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La gauche la plus bête du monde - Page 16

  • Dégradation entre la France et l'Allemagne : le premier passif de Hollande

    Alors que la chancelière Angela Merkel est attendue dans la soirée à Paris, si l'on doit faire le bilan du premier mois d'exercice des fonctions présidentielles de M. Hollande, le premier passif, c'est la dégradation extrême des relations entre la France et l'Allemagne, hélas à l'initiative du président français.

    Les provocations se sont multipliées, c'est très inquiétant.

    N'est-ce pas dû au fait que le chef de l'État tient tête à la dirigeante allemande ?

    Mais on n'est pas dans un match ! C'est en faisant le lien très fort entre les deux pays que l'on crée le moteur de l'Europe. Le rôle d'un grand dirigeant n'est pas de flatter uniquement l'esprit cocardier de tel ou tel pour le plaisir.

  • Clémentine Autain "la hausse du SMIC de 2%, c'est du foutage de gueule"

    Europe 1 : Pour Clémentine Autain, la hausse du SMIC de 2%, «c'est du foutage de gueule». «Le coup de pouce du SMIC, je le dis comme je le dirais hors micro, c'est du foutage de gueule», estime la porte-parole du Front de Gauche,sur Europe 1. «En tenant compte de l'inflation, on est en réalité à 0,6% de hausse», ajoute Clémentine Autain. «Comme le disait un responsable de la CGT, c'est une baguette par semaine. Je ne trouve pas ça correct vis-à-vis de ceux qui souffrent et inefficace sur le plan économique», précise-t-elle.

  • Assemblée : tensions PS-EELV autour de la commission développement durable

    Les relations étaient tendues entre le PS et les écologistes en cette rentrée parlementaire. Au coeur de ces tensions, la présidence de la commission Développement durable, réclamée par Europe-Ecologie-Les-Verts, et refusée par le groupe socialiste. «Nous sommes d'accord pour leur donner une présidence de commission mais pas celle du développement durable», a expliqué un député PS, ajoutant que la présidence de la commission des affaires européennes leur avait été proposée, ainsi que l'un des six postes de vice-présidents de l'Assemblée.

    Un socialiste présidera la commission convoitée par les écologistes

    Mardi matin, les députés socialistes se sont réunis pour attribuer et répartir les postes de présidence de commission. Mais, selon un député PS, les discussions ont beaucoup tourné autour d'EELV. Serge Coronado, nouveau député EELV, a expliqué que son groupe souhaitait que l'un d'eux, Denis Baupin, préside la commission du développement durable. Mais les socialistes ont finalement désigné Jean-Paul Chanteguet à la présidence de cette commission.

    «Denis Baupin aurait pu être un bon président de commission mais Jean-Paul Chanteguet a beaucoup travaillé sur cette problématique depuis des années avec une sensibilité particulière au sein du groupe socialiste», a déclaré le patron des députés PS Bruno Le Roux. «Il faut qu'on apprenne à travailler de manière plus générale et sans spécialité acquise les uns avec les autres. De ce point de vue, je trouve que la proposition de la Commission des affaires européennes aux Verts montre bien, face aux enjeux de l'Europe, la façon dont nous entendons travailler ensemble dans cette majorité», a-t-il ajouté

     

    Bartolone élu sans les voix des écologistes

    Décidés à montrer leur mécontentement, les écologistes ont décidé de voter blanc lors de l'élection de la présidence de l'Assemblée nationale dans l'après-midi. «Au vu du mode de gestion de la majorité en ce début de législature, nous votons blanc», a indiqué le président du groupe écologiste, François de Rugy, confirmant que le groupe EELV ne donnerait pas de voix au socialiste Claude Bartolone.

    «Nous réagissons très mal. Il ne faut pas que le PS se laisse bercer par l'ivresse de l'hégémonie, ça fait beaucoup après l'épisode de Bricq (l'ex-ministre de l'Écologie, déplacée au Commerce extérieur)», a lancé Noël Mamère. Sans compter la mise au point de la semaine dernière après des propos «maladroits» du ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, déniant aux députés EELV la liberté de vote.

  • Législatives: Mélenchon évoque une "carence de direction politique" au Front de Gauche

    PARIS, 25 juin 2012 (AFP) - Jean-Luc Mélenchon a évoqué lundi une "carence de direction politique" au Front de gauche durant la campagne des législatives, se montrant critique envers des candidats communistes qu'il a dépeints en "quasi-socialistes à peine déguisés".

    Lors de son conseil national à huis clos ce week-end, le Parti de gauche a tiré un "bilan positif" de la séquence électorale malgré "l'aspect contrasté et paradoxal" des législatives (perte de 9 députés FG en dépit d'un score national en progression), a relevé Martine Billard, coprésidente du PG, lors d'une conférence de presse au siège du parti.

