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La gauche la plus bête du monde - Page 14

  • Vidéo PCF: Harlem Désir dénonce "un clip de mauvaise foi, mensonger et caricatural"

    PARIS, 27 déc 2012 (AFP)

    Le premier secrétaire du PS Harlem Désir a dénoncé jeudi la vidéo du PCF moquant les promesses non tenues du candidat Hollande devenu président, y voyant un "clip de mauvaise foi, mensonger et caricatural", et appelé les communistes à ne pas "se tromper d'adversaire".

    Cette vidéo, intitulée "2013, rallumons les étoiles", met en scène François Hollande formulant différentes promesses lors de la campagne présidentielle, aussitôt coupé par des rires enregistrés typiques des sitcoms, avant que n'apparaisse le chiffre ou l'affirmation le contredisant dans les faits.

    Ce clip "qui vise de façon inacceptable le président de la République et le gouvernement" est "de mauvaise foi, mensonger et caricatural: il est une faute contre la gauche", dénonce le patron du PS dans un communiqué.

    "Ce clip est un honte pour ses auteurs", fustige encore Harlem Désir en constatant que "François Hollande et la gauche qui gouverne sont la cible exclusive de ce clip qui épargne totalement la droite et l'extrême droite".

    "Ce clip ne met pas seulement en cause le président de la République, il ignore délibérément l'action menée depuis 8 mois au service des Français", souligne le leader socialiste, citant une longue liste de mesures sociales prises par le gouvernement, dont beaucoup ont été "votées par le PCF au Parlement".

    "Ce clip passe aussi sous silence l'incohérence du Parti communiste qui a, pour la première fois avec la droite au Parlement, voté contre des réformes qui améliorent la vie quotidienne des Français comme le budget de la Sécurité sociale", tacle le premier secrétaire du PS qui appelle le PCF "à cesser de se tromper d'adversaire et à se garder d'une dérive contraire à sa tradition de responsabilité".

    "Ces caricatures sont insultantes et dangereuses pour l'unité de la gauche. La France n'a rien à gagner à la division de la gauche. Au lieu de faire la guerre à la gauche, le Parti communiste devrait aider le gouvernement à faire la guerre au chômage et à la crise", fait-il valoir.

  • Le PCF moque les promesses non tenues d'Hollande dans ses voeux pour 2013

    PARIS, 27 déc 2012 (AFP)

    Le Parti communiste a ouvert le bal des voeux pour l'année 2013 en publiant une vidéo de presque quatre minutes moquant les promesses non tenues du candidat Hollande devenu président.

    Le clip, intitulé "2013, rallumons les étoiles", met en scène François Hollande formulant différentes promesses lors de la campagne présidentielle, aussitôt coupé par des rires enregistrés typiques des sitcoms, avant que n'apparaisse le chiffre ou l'affirmation le contredisant dans les faits.

    A chaque engagement non tenu, le slogan "le changement, c'est maintenant" apparaît grignoté, pour finalement totalement disparaître à la fin de la vidéo.

    François Hollande est ainsi montré du doigt par le Parti communiste sur sa politique dans les domaines de la culture, l'Europe, la santé, le vote des étrangers, la hausse de la TVA, le vote à la proportionnelle ou encore la finance.

    La dernière séquence du clip aborde le thème de l'industrie; le président y apparaît peu à peu submergé par le nom des groupes industriels ayant annoncé des plans de licenciements et les rires laissent place à cette phrase : "1.500 emplois détruits chaque jour, ça nous fait pas rire".

    Le PCF finit sa vidéo en souhaitant "à toutes et à tous une bonne année de luttes".

  • Pas-de-Calais : la grande vie des élus PS du bassin minier

    Le Figaro – 14 Décembre 2012

     

     Jean-Pierre Kucheida, maire de Liévin et tête de proue du PS dans le Pas-de-Calais est un homme qui sait vivre. «Kuche», selon le drôle de nom dont l'affublent ses amis sans intention moqueuse, possède, semble-t-il, le verbe haut et l'esprit festif. C'est ainsi que ses proches ont été conviés, d'après une légende qui a la vie dure malgré les années passées, à célébrer «le premier milliard» de l'élu. À l'époque, modèrent ceux qui osent encore évoquer ce souvenir il ne s'agissait toutefois que de francs, et non pas d'euros... Ses invités réguliers louent en tout cas sa cave bien remplie et sa sélection raffinée de nuits-saint-georges. L'examen des dépenses du maire par la justice n'a pas démenti cet hédonisme manifeste, mais peut-être trop souvent supporté par la collectivité. Les juges ont épluché les factures laissées par l'édile avec la carte de paiement de la Soginorpa, un établissement gérant les 63.000 anciens logements miniers, qu'il dirigeait.

