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La gauche la plus bête du monde - Page 16

  • Mélenchon accuse Ayrault de rester dans un monde "à la papa, planplan"

    PARIS, 22 août 2012 (AFP) - Jean-Luc Mélenchon a vertement répondu mercredi à Jean-Marc Ayrault qui l'avait appelé à plus de lucidité, l'accusant de rester "dans un monde tranquilou, à la papa, planplan".

    Alors que le Premier ministre venait de suggérer sur BFMTV-RMC que la "lucidité" de l'ex-candidat Front de gauche à l'Elysée avait peut-être été érodée par ses cinq semaines de vacances au Venezuela avec Hugo Chavez, son chef de l'Etat controversé, M. Mélenchon s'est insurgé : "En Amérique du sud, eux ils font quelque chose". Ca fait "la différence", a insisté l'eurodéputé sur BFMTV.

    "Et ne me dis pas, Jean-Marc, que parce que je suis parti cinq semaines en vacances pour me refaire une santé après une campagne aussi dure" que "cela m'aurait éloigné des réalités", a-t-il dit.

    "C'est moi qui suis dans la réalité", a poursuivi M. Mélenchon. "C'est vous qui êtes dans les rêves, dans un monde qui n'existe plus. Un monde tranquilou, à la papa, planplan où on peut prendre son temps, pendant que les gens souffrent et où toute l'économie du continent est en train de sombrer".

    "Voilà ce que Jean-Marc Ayrault ferait bien d'avoir à l'esprit au lieu de me donner des leçons sur ce ton méprisant et hautain qu'il a. Les socialistes regardent leur nombril, ils feraient mieux de regarder le monde", a conclu le coprésident du Parti de gauche.

  • Cohn-Bendit à Mélenchon: pas de leçon après des vacances avec Chavez

    PARIS, 22 août 2012 (AFP) - L'eurodéputé EELV Daniel Cohn-Bendit juge "stupéfiant" de la part de Jean-Luc Mélenchon (FG) de "donner des leçons de politique" après avoir passé ses vacances avec Hugo Chavez, le controversé président du Venezuela.

    Dans une interview au Monde publiée mercredi, le dirigeant Europe Ecologie-les Verts dénonce au sein de son parti "la tentation de coller à la gauche de la gauche et une mauvaise conscience face à Mélenchon", ex-candidat Front de gauche à l'Elysée (11,1%).

    "Mais quelqu'un qui donne des leçons de politique et qui passe ses vacances avec Chavez, c'est assez stupéfiant", juge M. Cohn-Bendit. "Si le modèle de démocratie, c'est Chavez, pour moi, c'est merci et au revoir!".

    Quant à la proposition du Front de gauche, approuvée par Eva Joly (2,31% à la présidentielle), d'un référendum sur le traité budgétaire européen, l'élu, coprésident du groupe Verts au Parlement européen, déclare qu'"elle n'a "ni queue ni tête. On ne peut pas remettre la gestion de la crise financière à dans un an. Un référendum, ça se prépare".

  • Falorni sera "visible" dans sa ville lors de l'université d'été du PS - Lead

    PARIS, 20 août 2012 (AFP) - Le député Olivier Falorni (ex-PS), tombeur de Ségolène Royal aux législatives à La Rochelle, a affirmé lundi à l'AFP qu'il serait "visible" dans sa ville lors de l'université d'été du PS, vacant à ses obligations de député et retrouvant "ses amis socialistes" dans des restaurants et cafés.

    " personne ne m'empêchera d'être au contact de tous mes amis socialistes", a-t-il dit, précisant qu'il avait prévu "des rencontres avec ses amis dans les cafés et restaurants alentours".

    Le PS, "c'est ma famille naturelle. J'y reviendrai un jour. Quand? Je ne sais pas. Ce n'est pas une obsession". Néanmoins, "ce serait un signe d'ouverture que je puisse y revenir rapidement", a dit celui qui avait été exclu du PS après avoir maintenu sa candidature face à Ségolène Royal aux législatives.

    M. Falorni, qui l'avait largement emporté au second tour devant Mme Royal (63% contre 37%), s'était réjoui de la décision du PS de maintenir ce rendez-vous estival dans sa ville et avait promis de ne pas "semer le désordre".

    "Je n'ai pas à lui dire ce qu'il a à faire, ce qui est certain c'est qu'on est dans un temps de formation, de réflexion, j'espère qu'il n'y aura pas de provocation", a déclaré pour sa part le maire PS de la Rochelle Maxime Bono, au sujet de la présence éventuelle du député à l'université d'été, de vendredi à dimanche dans sa ville.

    "Je crois qu'il ne faut pas se tromper de période, tout cela est derrière nous maintenant", a encore ajouté Maxime Bono, qui avait soutenu Ségolène Royal lors des législatives.

  • Europe Écologie-Les Verts: l'Intérieur ne doit pas gérer "seul" le dossier des Roms

    PARIS, 21 août 2012 (AFP) - Pascal Durand, qui a succédé à Cécile Duflot à la tête d'Europe Ecologie-Les Verts, a estimé mardi que le ministère de l'Intérieur ne devait pas gérer "seul" le dossier des Roms.

