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La gauche la plus bête du monde - Page 10

  • Thévenoud quitte le PS mais conserve son mandat de député

    L'ex-secrétaire d'Etat Thomas Thévenoud, appelé par le PS à "tirer les conséquences" de ses déboires fiscaux, a annoncé lundi soir qu'il quittait le Parti socialiste mais ne démissionnait pas de son mandat de député, dans une déclaration à l'AFP.

    "Après m'être entretenu ce lundi soir avec Jean-Christophe Cambadélis, j'ai décidé de me mettre en retrait du Parti socialiste et donc du groupe SRC à l'Assemblée nationale (...) Mais je veux rappeler que l'enchaînement de négligences choquantes qui m'ont placé dans cette situation ne fait pas de moi un fraudeur (...) Mes électeurs de Saône-et-Loire seront mes seuls juges" lors des législatives de 2017, écrit-il.

    "Je comprends la déception et la colère de celles et ceux qui, militants du Parti socialiste, sympathisants de gauche, électeurs de Saône-et-Loire, m'ont fait confiance. Je leur présente mes excuses", ajoute l'élu de 40 ans, contraint à la démission de son poste de secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, neuf jours seulement après sa nomination, pour non-paiement de ses impôts pendant plusieurs années.

    M. Thévenoud dit avoir "réglé à ce jour l'ensemble de (ses) impôts avec, comme tout contribuable dans cette situation, l'intégralité des pénalités de retard".

    "Je n'ai jamais fait l'objet d'aucune information judiciaire, d'aucune mise en examen, d'aucune condamnation. Si j'ai manqué à mes obligations fiscales, je n'ai jamais commis aucune infraction pénale", souligne-t-il.

    Sa "mise en retrait", ajoute M. Thévenoud, "intervient dans l'attente des observations de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publiquequi examine en ce moment (ses)revenus et (son) patrimoine en tant que député de Saône-et-Loire". "On verra alors que la politique ne m'a jamais enrichi", clame-t-il.

    L'élu de Saône-et-Loire "demande maintenant à celles et ceux qui, depuis plusieurs jours, participent à l'acharnement médiatique de respecter (sa) famille, (sa) femme et (ses) filles".

     

    Alors qu'à droite comme à gauche, de nombreuses voix se sont élevées lundi pour demander à Thomas Thévenoud la démission de son mandat de député, son épouse a été "mise en congé, sans traitement" jusqu'au 30 septembre de son poste de chef de cabinet du président du Sénat.

  • La contestation chez les socialistes, "un mouvement qui commence", selon Baumel)

    PARIS, 26 août 2014 (AFP) - La contestation de la politique gouvernementale dans les rangs socialistes est "un mouvement qui commence" et si elle s'élargit à l'automne, elle contraindra l'exécutif à "revoir sa politique", a estimé mardi sur France Info le député frondeur Laurent Baumel.

    "C'est un mouvement qui commence, je pense qu'à l'automne prochain, nous serons encore plus nombreux", a estimé le député, qui était interrogé sur l'action des frondeurs au printemps.

    "Un certain nombre (de députés socialistes) vont certainement continuer à considérer qu'ils doivent une sorte de loyauté mécanique au gouvernement, parce que c'est l'esprit de nos institutions, mais il n'est pas impossible, avec l'approfondissement de la crise économique et de la crise politique qu'un certain nombre de parlementaires prennent leurs responsabilités et disent: +nous, cette fois-ci, on ne votera pas, on ne votera pas s'il n'y a pas des inflexions ou rééquilibrage", a-t-il ajouté.

    "Si nous sommes encore plus nombreux (qu'au printempps) à pousser dans ce sens, je pense que le gouvernement sera amené à revoir sa politique", a-t-il avancé: "C'est ça le sens de notre action".

    Selon lui, "nous sommes dans un épisode inédit de la Ve République où des parlementaires de la majorité, qu'on a habitué à voter au carré sans se poser de questions, prennent leurs responsabilités, s'émancipent".