     

    Les listings bancaires ont révélé des déjeuners à La Rascasse, table réputée de Saint-Florent en Haute-Corse, bien loin de Liévin, ou le chef étoilé Marc Veyrat en Savoie, où les Kucheida possèdent un chalet... Lorsqu'il est sur ses terres, l'ancien député déjeune volontiers à Busnes, non loin de Béthune, chez un autre talent reconnu par le Michelin, Marc Meurin. Une chance, c'est son cousin! Un dimanche de Pentecôte, il rassemble à cette table «familiale» une dizaine d'invités, laissant une addition de plus de 1000 € pour le contribuable.

     

    Coût moyen d'un repas: 300 €

    Pour sa défense, le baron socialiste, ancien prof d'histoire-géo, a déclaré que les 47.000 € de frais présumés personnels que lui reproche la justice, en neuf ans passés à la tête de l'organisme public, ne représentent finalement que «trois repas tous les deux mois». Un rapide calcul montre que l'élu du bassin minier évalue donc le coût moyen d'un repas à près de 300 €... Un chiffre faramineux qui a fini par choquer les électeurs: Kucheida, exclu du PS pour dissidence, a perdu sa circonscription en juin dernier après 30 ans de règne. L'homme a également le sens de la famille. La justice s'interroge sur le montage qui a permis a sa fille Maryka - nom d'artiste de Marie Kucheida - de percevoir 12.000 € par le biais d'une association pour une exposition photo signée de la jeune femme, facturée in fine au bailleur social présidé par son père. La PJ se penche aussi sur le fils, Frédéric Kucheida, en étudiant les conditions d'un marché passé entre ce gérant d'entreprise et une société d'économie mixte dans laquelle son père est présent.

     

    Jets privés pour Hénin-Beaumont

    Mais il n'y a pas qu'à Liévin, que les élus mènent grand train. À Hénin-Beaumont non plus, on n'est pas regardant sur la gestion des deniers publics. À la suite de la mise en examen de l'ex-maire, Gérard Dalongeville, le parquet a dressé un bilan sévère du train de vie des élus. Parmi les incroyables habitudes prises par ces improbables gestionnaires, le recours régulier à de jets privés, pris en charge par la mairie. Guy Mollet - un apporteur d'affaires sulfureux qui ne rappelle en rien son célèbre homonyme - grimpe dans les avions privés comme on commande un taxi. Il effectue avec ses acolytes de multiples vols vers Dax, Biarritz, Le Touquet, ou... Le Luxembourg. La facture? Plus de 91.000 € au total, sans compter 13.946 € d'impayés laissés à la compagnie d'aviation. Au juge qui l'interroge sur la nécessité de voyager par les airs, Guy Mollet répondra qu'il n'avait pas les moyens de faire l'avance des frais de TGV! Confrontée à un problème de «logements d'urgence» pour les personnes en difficulté, la ville loue un immeuble dans un bourg voisin, Flers-en-Escrebieux. En guise d'exclus, le bâtiment aurait surtout hébergé des proches de l'équipe municipale.

  • Laurent: en rejetant le budget de la Sécu, le PCF veut "encourager" le gouvernement

    PARIS, 30 nov 2012 (AFP)

    Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a défendu vendredi le vote des sénateurs communistes contre le projet de budget de la Sécu, arguant que le rejet de ce texte par son parti visait à "encourager" le gouvernement, qui "manque de courage face aux marchés financiers".

    "Le sens de nos votes est que nous proposons au gouvernement une autre politique", a fait valoir sur RTL M. Laurent. Disant ne pas comprendre pourquoi le gouvernement ne reprenait pas à son compte des amendements déposés par les sénateurs communistes, le numéro un du PCF, également sénateur, a estimé que cette frilosité procédait peut-être d'un "manque de courage".

    "Il manque un peu de courage face aux marchés financiers, c'est pour ça qu'on cherche à l'encourager, on le pousse en avant", a-t-il souligné.

    Interrogé sur les propos de Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, comparant François Hollande à Louis XVI, Pierre Laurent a manié l'humour.

    "C'est toujours le sens de la formule de Jean-Luc, il est spécialiste", a-t-il dit avant d'ajouter: "Il y a quelque chose de vrai dans cette formule".

    "On ne résoudra pas les problèmes de la crise avec des recettes d'hier. J'entends dans le discours gouvernemental sur la compétitivité des discours qui ressemblent à des dogmes idéologiques, il faut sortir de ça pour inventer une autre manière de penser le nouveau", a-t-il plaidé.