    Concernant les législatives, M. Mélenchon a souligné que les candidats de son Parti de gauche "ont essayé d'homogénéiser leur campagne". Selon l'ex-candidat à la présidentielle (11,1%), la progression moyenne du FG est de 58%, celle des seuls candidats du Parti de gauche est de 110% mais le PG avait des candidatures dans seulement 20% des circonscriptions, donc "ce n'est pas lui qui pouvait faire la locomotive".

    "Il fallait être beaucoup plus ferme et empêcher qu'à certains endroits des campagnes se fassent sans même le sigle Front de gauche, qu'à d'autres endroits certains aient été des quasi-socialistes à peine déguisés montrant des photos de François Hollande ou Jean-Marc Ayrault", a poursuivi l'ex-sénateur PS, sans cibler la direction PCF.

    M. Mélenchon s'est d'ailleurs dit "d'accord avec Pierre Laurent et Francis Parny (responsables PCF) qui ont affirmé qu'il aurait fallu "jouer davantage collectif" dans ces élections. "C'est une absurdité de faire 577 campagnes différentes, il y a eu une carence de direction politique", a-t-il souligné.

    "La leçon à tirer de tout ça, c'est où sont passés les 2 millions de voix qui manquent" entre la présidentielle et les législatives?, s'est-il interrogé, estimant que "c'est un programme et une orientation qu'il fallait défendre, pas simplement essayer de sauver sa peau chacun dans son coin".

    Et d'appeler à regarder les clips vidéos de campagne : "on ne peut pas dire qu'ils aient été assassinés par la personnalisation et la +mélenchonisation+, je n'y étais pas!", a-t-il fait valoir, remarquant que "chacun a pu faire la démonstration de ce qui était mieux à faire".

  • Cohn-Bendit prêt à aider EELV à sortir de son "ornière groupusculaire"

    PARIS, 25 juin 2012 (AFP) - Le député écologiste européen Daniel Cohn-Bendit a souhaité lundi que le mouvement Europe Ecologie-Les Verts (EELV) "sorte de l'ornière groupusculaire" et s'est déclaré "prêt à aider" son nouveau chef Pascal Durand, qui a succédé à Cécile Duflot, à y parvenir.

    "Pascal Durand a une mission très difficile, c'est-à-dire de sortir Europe Ecologie de l'ornière groupusculaire dans laquelle nous nous sommes mis, donc de se rouvrir à la société. Il le veut", a déclaré M. Cohn-Bendit à la presse à l'issue d'un entretien à l'Elysée avec François Hollande.

    "Le problème, c'est qu'on a toujours tendance, à Europe Ecologie, à parler aux militants. Or, il y a de moins en moins de militants et on oublie de parler à la société et aux électeurs. Voilà le verrou qu'il faut faire sauter", a-t-il ajouté, car "les possibilités d'Europe Ecologie sont maintes fois plus fortes et plus grandes que ce qu'on arrive à réaliser aujourd'hui".

    "Mais ce n'est pas moi qui vais résoudre le problème d'Europe Ecologie. Je veux bien aider à ce qu'Europe Ecologie reprenne un peu les couleurs, la dynamique, l'ouverture des élections européennes", a insisté le coprésident du groupe écologiste au Parlement européen.

    EELV avait réalisé un score historique aux élections européennes en France en 2009 en rassemblant 16,3% des suffrages, juste derrière le Parti socialiste. Sa candidate à la présidentielle de 2012, Eva Joly, n'a réuni que 2,3% des voix.

    "Moi, je suis hyper +réalo+. Un groupe à l'Assemblée, oui, mais avec une force politique qui existe dans la société, sinon on est le Parti radical vert", a ironisé M. Cohn-Bendit.

    "Après deux ans de solidarité avec le gouvernement (de Jean-Marc Ayrault), aller aux élection européennes, ça va être difficile", a-t-il estimé. "Il faudra avoir quelque chose à proposer, un discours européen, être capables de parler aux électeurs", a-t-il conclu.

  • A la quasi-unanimité, les communistes refusent d'entrer au gouvernement

    PARIS, 20 juin 2012 (AFP) - Les communistes ont, sans surprise, voté mercredi à une écrasante majorité leur refus d'entrer au gouvernement de Jean-Marc Ayrault, leur secrétaire national, Pierre Laurent, souhaitant que le Front de Gauche soit une "force de construction collective" pour la gauche.

    Pierre Laurent avait dès lundi, devant le Conseil national du parti, estimé que les conditions n'étaient aujourd'hui "pas réunies" pour une participation gouvernementale.