    Laurent Baumel a enfin qualifié l'hypothèse d'une dissolution de l'Assemblée nationale de "menace infantile qu'on fait peser sur les parlementaires".

     

    François Hollande, a-t-il commenté d'autre part, "a fait confiance, à mon sens de façon un peu naïve (...), au Medef qui lui a vendu, en contrepartie d'une baisse massive des charges et des impôts, un engagement des entreprises françaises à créer des emplois qui bien sûr ne vient pas".

  • Un nouveau gouvernement annoncé mardi pour sortir d'une crise politique sans précédent

    PARIS, 26 août 2014 (AFP) - Sortir d'une des pires crises de la Ve République: c'est l'enjeu de la formation mardi du nouveau gouvernement Valls qui aura la lourde tâche d'assumer, devant une majorité plus divisée que jamais, le cap économique fixé par François Hollande.

    François Hollande et Manuel Valls devraient mettre la dernière main à cette nouvelle équipe lors d'un déjeuner à l'Elysée à 13h00. M. Hollande souhaite un "gouvernement de clarté" sur la "ligne et les comportements", a expliqué l'Elysée mardi. "Ce ne sera pas un grand remaniement", a prédit mardi matin le porte-parole de la précédente équipe, Stéphane Le Foll.

    Trois portefeuilles importants au moins changeront de titulaire: Économie, Éducation nationale, Culture, détenus jusqu'ici par Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti. Leur critique de la ligne économique a généré la plus grande crise politique du quinquennat, après les soubresauts suscités par la démission en 2013 de Jérôme Cahuzac, soupçonné de fraude fiscale.

    Christiane Taubira (Justice), donnée partante par certains, devrait, elle, in fine rester au gouvernement.

    Moins de cinq mois après la nomination de M. Valls à Matignon, les deux têtes de l'exécutif ont décidé de trancher dans le vif, lundi, le désaccord entre la ligne officielle - restaurer la compétitivité du pays en aidant les entreprises et en coupant dans les dépenses publiques - et la ligne alternative portée par les exclus, hostiles à "la réduction à marche forcée des déficits publics".

    Après MM. Montebourg et Hamon, Aurélie Filippetti a expliqué les raisons de son départ mardi matin. Le rôle de la gauche est, pour elle, de "porter une politique économique alternative" à celle "menée partout en Europe et qui conduit à une impasse". Pour autant, les trois ministres ne souhaitaient pas "un changement complet, radical" de cap mais "une répartition un peu différente des efforts" en faveur du pouvoir d'achat, selon elle.

    La décision du tandem de l'exécutif, déterminé à imposer son autorité, survient alors que François Hollande, mais aussi Manuel Valls, sont englués dans l'impopularité, selon les sondages, sur fond de marasme économique persistant: une croissance à l'arrêt au premier semestre et un chômage au plus haut. Les chiffres mensuels dévoilés mercredi devraient à nouveau être mauvais.

    "D'accord sur le fond" avec le trio des bannis, le député PS Henri Emmanuelli, figure historique de la gauche du PS connu pour sa liberté de ton, a lui-même jugé inévitable ce remaniement après le "show médiatique" de ces derniers jours.

    Après l'acte d'autorité posé par le tandem exécutif, la logique voudrait que la gauche du PS, et plus largement le mouvement des "frondeurs", parmi lesquels des proches de Martine Aubry, ne soient pas représentés au gouvernement. Autant dire que la majorité parlementaire du gouvernement risque de s'effriter dangereusement, malgré les déclarations de loyauté de Benoît Hamon et Aurélie Filippetti.

    - Des doutes sur la majorité à l'Assemblée -

    Sauf coup de théâtre, les écologistes d'EELV ne seront pas non plus présents en tant que tels dans le gouvernement Valls II. Pour leur numéro un, Emmanuelle Cosse, "les conditions sont encore moins réunies aujourd'hui qu'en avril". Mais certains parlementaires écologistes, tels Jean-Vincent Placé, Barbara Pompili et François de Rugy, avaient amèrement et publiquement regretté le départ du gouvernement lors de la nomination de Manuel Valls.