    "Personnellement je pense que ce qui se passe était malheureusement prévisible, parce que ces contradictions dans la politique gouvernementale nous les avons pointées dès le début", a-t-il répondu.

  • Pour Mélenchon (FG), Hollande est "aussi aveugle que Louis XVI"

    Toulouse, 30 nov 2012 (AFP) -

    Jean-Luc Mélenchon (PG) qualifie François Hollande d'"aussi aveugle que Louis XVI", dans une interview au quotidien Libération vendredi.

    "Hollande prend-il en compte le fait qu'il n'a pas été élu par les seules voix socialistes ? Pourquoi tient-il compte seulement des éléments les plus droitiers et les plus archaïques de sa majorité ? François Hollande est aussi aveugle que Louis XVI. Incapable de penser un autre monde", fustige le coprésident du Parti de Gauche, en éreintant la politique gouvernementale.

    Pour lui, la social-démocratie, dont se revendique le président de la République "est partie en torche".

    Les écologistes en prennent aussi pour leur grade. "Les Verts sont les fondateurs (de l'écologie politique). Ils ont ouvert avec ténacité le chemin. Mon évolution témoigne de leurs succès. Mais ils sont la préhistoire de l'écologie politique. Désormais nous sommes en avance sur le plan programmatique", fustige M. Mélenchon quand on lui demande s'il concourt désormais au titre de meilleur écologiste de France.

    Les Verts subissent actuellement une "fructueuse crise d'identité avec leur participation à un gouvernement productiviste", estime encore M. Mélenchon, relevant que le Front de gauche est en "compétition, pas en concurrence" avec les écologistes.

    S'il se défend de vouloir "aspirer" le parti EELV, il avance qu'une "porosité entre ce qu'ils disent et ce que nous disons va s'accélérer".

    L'ex-candiat à la présidentielle doute que le gouvernement puisse nationaliser même partiellement le site sidérurgique de Florange (Moselle).

    "Je reste plein d'espoir. Mais (...) j'imagine tous ceux qui vont dire à Hollande +tu vois dans quoi tu mets le doigt ?+. Ils vont lui dire +si on nationalise Florange, alors il faudra faire la même chose à Petroplus, etc.+ Le sujet connaîtra d'amples rebondissements", avertit-il.

  • Le PCF lance avec le FG une "campagne nationale contre l'austérité"

    PARIS, 21 nov 2012 (AFP)

    Le Parti communiste français (PCF) lance avec le Front de gauche (FG) une "grande campagne nationale contre l'austérité" accompagnée de meetings, de réunions publiques et de "votations citoyennes", a annoncé mercredi le PCF.

    "En France, des salariés, les organisations syndicales ne baissent pas les bras. Des citoyens, des économistes, des pans entiers de notre société n'acceptent pas l'idée que la gauche va de nouveau se fracasser contre ce mur de la finance. C'est aussi vrai en Europe", déclare le PCF dans un communiqué.

    "C'est en pensant à ces forces disponibles que nous proposons une grande campagne nationale sur le thème +l'alternative à l'austérité, c'est possible+", ajoute-t-il.

    "Nous proposons une implication citoyenne très large : grand meeting national de lancement avec une série de réunions publiques en régions, organisation de votations citoyennes, de marches contre l'austérité, assemblées, ateliers législatifs, journées de mobilisation sur des questions précises permettant de faire la démonstration que des solutions existent", annonce le PCF.

    "Nous allons proposer des mesures plus justes socialement et bien plus efficaces économiquement", ajoute le parti communiste, une des principales composantes du Front de gauche.

    "L'objectif politique pourrait se résumer à une idée : dans six mois, nos concitoyens qui se retrouvent dans des valeurs de gauche seront-ils résignés, abattus, où au contraire dans un esprit de combativité contre l'austérité, mobilisés pour obtenir un changement de cap au nom de ceux qui ont fait le choix du changement ?", conclut le PCF.

  • Le Sénat rejette le budget de la Sécu 2013, les communistes votant contre

    PARIS, 15 nov 2012 (AFP)

    Le Sénat a rejeté jeudi le budget de la Sécu 2013, le groupe communiste qui le trouve insuffisamment à gauche ayant voté contre sa partie recettes, tout comme la droite qui l'a jugé pas assez rigoureux.

    La deuxième partie du budget de la Sécu, consacrée aux dépenses, "tombe" d'office et ne sera pas examinée par le Sénat. Une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) sera convoquée mais elle est promise à un échec. Le texte reviendra alors devant les deux chambres du Parlement puis une troisième fois devant l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot.

