue et anthropologue venu enseigner à Jussieu. Celui-ci a rejoint "en 1974 l'OCI et s'est lié d'amitié avec Pierre Lambert", dirigeant de l'organisation trotskiste. M. Cambadélis a milité au sein de l'Organisation communiste internationale dans les années 1970.

    Selon l'auteur, qui fut aussi militant à l'OCI et dirigeant de l'Unef au milieu des années 1970, contrairement à ce qu'affirmait la biographie de l'actuel patron du PS sur le site internet Wikipédia (jusqu'à mercredi, celle-ci ayant été modifiée ce jour), sa thèse n'a pas été soutenue en 1987 mais en 1985 et le sujet de sa thèse ne porte pas sur "les mouvement sociaux sous la Ve République" mais s'intitule "Bonapartisme et néocorporatisme sous la Ve République".

    M. Mauduit ajoute qu"'en juin 1985, Cambadélis soutient sa thèse et obtient haut la main son doctorat". Le jury qui le lui accorde "présente cette singularité" de compter parmi ses membres Pierre Fougeyrollas mais aussi Gérard Namer, professeur de sociologie et universitaire socialiste avec lequel Cambadélis (...) a créé peu avant des sections Force ouvrière dans l'enseignement supérieur", soutient l'auteur.

     

    M. Mauduit relève que sur son site internet propre, M. Cambadélis ne fait aucune allusion à ce diplôme.

  • Confiance: près de trois fois plus d'abstentionnistes PS qu'en avril

    Confiance: près de trois fois plus d'abstentionnistes PS qu'en avril

    PARIS, 16 septembre 2014 (AFP) - Près de trois fois plus de députés socialistes ou apparentés se sont abstenus mardi d'accorder leur confiance au gouvernement Valls II que lors du vote pour Valls I, le 8 avril, selon les résultats publiés mardi soir.

    La déclaration de politique générale du Premier ministre a été approuvée par 269 voix pour, 244 contre et 53 abstentions -dont 31 socialistes et apparentés et 17 écologistes-, 11 élus n'ayant pas participé au vote. Le 8 avril, la confiance avait été accordée par 306 voix "pour", 239 "contre" -dont 11 socialistes et 6 écologistes- et 26 abstentions, six députés ne prenant pas part au vote.

    La montée des abstentions socialistes et écologistes a abouti au nombre de voix "pour" lors d'un vote de confiance le plus faible depuis 1986, date à laquelle l'Assemblée nationale compte 577 députés, selon une source parlementaire.

    Ces abstentions sont toutefois inférieures à celles enregistrées sur le programme de stabilité budgétaire (41 socialistes et 2 écologistes) le 29 avril, qui constituaient un record depuis le début du quinquennat de François Hollande.

    La grande majorité des socialistes (253 sur 289) ont voté pour mardi, aucun contre, et cinq n'ont pas pris part au vote : le président de l'Assemblée Claude Bartolone, comme c'est la tradition, et des nouveaux ministres qui bien qu'encore députés, n'ont pas droit de vote : Pascale Boistard, Matthias Fekl, Alain Vidalies, ainsi que par erreur Chantal Berthelot, qui voulait voter "pour".

    Les abstentionnistes sont les trois chevènementistes, apparentés au groupe, Marie-Françoise Bechtel, Christian Hutin et Jean-Luc Laurent, l'ancien ministre François Lamy, proche de Martine Aubry, et la plupart des frondeurs, même si certains d'entre eux, comme Arnaud Leroy et Pierre-Alain Muet ont finalement voté pour.

    Les frondeurs abstentionnistes sont Pouria Amirshahi, Serge Bardy, Laurent Baumel, Jean-Pierre Blazy, Kheira Bouziane-Laroussi, Fanélie Carrey-Conte, Nathalie Chabanne, Dominique Chauvel, Pascal Cherki, Jean-Pierre Dufau, Anne-Lise Dufour-Tonini, Henri Emmanuelli, Hervé Féron, Jean-Marc Germain, Daniel Goldberg, Edith Gueugneau, Mathieu Hanotin, Christophe Léonard, Kléber Mesquida, Philippe Noguès, Christian Paul, Michel Pouzol, Denys Robiliard, Barbara Romagnan, Gérard Sebaoun, Suzanne Tallard et Michel Vergnier.

    Une députée, Linda Gourjade, qui a voté pour, a fait savoir qu'elle voulait en fait s'abstenir. Mais cette erreur de sa part ne change en rien le vote enregistré.

    Comme ils l'avaient annoncé, 17 des 18 écologistes se sont abstenus, seule Isabelle Attard, apparentée au groupe, votant contre.

    Au groupe RRDP (Radical, républicain, démocrate et progressiste, à dominante radicale de gauche), 13 députés sur 17 ont voté pour, un contre -Jérôme Lambert, ancien socialiste et petit-neveu de François Mitterrand- et trois se sont abstenus : Jean-Noël Charpentier, Jacques Krabal et Thierry Robert.

    Les dix députés Front de gauche ont voté contre. Parmi leurs cinq alliés d'outre-mer au sein du groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine), un a voté contre - Alfred Marie-Jeanne -, deux pour - Bruno Nestor Azerot et Gabriel Serville - et deux se sont abstenus - Huguette Bello et Jean-Philippe Nilor -.

     

    Chez les non inscrits, l'ex-ministre socialiste Thomas Thévenoud n'a pas voté. Jean Lassalle (Modem) a fait de même, mais par erreur car il voulait voter contre. L'ex-PS Sylvie Andrieux a voté pour, et les six autres non inscrits, dont les deux FN, ont voté contre.

  • Laurent (PCF): "changer de Premier ministre"

    PARIS, 12 septembre 2014 (AFP) - Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste (PCF), a dit vendredi souhaiter un changement de Premier ministre, Manuel Valls étant selon lui "ultra minoritaire" dans le pays et même dans son propre camp pour avoir "trahi les espoirs de gauche."

    "Bien sûr qu'il faut changer de Premier ministre. On a un Premier ministre totalement minoritaire dans le pays, au sein de la gauche et même très probablement au sein du Parti socialiste", a déclaré M. Laurent sur France Info.

    "Quand on va se faire ovationner au Medef en expliquant qu'il faut s'attaquer aux seuils sociaux, au code du travail, qu'il faut légaliser le travail du dimanche, on n'est plus en train de mener une politique de gauche. Quand on a dit +il faut mener la lutte contre la finance+ et qu'on fait exactement le contraire, qu'on laisse tous les robinets ouverts pour la finance et que rien ne va vers l'emploi et la justice sociale, on a trahi les espoirs de gauche", a développé le responsables communiste.

    "Il faut donc que les forces qui croient en ces valeurs-là se rassemblent à nouveau pour créer une alternative à ce gouvernement", a prôné M. Laurent, qui a invité des responsables d'Europe Écologie-Les Verts et des "frondeurs" socialistes à la fête de l'Humanité ce week-end.

     

    "Je sens en ce moment le ressaisissement à gauche. Il faut convaincre que la gauche, ce n'est pas Valls, c'est ceux qui vont se remettre en mouvement à la fête de l'Humanité et qui proposent une alternative de progrès social", a encore déclaré M. Laurent, qui promet de "remobiliser parce que la montée de Marine Le Pen dans les élections est due aussi, tout le monde le sait, au fait que des millions d'électeurs de gauche ne sont pas allés voter".