    Il aurait fallu "des inflexions importantes au projet présidentiel qui, en l'état, n'est pas susceptible de répondre aux exigences" d'"urgences sociales" sur la relance des services publics ou la hausse du Smic, avait-il déclaré, jugeant qu'il fallait aussi "s'émanciper des exigences de réductions drastiques des dépenses publiques".

    Lors d'un meeting après le vote, M. Laurent, entouré d'une dizaine de responsables dont le député André Chassaigne, a aussi lancé un appel à François Hollande pour renégocier le traité européen de discipline budgétaire.

    Et d'assurer, concernant l'entrée de communistes au gouvernement, qu'"il n'y aurait pas je ne sais quel débauchage" cette fois-ci. Il a toutefois souhaité que le FG soit une "force d'action constructive". "Nous serons disponibles" si "nos propositions sont entendues", a-t-il ajouté.

    Quant à l'éventuelle nomination de Robert Hue, soutien de François Hollande, Pierre Laurent a fait valoir que l'ex-secrétaire général du PCF "n'est plus membre du PCF". "Il a fondé un petit mouvement", le Mouvement unitaire et progressiste (MUP), et donc "il n'engage en rien le PCF", a-t-il souligné. C'est un "renégat", avait déjà tranché M. Mélenchon il y a quelques mois.

    Durant cette conférence nationale à huis clos, certains se sont demandés si "on n'était pas en train de se marginaliser" en n'acceptant pas d'entrer au gouvernement, a expliqué Marie-Pierre Vieu.

    Cette responsable PCF a relevé que les militants avaient eu un "pet au moral" en voyant que seuls 10 députés FG avaient été élus (19 sortants), un mois après le bon score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle (11,1%) et malgré un score aux législatives en hausse.

    Daniel Cirera (Communisme 21) a parlé d'une "contradiction dans la position aujourd'hui: nous voulons que le changement réussisse au moment même où nous disons que les conditions ne sont pas réunies" pour participer au gouvernement.

    Désormais, "la question ce n'est pas Front de Gauche ou pas, mais c'est +est-ce que le FG sert la dynamique de toute la gauche ou est-ce qu'il est dans une stratégie du recours qui attend que les difficultés surviennent+" pour la majorité présidentielle, a-t-il dit à l'AFP, estimant que la tactique de jouer le coup d'après était "une illusion".

    Car "s'il y a une déception et un échec (par rapport à la politique de François Hollande), ce sera la droite et l'extrême droite qui en profiteront", a-t-il jugé.

    Mais, "si on y allait, il y aurait eu un clash avec les partenaires du Front de Gauche", a estimé un autre délégué, craignant que le FG soit désormais catalogué à l'extrême gauche par ce refus d'entrer au gouvernement.

  • Fonction publique: "Quand c'est flou, il y a un loup", dit Mailly

    PARIS, 21 juin 2012 (AFP) - Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a affirmé jeudi à propos des intentions du gouvernement sur les effectifs de la fonction publique que, "quand c'est flou, il y a un loup", et a demandé au gouvernement de "lever ce loup".

    "Comme disait la grand-mère de Martine Aubry +quand c'est flou, il y a un loup+, eh bien, on va demander à lever le loup", a lancé sur RTL M. Mailly, reprenant la formule de la première secrétaire du PS, qui visait alors François Hollande, son rival dans la primaire socialiste.

    "Si jamais le gouvernement était dans une logique identique au précédent, en disant qu'il faut serrer les boulons et on va arbitrairement diminuer tels effectifs ou remettre en cause telle mission de service public, je dis attention", a ajouté le leader de FO.

    A la conférence sociale des 9 et 10 juillet, où ce sujet est inscrit, M. Mailly entend "redemander que, d'abord, il y ait un vrai débat sur l'avenir du service public dans notre pays, ce que le précédent gouvernement a refusé de faire". "Qu'on nous explique s'il y a un arrêt de la révision générale des politiques publiques" (RGPP), a-t-il dit.

    Evoquant la volonté du gouvernement d'augmenter les postes dans des secteurs prioritaires -éducation, police, justice- dans le cadre d'effectifs de fonction publique globalement stables, M. Mailly a dit: "Je ne connais pas 36 solutions: ou bien il y a des réductions" dans d'autres secteurs, "et je veux savoir où", ou alors il y aurait "un acte trois de la décentralisation" qui consisterait à "transférer des missions sans transférer les effectifs".

    Selon lui, dans tous les secteurs de la fonction publique, les agents "n'en peuvent plus, sont à bout, on est à l'os".

    Selon Le Figaro, le gouvernement prévoit une baisse en moyenne de 2,5% par an des effectifs de la fonction publique. Ces chiffres "ne sont pas ceux du gouvernement" et des arbitrages sont encore attendus jusqu'à fin juin, a indiqué Matignon à l'AFP.