    Le groupe CRC (communiste) a estimé que "sa démarche n'a pas été entendue par le gouvernement" avec le rejet de tous ses amendements, selon sa présidente Eliane Assassi. "La gauche gouvernementale s'installe dans des choix de rigueur et non pas de justice sociale", a-t-elle déploré.

    Mme Assassi a par ailleurs qualifié avant le vote "d'indécence à l'état pur" le temps de débat consacré à l'adoption d'un amendement augmentant la taxation sur l'huile de palme et à un autre baissant celle prévue sur la bière.

    "Ce projet de loi n'est pas compatible avec les perspectives de croissance", a dit pour l'UMP Alain Milon. De plus, les hausses de taxes prévues "touchent les Français et les entreprises", a-t-il reproché, "ce qui risque d'aggraver la situation économique".

    Le centriste Gérard Roche s'est félicité que son amendement dédiant aux départements les recettes de la nouvelle taxe de 0,3% (Casa) pour financer l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) ait été adopté, mais il a regretté que ce fut contre l'avis du gouvernement.

    "Dans ces conditions votre comportement m'a déçu", a-t-il poursuivi pour expliquer qu'une grande partie de son groupe voterait contre le texte. Jean-Marie Vanlerenberghe, un autre centriste, a reproché l'absence d'un "calendrier du retour à l'équilibre du compte de la Sécu".

    Les Écologistes ont voté en revanche ce "budget de transition", "qui comprend notamment la fin de la convergence tarifaire publique-privé", a fait valoir Aline Archimbaud.

    Le rapporteur Yves Daudigny (PS) a souligné que le débat avait enrichi le texte, grâce à des amendements favorables à la pratique du vélo, à l'attribution de la Casa aux départements, aux taxes adoptées sur l'huile de palme ou l'aspartam, à la baisse de celles sur la bière, ou au rétablissement d'une contribution sociale sur les revenus tirés de la gestion des fonds de placement.

    La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a pour sa part récusé l'idée selon laquelle le texte remettait en cause l'équilibre de financement entre mesures fiscales et cotisations.

  • Mamère (EELV) : "je ne me vois pas tenir 5 ans à avaler des couleuvres"

    PARIS, 09 nov 2012 (AFP)

    Le député Noël Mamère (EELV) a estimé vendredi que les écologistes avaient "un problème culturel avec une grande partie de la gauche traditionnelle" qui devenait "un problème politique", confiant ne pas se voir "tenir cinq ans à avaler des couleuvres".

    "Nous avons un problème culturel avec une grande partie de la gauche traditionnelle, qu'il s'agisse du PS ou du PC", a constaté sur BFMTV le député-maire de Bègles, après les propos du sénateur EELV Jean-Vincent Placé, s'interrogeant sur la place de son parti au gouvernement.

    "Et ce problème culturel devient un problème politique parce que maintenant les écologistes sont pratiquement dans toutes les institutions et ils ont deux ministres au gouvernement et ce sont deux bons ministres qui travaillent bien", a-t-il souligné en confiant: "je ne me vois pas tenir cinq ans à avaler des couleuvres une fois par semaine".

    L'ancien candidat des Verts à la présidentielle de 2002 a dit s'être notamment posé des questions la semaine dernière parce que, a-t-il expliqué "la fiscalité écologique est une sorte de mot passe-passe pour les socialistes mais qui n'a aucun contenu".

    "Ils s'exonèrent de toute politique écologique et de toute politique s'engageant vers une conversion écologique de la société une fois qu'ils ont parlé de transition écologique, mais cela ne suffit pas", a déploré l'élu écologiste en souhaitant que les socialistes donnent "des preuves" de leur engagement.

    "Ces preuves, on les attendait dans le pacte de compétitivité" mais ils ont proposé "la fiscalité écologique en 2016, autant dire un enterrement de première classe, parce que chacun sait qu'un gouvernement qui a déjà cédé devant les pigeons et autres lobbies, ne sera pas capable en 2016, à la veille des élections présidentielle et législatives, de mettre en oeuvre cette fiscalité écologique", a-t-il dénoncé.

    Parmi les autres sujets de conflits, Noël Mamère a cité la question du traitement des sans-papiers, après l'adoption dans la nuit par le Sénat d'une "retenue" pouvant aller jusqu'à seize heures pour remplacer la garde à vue des sans-papiers et la construction de l'aéroport Notre-Dame-Des-Landes.

    Ce projet d'aéroport, "c'est l'exact contraire de la transition écologique puisqu'il s'agit d'un projet inutile, coûteux, et destructeur pour l'environnement et qui ne correspond pas du tout aux engagements du gouvernement pour aller vers la transition écologique", a-t-il accusé.