    Seuls les radicaux de gauche du PRG semblent certains de rester associés à l'action gouvernementale, comme dans la précédente équipe dans laquelle ils avaient trois représentants. Leur dirigeant, Jean-Michel Baylet a été reçu mardi matin une nouvelle fois par M. Valls.

    A l'Assemblée nationale, le groupe PS et apparentés compte 290 députés, celui du PRG et apparentés, 15, alors que la majorité absolue est de 289. Mais cette crise politique nourrit les doutes quant à la pérennité d'une majorité acquise à François Hollande et Manuel Valls, qui a déjà eu à déplorer jusqu'à 41 défections parmi les parlementaires socialistes sur le programme d'économies présenté en avril.

     

    L'UMP, par la voix de son secrétaire général intérimaire Luc Chatel, n'appelle pas à la dissolution de l'Assemblée nationale, réclamée à cor et à cri par le Front National.

  • Montebourg, Hamon, Filippetti, des électrons libres à l'avenir politique incertain

    PARIS, 26 août 2014 (AFP) - Ils avaient manoeuvré il y a cinq mois pour imposer Manuel Valls à Matignon. Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti se retrouvent désormais dans la position d'électrons libres de la majorité, avec la possible tentation de fédérer les opposants à la ligne économique du gouvernement.

    Quel sera l'avenir politique des trois ministres sortants du gouvernement ? Arnaud Montebourg, qui veut retourner "travailler parmi les Français", a assuré qu'il n'avait plus de mandat. En réalité, il est toujours conseiller général de Saône-et-Loire et le président du département, Rémi Chaintron (PS), s'est dit prêt à lui "rendre (son) fauteuil", occupé jusqu'en 2012. Benoît Hamon, lui, va retrouver sa place de député de la 11e circonscription des Yvelines. De même, Aurélie Filippetti redevient dans un mois députée de la 1ère circonscription de Moselle.

    "Dans l'immédiat, Benoît Hamon va prendre du recul, de la hauteur, pour produire quelque chose, tracer des perspectives", affirme à l'AFP Guillaume Balas, secrétaire général du courant "Un monde d'avance", fondé par M. Hamon en 2008. M. Montebourg "va prendre un peu de distance", assure aussi de son côté Arnaud Leroy, député proche de l'ex-ministre de l'Economie.

    Pour ensuite prendre la tête de ces députés socialistes "frondeurs" ? Depuis avril, ces élus réclament de modifier la ligne économique fixée et se retrouvent dans les positions des deux ex-ministres qui incarnaient l'aile gauche du parti au sein du gouvernement.

    "Benoît Hamon aura une place éminente à l'Assemblée nationale mais cela ne veut pas dire forcément qu'il sera le leader des frondeurs", estime M. Balas. "Certes, ils se sont appelés (avec Mme Filippetti et M. Montebourg), mais ils ne sont pas dans la constitution d'un axe", confie l'entourage de l'ex-ministre de l'Education.

    "Il y aura certainement des discussions, c'est un secret de Polichinelle. Après, il faudra voir la forme que cela prendra", tempère M. Leroy.

    -'Pas une question de leadership'-

    Christian Paul, l'un des députés "frondeurs", qui porte régulièrement la parole du mouvement devant les médias, balaie la question: "l'actualité n'est pas là". Et selon lui, "il n'y a pas une stratégie qui sortirait, dans cette semaine douloureuse, de la tête des uns et des autres". "Aujourd'hui, il ne s'agit pas d'une question de leadership, mais de ligne politique".

    "Pour nous, pas question de se mettre comme des petits soldats derrière Benoît Hamon et Arnaud Montebourg sous prétexte qu'ils ont compris les choses au bout de deux ans et demi", prévient un membre du courant "Maintenant la gauche", arrivé deuxième au congrès de Toulouse de 2012 .

    Et à plus long terme ? M. Montebourg a toujours déclaré que la "présidentielle est la seule élection à laquelle (il) envisage de (se) représenter un jour".