  • Mise en garde aux écologistes: Placé (EELV) marque son mécontentement

    PARIS, 21 juin 2012 (AFP) - Jean-Vincent Placé (EELV) a manifesté jeudi avec force son mécontentement, après qu'un ministre socialiste eut déclaré que les écologistes, associés au gouvernement, auraient à l'Assemblée "la liberté d'expression, mais pas la liberté de vote".

    "Les propos d'Alain Vidalies (le ministre des Relations avec le parlement) sont discourtois, méprisants et inappropriés. C'est un très mauvais signal, et l'expression d'une dérive de la Ve République et du fait majoritaire", a déclaré le président du groupe écologiste au Sénat, dans une interview au Jdd.fr.

    Alain Vidalies a tenu ses propos dans l'émission "Questions d'Info" (LCP/Le Monde/AFP/France Info).

    "Je pense qu'il faut vite rectifier... et j'attends que le Premier ministre le fasse", a ajouté Jean-Vincent Placé.

    "Nous soutenons le président de la République, a poursuivi le sénateur. Mais les débats vont arriver très vite... Sur la question de la transition énergétique, du nucléaire, nous comptons faire entendre notre voix".

    "Par ailleurs, les prévisions de croissance ont été revues à la baisse, ce ne sera pas au gouvernement de revoir tout seul sa copie, a encore déclaré Jean-Vincent Placé.

    "Il n'y aura pas de cacophonie (au sein de la majorité présidentielle, mais une discussion en amont, dans le respect et l'équilibre", a-t-il assuré.

  • Une affiche de son rival sur la porte du domicile rochelais de Royal

    15/06/2012 11h04 - FRANCE2012-LÉGISLATIVES-PARTIS-PS-17 - Monde (FRS) - AFP

    LA ROCHELLE (Charente-Maritime), 15 juin 2012 (AFP) - Ségolène Royal, candidate aux législatives dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime, a retrouvé jeudi soir sur la porte de son domicile une affiche de campagne de son rival Olivier Falorni et a contacté la police à ce sujet, a constaté un photographe de l'AFP.

    Ségolène Royal a retrouvé sur la porte de son domicile jeudi soir à La Rochelle une affiche de campagne de son rival Olivier Falorni, "Ici c'est Falorni".

    L'équipe de Ségolène Royal a affirmé à ce photographe qu'une main courante serait déposée à la police vendredi matin, sans que le dépôt effectif n'ait pu être confirmé vendredi matin auprès de l'équipe de Ségolène Royal, ni auprès du commissariat de La Rochelle.

    Des policiers, notamment de la police scientifique, se sont déplacés au domicile de Mme Royal pour opérer des constats et des relevés.

    D'après le photographe de l'AFP, la porte de l'appartement voisin de celui de Mme Royal avait aussi reçu des éclaboussures de sauce tomate.

  • Affaire Trierweiler : une situation similaire dans l'Aisne pour le duel Dosière - Karimet

    Le HuffPost Par Lauren Provost : 14/06/2012

     

    C'est l'autre affaire Trierweiler des élections. Le scénario des législatives dans la 1ère circonscription de l'Aisne ressemble étonnamment à l'imbroglio de La Rochelle, il suffit de changer le nom des personnages.

    Remplacez le nom de Ségolène Royal par celui de René Dosière, député socialiste sortant et candidat officiel du parti depuis le 12 juin dernier. Celui du dissident Olivier Falorni par Fawaz Karimet. Alors que Valérie Trierweiler devient Eliane Daudigny, la femme du président PS du Conseil Général de l'Aisne.

    Pour le second tour des législatives, René Dosière fait face au dissident Fawaz Karimet. Le député sortant est arrivé en tête au premier tour, mais c'était sans compter le soutien, inattendu, de la femme du président du conseil général en faveur de son concurrent.

    Visiblement inspirée par le tweet de Valérie Trierweiler, Eliane Daudigny a publié un message de soutien similaire sur Facebook mardi: "c'est Fawaz Karimet que je soutiens pour sa proximité avec tous, sa fidélité, sa générosité. Il vous défendra à l'Assemblée, il défendra son département à 100%.

     

    La première dame fait donc des émules et ce rebondissement vient compliquer un peu plus le méli-mélo de l'Aisne, comme le fait remarquer le journal L'Union jeudi.

    En effet, René Dosière n'a pas toujours été le candidat soutenu par le PS. Au premier tour, Karimet était l'officiel et Dosière le dissident.

    Mais les rôles se sont inversés après les résultats de dimanche dernier. Arrivé en tête au premier tour avec 29% des voix, Dosière a reçu le soutien du parti alors qu'il a été demandé à Karimet de se désister.