  • Bachelay (PS) au PCF: quand on est à gauche, on ne vote pas avec l'UMP

    PARIS, 31 oct 2012 (AFP)

    Le numéro deux du PS, Guillaume Bachelay, a déploré mercredi que des sénateurs communistes aient rejeté, avec la droite, une proposition de loi socialiste sur l'énergie, ce à quoi le PCF a rétorqué qu'il n'avait pas de leçons de "gauchitude à recevoir".

    Quand on est à gauche, on ne vote pas avec l'UMP, a estimé l'élu de Seine-Maritime sur RFI, faisant allusion au rejet dans la nuit d'une proposition de loi socialiste sur l'énergie par des votes conjoints de sénateurs communistes, de droite et du centre.

    Au Sénat, "la gauche est majoritaire mais la majorité gouvernementale a besoin de l'apport des députés communistes", a déclaré l'élu. "Il (le PCF) a manqué, cette nuit, sur ce texte".

    "Je le dis en amitié et en responsabilité : quand on est à gauche, on vote avec la gauche, pas avec l'UMP", a tranché M. Bachelay.

    "Et donc, le gouvernement a raison de maintenir l'effort car le texte va revenir à l'Assemblée sur la tarification énergétique qui est un texte de justice sociale et d'efficacité énergétique", a fait valoir ce proche de Laurent Fabius.

    Une motion d'irrecevabilité communiste contre la proposition de loi PS a été votée au Sénat par 187 voix contre 156, avec l'apport de l'UMP et des centristes.

    Ces "leçons de gauchitude" constituent un "exercice hasardeux", a répliqué dans l'après-midi le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, dans un communiqué.

    "Quand on est de gauche, on ne s'attaque pas à la péréquation tarifaire de l'énergie (même tarif quel que soit son lieu d'habitation) qui garantit de traitement égalitaire entre les Français", a-t-il dit.

    "Quand on est de gauche, on ne propose pas une loi élaborée sans aucune concertation avec les différents acteurs que sont les usagers et leurs associations, les élus, les organisations syndicales", a-t-il ajouté.

    Olivier Dartigolles a souligné en conclusion que "ce sont bien les parlementaires socialistes qui ont voté avec l'UMP le traité budgétaire européen qui promet l'austérité au peuple".

    "Donc, quand on est de gauche, on refuse le traité Sarkozy-Merkel et on combat l'austérité et toutes les vieilles recettes patronales de compétitivité basées sur l'écrasement du +coût du travail+", a-t-il appuyé.

  • Durand (EELV) dénonce "l'attitude arrogante" de certains "barons" du PS

    22/10/2012 22h53 - GOUVERNEMENT-PARTIS-EELV-PS - Monde (FRS) - AFP

    Le secrétaire national d'EELV Pascal Durand a dénoncé "l'attitude arrogante" de certains "barons" du PS à l'égard de sa formation, estimant qu'il reste "un énorme travail à faire" pour que les écologistes soient considérés comme des acteurs à part entière de la majorité.

    Interrogé par le Figaro à paraître mardi sur l'accord de gouvernement EELV-PS, dont certains socialistes jugent qu'il est trop à l'avantage des écolologistes, Pascal Durand estime que "ceux qui (les) critiquent ont souvent une vision comptable et datée de la politique, où des barons sont seuls maîtres à bord dans leur région ou dans leur ville".

    "Or, cette attitude arrogante les empêche de construire les réponses politiques à la hauteur des enjeux du nouveau siècle. De ce point de vue, il est parfois bien difficile de distinguer certaines personnalités du PS de leurs homologues de l'UMP", poursuit-il.

    "Il nous reste un énorme travail à faire pour être acceptés comme de véritables acteurs. Les écologistes portent pourtant un grand nombre de solutions qui répondent aux crises actuelles et qui préparent l'avenir (...)", affirme encore Pascal Durand.

    Invoquant les noms de "De Gaulle et Pompidou", qui "ont su mobiliser les moyens de la recherche publique pour construire une filière nucléaire", il demande au PS "d'avoir la même vision et le même niveau d'ambition pour en sortir et développer en France une nouvelle industrie autour des énergies renouvelables". "La France des années 2000 mérite autant que celle des années 1960", dit-il.

    "On nous a promis une grande réforme de la fiscalité pour 2013. J'attends de voir et j'espère que le gouvernement sera au rendez-vous. Est-ce que, notamment, le gouvernement aura le courage de s'attaquer aux niches fiscales liées à l'énergie?", s'interroge-t-il.