    "S'il y a une primaire qui s'ouvre" pour 2017, "ça le titille de repartir", confiait juste avant Frangy-en Bresse un de ses proches. Il avait réuni 17% des voix en 2011. Mais il compte peu de troupes au sein du PS ou au Parlement.

    Pour M. Hamon, l'avenir est aussi compliqué. Il a déçu une partie de ses "amis", qui lui reprochent d'avoir été trop loyal pendant ses deux ans et demi au gouvernement (hormis dimanche dernier) et en participant à la motion majoritaire au congrès de Toulouse, provoquant la naissance de deux ailes gauche concurrentes. Mais pour M. Balas, "il reprendra une place éminente au sein d'"Un monde d'avance"". "Il a choisi de privilégier ses idées" en quittant le gouvernement, se félicite-t-il.

    Quand à l'ex-écologiste Aurélie Filippetti, ses réseaux sont minces au sein du parti.

    En attendant, tous trois ont prévu de se rendre à La Rochelle pour intervenir comme prévu dans le programme.

     

    Et, hasard de calendrier: les 4 et 5 octobre, M. Hamon et M. Montebourg tiendront chacun une université de rentrée, le premier dans les Landes et le second à Laudun-L'ardoise (Gard).

  • Laurence Rossignol, ministre socialiste de Hollande, emploi fictif de la MNEF

    in "Le courrier Picard" 16/06/2014

    Laurence Rossignol épinglée par l’UFC-Que Choisir

    La secrétaire d’État à la Famille a frôlé la médaille du travail pour son temps de service discrètement passé à la Mutuelle des étudiants.

    À ceux qui pensent que la sexualité est une équation à plusieurs inconnues. » Des guides à destination des étudiants comme celui-là, Laurence Rossignol affirme en avoir rédigé de nombreux. La Compiègnoise, qui ne savait pas encore qu’elle deviendrait un jour Secrétaire d’État à la Famille et aux Personnes âgées, était alors chargée de mission auprès de la MNEF, puis de la LMDE, la Mutuelle des étudiants.

    Connue comme conseillère municipale de Compiègne et conseillère régionale, Laurence Rossignol (PS) l’était beaucoup moins pour ce travail. Un job qu’elle a pourtant occupé pendant 18 ans, à la direction Santé et Prévention de la mutuelle. D’abord à temps plein de 1993 à 2004, puis à tiers-temps (temps partiel) de 2004 à 2011, année où elle est devenue sénatrice. «  Elle n’a jamais rien caché. Peut-être qu’on ne le lui avait pas demandé  », souligne l’entourage de la secrétaire d’État.

    Problème, l’Union Fédérale des Consommateurs-Que Choisir, qui étrille régulièrement la gestion de la LMDE qui avait succédé à la MNEF, doute que Laurence Rossignol a déployé autant d’énergie qu’elle le dit dans ce boulot, pour lequel elle a perçu 1 100 euros par mois.

    Sans parler ouvertement d’emploi bidon, Que Choisir, dans un article à paraître ce mardi sur son site, s’interroge. «  Si Mme Rossignol a vraiment été au service de la santé des étudiants (…) pourquoi l’avoir tu ? Si, au contraire, sa contribution à la marche de la LMDE a seulement été épisodique, pourquoi la mutuelle l’a-t-elle rétribuée si longtemps malgré ses difficultés financières  ? ».

     

    On a beau chercher, il ne se trouve par exemple qu’un seul dossier consacré aux étudiants signé Laurence Rossignol sur internet. Celui sur la sexualité, au titre humoristique cité plus haut, où elle apparaît comme rédactrice en chef. Un cas qui ne s’est visiblement pas reproduit souvent. «  Je n’avais pas à signer tous mes écrits ! Dans un document de communication, c’est le sigle de l’émetteur qui est mis en avant, pas le nom de l’auteur  », se défend la secrétaire d’État. «  Elle est créditée comme rédactrice en chef pour quelques brochures, mais je sais qu’elle ne les a pas écrites parce que c’est moi et des collègues qui l’avons fait  », rapporte cependant un ancien salarié de la mutuelle, cité par l’UFC. «  Son bureau était toujours fermé.  » Tandis que pour Philippe Marini, sénateur-maire UMP de Compiègne, «  chacun sait que Laurence Rossignol a toujours été une permanente politique hébergée par des mutuelles étudiantes.  »

    L’intéressée a évidemment une autre version : «  Je bossais le mardi et le mercredi. J’avais un bureau au rez-de-chaussée de la mutuelle.»

    Laurence Rossignol n’est pas la seule membre de l’actuel gouvernement à avoir bossé pour la mutuelle qui gère la sécu des étudiants. En font aussi partie Jean-Marie Le Guen et Benoît Hamon.

  • Les députés Front de gauche annoncent qu'ils voteront contre le budget

    15/10/2013 12h24 - BUDGET-PARLEMENT-PARTIS-ASSEMBLÉE-GOUVERNEMENT-ENTREPRISES - Monde (FRS) - AFP

    PARIS, 15 octobre 2013 (AFP) - Les députés Front de gauche, qui s'étaient abstenus l'année dernière, ont annoncé qu'ils voteraient contre le projet de budget 2014, débattu à partir de mardi à l'Assemblée.

    "C'est un très mauvais budget", a expliqué lors d'une conférence de presse leur chef de file sur ce thème, Nicolas Sensu. "En l'état actuel, nous voterons contre", a ajouté ce membre de la commission des Finances, en dénonçant en particulier la mise en oeuvre du Crédit impôt compétitivité emploi (CICE).

    "L'annonce du CICE en novembre 2012 a été une rupture de la ligne fiscale du gouvernement. On est dans le dogme de la la baisse du coût du travail", a-t-il dénoncé.

    Face au débat sur le ras-le-bol fiscal, les députés FG ont déposé une série d'amendements pour "réhabiliter l'impôt" et le rendre "plus juste".

    "Aujourd'hui les impôts sont injustes parce qu'ils ne sont pas progressifs. Face à la révolte antifiscale qui gronde dans les couches modestes et moyennes, la seule réponse c'est la révolution fiscale", a estimé M. Sensu, regrettant que les "forces régressives soient en train de gagner la bataille idéologique" sur la fiscalité et la baisse des dépenses publiques.

    Le Front de gauche propose notamment un "impôt sur les sociétés progressif pour que les PME ne soient pas traitées comme les grands groupes" et pour les particuliers la création d'une nouvelle tranche de l'impôt sur le revenu à 50%.

  • Détournements de fonds publics: Dalongeville condamné à quatre ans de prison, dont trois ferme

    BÉTHUNE, 19 août 2013 (AFP)

    L'ancien maire socialiste d'Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) à une peine de quatre ans de prison, dont trois ferme, pour détournements de fonds publics.

    Il a également été condamné à cinq ans d'inéligibilité et à 50.000 euros d'amende.

    M. Dalongeville, qui a effectué près de neuf mois de détention provisoire, a annoncé à l'AFP qu'il fera appel de ce jugement, qui est suspensif.

    Il tiendra une conférence de presse à 15H00 avec son avocat, Me Francis Terquem.

    Sa condamnation est au-delà des réquisitions du ministère public, qui avait demandé le 10 juin, quatre ans de prison, dont deux ferme, et 50.000 euros d'amende.

    Maire d'Hénin-Beaumont de 2001 à 2009, Gérard Dalongeville était poursuivi pour 18 détournements de fonds publics, 11 délits de favoritisme, 6 usages de faux et une corruption passive.

    Le tribunal a requalifié certains faits et l'a relaxé pour d'autres.

    M. Dalongeville était soupçonné d'avoir mis en place avec Claude Chopin, son ancien premier adjoint chargé des finances, et l'homme d'affaires Guy Mollet, un système de fausses factures entre 2006 et avril 2009, au bénéfice de sociétés qui n'ont jamais honoré les prestations correspondantes.

    M. Chopin a été condamné à trois ans de prison, dont un ferme, à 30.000 euros d'amende et à cinq ans d'inéligibilité. M. Mollet a quant à lui été condamné à quatre ans d'emprisonnement, dont trois ferme, et 5.000 euros d'amende.

    Les dix-huit autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de deux mois de prison avec sursis à un an d'emprisonnement ferme.

  • Désir (PS) se demande si Mélenchon n'a pas mâché trop de coca

    PARIS, 19 août 2013 (AFP)

     Harlem Désir, premier secrétaire du PS, s'est demandé lundi si Jean-Luc Mélenchon n'avait pas "mâché trop de coca" pendant ses vacances sud-américaines, après les virulentes critiques du coprésident du Parti de gauche contre les socialistes.

    Sur France Info, l'eurodéputé a commenté l'interview au JDD la veille de l'ex-candidat FG à l'Elysée: Il "cherche à tout prix à attirer la lumière, parfois même au prix de la division de la gauche. Je pense qu'il a tort, qu'il vaut mieux que cette caricature médiatique".

    "Quand je l'ai entendu, je me suis demandé s'il n'avait pas mâché un peu trop de feuilles de coca pendant ses vacances en Amérique latine", a glissé le numéro un du PS.

    "La division de la gauche, ça ouvrirait un boulevard à Copé et à Le Pen", a encore averti M. Désir.

    Rentré d'une tournée en Amérique du sud, le responsable du Parti de Gauche et du Front de Gauche a accusé le socialiste Manuel Valls d'avoir été "contaminé" par le FN et a assuré que "le premier pourvoyeur du Front national, c'est François Hollande, par la démoralisation et la démobilisation qu'il répand".

  • Duflot a envisagé de quitter le gouvernement après l'éviction de Batho

    PARIS, 4 août 2013 (AFP) –

    La ministre écologiste du Logement Cécile Duflot a envisagé de quitter le gouvernement après l'éviction de Delphine Batho début juillet, a-t-elle confié au Journal du dimanche (JDD).

    "Il y a des moments où je me suis dit que j'étais sur un fil", explique l'ancienne secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) alors que les relations sont tendues au sein du gouvernement entre les socialistes et les écologistes qui peinent à imposer leurs vues.

    A la question de savoir si elle avait envisagé de partir après le limogeage de Delphine Batho, Cécile Duflot répond: "c'est la seule fois où j'ai réellement pensé que c'était possible".

    Elle envoie alors un texto au président François Hollande et au Premier ministre Jean-Marc Ayrault leur disant: "ne faites pas ça".

    François Hollande a mis fin le 2 juillet aux fonctions de la ministre PS de l'Écologie qui contestait les coupes prévues par le budget 2014 pour son ministère, congédiant pour la première fois un membre du gouvernement pour manque de solidarité.

    Cette décision avait provoqué une bronca chez les écologistes, qui avaient finalement décidé de rester au gouvernement.

    "Je suis venue au gouvernement sur des questions de changement de modèle de développement. Il y a des moments où je me suis dit: +tu y as un peu cru toute seule, ma grande+", raconte encore Cécile Duflot, qui estime d'ailleurs qu'en matière de politique écologique, "peu de ce qui a été dit s'est incarné dans les faits".

    La ministre juge aussi être "une cible" pour la droite. Elle avait été accueillie par des exclamations ironiques de députés de droite, il y a un an, car elle portait une robe lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Et il y a un mois, son compagnon, Xavier Cantat, s'est attiré des critiques après un tweet comparant le défilé du 14 juillet à un "défilé de bottes".

    "J'étais plus préparée à répondre aux attaques politiques qu'à celles sur mon physique ou ma vie privée", confie Cécile Duflot.

  • Financement et achat du siège du PS à Paris

    L'ancien ministre socialiste et président de la Mutuelle des retraités de la fonction publique (MRFP ) était toujours en garde à vue ce matin à 1 heure. Il était interrogé sur les conditions de location puis de vente au PS du siège du parti à Paris L'AFFAIRE de la Mutuelle retraite de la fonction publique (MRFP, ex-UMRIFEN) est entrée hier au coeur de l'appareil socialiste. En effet, René Teulade, ancien ministre des Affaires sociales et de l'Intégration (1992-1993), qui était toujours gardé à vue à 1 heure ce matin, a été interrogé sur les conditions de location et vente du siège du PS, rue de Solférino à Paris. Les policiers cherchent à déterminer si ces opérations ne cachent pas une forme « déguisée » de financement politique par le biais de loyers ou d'un prix de vente « préférentiels ». L'immeuble a été acheté par l'UMRIFEN en 1981 pour 17 millions de francs. La mutuelle, présidée par René Teulade de 1974 à 1992, s'était lancée dans de vastes investissements immobiliers. Ces locaux ont alors été loués par le PS pour un montant annuel de 3 millions de francs. Des difficultés à régler le loyer Selon une source proche du dossier, le parti, dont le 1 e r secrétaire était à l'époque Lionel Jospin, éprouvait les pires difficultés à régler le loyer, qui arrivait parfois en retard dans les caisses de l'UMRIFEN. René Teulade s'en serait alors ouvert à l'Elysée pour qu'une décision soit prise : « Soit le PS rachetait, soit la mutuelle revendait à quelqu'un d'autre », se souvient un cadre du PS. Contactée par « Le Parisien » et « Aujourd'hui en France », la directrice financière du PS dément tout « retard de loyer », mais reconnaît que ces charges étaient « lourdes»» : « dans un souçi de bonne gestion, nous avons souhaité devenir propriétaire ». En 1986, le PS rachète une partie de l'immeuble (1800 mètres carré) pour un montant de 53 millions de francs. « C'était le prix du marché, d'autant que cet immeuble présente pas mal de contraintes (parties communes, pièces peu rationnelles... )», explique-t-on au PS. La mutuelle est restée propriétaire, comme nous l'écrivions hier, de 57 parkings et de 4 appartements représentant une surface de 300 m2. Selon M e Farthouat, avocat de M. Teulade, la vente de l'immeuble est totalement « transparente ». « Mon client est très serein, assure l'avocat. C'était une bonne opération pour la mutuelle, qui a réalisé une plus-value de 15 millions de francs ». Donc, pas de « cadeau » fait au PS. Cependant, après les législatives de 1993 et la réduction du nombre de députés PS, la gauche est entrée dans une zone de turbulences financières. A tel point que le PS a cherché à se séparer de son siège. Une étude réalisée en 1990 - au plus fort du prix de l'immobilier- l'aurait même valorisé à plus de 200 millions de francs, soit quatre fois plus que le prix d'achat. En 1994, le PS en espérait encore 150 millions de francs, mais n'a jamais trouvé acquéreur. Une solution de la dernière chance a même été tentée : échanger l'immeuble de la rue Solférino avec celui détenu par le Crédit Lyonnais, rue Claude Bernard (Paris V e ) et actuellement occupé par le quotidien « Le Monde ». Mais Jean Peyrelevade, PDG du Crédit Lyonnais et proche du PS, a refusé. Après 1995, le PS a finalement renégocié un emprunt à un taux beaucoup plus intéressant auprès du Crédit Foncier et de la BNP. Relations étroites Cet épisode illustre les relations étroites entre la mutuelle et la gauche. René Teulade est d'ailleurs également interrogé sur son logement de fonction, un F4, situé à quelques mètres du siège du PS, dont le loyer annuel était de 156 312 francs (23829,61 ?) pris en charge par la mutuelle. « On aurait pu lui rembourser des frais d'hôtel, explique M e Farthouat. Mon client, qui habite Argentat (Corrèze) n'avait aucune raison de louer un appartement à Paris, alors qu'il occupait ces fonctions à titre bénévole ». Au total, une quinzaine d'administrateurs et cadres de la MRFP étaient encore hier en garde-à-vue. Les premières mises en examen pour « abus de confiance » et « recel » devraient être prononcées aujourd'hui. In : Le Parisien - Christophe Dubois (avec Alain Frédéric) | Publié le 14.02.2002