    "Ce que j'aimerais", a dit le secrétaire national de EELV sur France Info, "c'est que, dans un gouvernement de gauche et des écologistes, ce ne soit pas le ministère de l'Intérieur qui gère la question des Roms".

    "Qu'il fasse en sorte qu'il n'y ait plus de bidonvilles, évidemment il est dans son rôle". Mais ce n'est pas à lui "de régler la question de 15.000 personnes, notamment des femmes, des enfants et des jeunes qui sont dans une situation de précarité absolue et qu'on doit aider".

    "Il ne faut pas que le ministre de l'Intérieur gère seul cette question, c'est une évidence", a insisté Pascal Durand.

  • Pierre Laurent "espérait mieux" des 100 jours de Hollande (Nice-matin)

    Marseille (France), 15 août 2012 (AFP) - Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, "espérai(t) mieux" des 100 premiers jours de François Hollande à l'Élysée, a-t-il dit dans un entretien avec le journal Nice-matin publié mercredi.

    "J'espérais mieux dans l'intérêt des Français", a déclaré M. Laurent, soulignant que "le style a changé, (…) mais cela ne suffit pas".

    Le secrétaire national du PCF exprime le souhait que les socialistes "s'arment de courage face aux marchés financiers et mènent les réformes sociales pour lesquelles ils ont été élus".

    Évoquant les plans sociaux de l'été, il déclare que "le gouvernement aurait dû agir plus tôt et plus fort" et épingle le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui "a fait beaucoup d'effets d'annonce, mais n'a pas pris de mesures efficaces".

  • Légion d'Honneur: Cécile Duflot se défend d'avoir favorisé les écologistes

    La ministre du Logement Cécile Duflot est vertement critiquée par l'opposition pour ses choix pour la Légion d'Honneur du 14 juillet, jugés partisans, mais elle les défend en affirmant que toutes les personnes récompensées sont concernées par ce secteur.

    "Cécile Duflot lutte contre le réchauffement en arrosant de décorations ses camarades pour qu'ils restent bien Verts! C'est ça le changement!", a ironisé, vendredi sur Twitter, Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes et figure de la Droite populaire.

    L'ancienne secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) a très vite réagi sur son compte Twitter, en expliquant n'avoir décerné que 30 Légions d'honneur sur les 60 possibles, dont treize élus, parmi lesquels seulement six sont des écologistes, soit autant que des socialistes.

    "N'ai décerné que 30 LH sur 60 possibles (suis vraiment tordue) 13 élus (6 EELV, 6 PS, 1 PC), 17 associatifs & professionnels du logement", écrit ainsi Cécile Duflot.

    Le ministère du Logement et de l'Egalite des territoires n'a eu que 48 heures pour "boucler la liste", ce qui explique en partie ce nombre peu élevé de décorations, souligne à l'AFP l'entourage de Mme Duflot.

    Parmi les personnalités élevées au rang de chevaliers figurent notamment l'ancienne ministre de l'Environnement et maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), Dominique Voynet, le maire EELV de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), Jean-François Caron, figure historique des écologistes dans le bassin minier, et Michèle Rivet, vice-présidente écologiste du conseil régional du Centre.

    - Pas d'élus de droite -

    "Cela aurait été paradoxal que Cécile Duflot ne mette aucun écologiste au sein de cette liste", fait-on remarquer à son cabinet.

    Parmi les autres personnalités qui pourront faire figurer la rosette au revers de leur veste ou tailleur on relève les noms de Jacqueline Rouillon, maire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), du socialiste Jean-Yves Mano, adjoint au maire de Paris et du communiste Stéphane Peu, maire-adjoint de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), tous d'ardents défenseurs du logement social.

    Mais aussi Dominique Giry, directeur général de Logeo, un organisme collecteur du mouvement du 1% Logement basé dans le Val-de-Marne dans lequel Cécile Duflot a travaillé plusieurs années.

    "Cette grande distribution à des élus de son propre parti est d'autant plus étonnante que celui-ci est bien connu pour ses appels à l'illégalité ou actions d'insoumission contraires en eux-mêmes à l'esprit républicain de la Légion d'honneur", déplore, dans un communiqué, le parti Chasse, pêche, nature, traditions (CPNT), adversaire historique des Verts.

    La ministre ironise, dans un autre tweet, en affirmant : "seule chose juste: aucun élu de droite, RV la prochaine fois".

    Avant de s'étonner, dans un troisième tweet, "ça dérange tant que ça les écolos?".

    Déjà critiquée en mai pour avoir assisté en jean à son premier Conseil des ministres, Cécile Duflot avait été accueillie par des exclamations ironiques de députés de droite, en juillet, lorsque, vêtue d'une robe à fleurs, elle s'était levée de son banc pour répondre à la question d'un élu.

  • Bernard-Henri Levy "déçu par Hollande" sur le dossier syrien (presse)

    PARIS, 3 août 2012 (AFP) - Le philosophe Bernard-Henri Levy a critiqué l'inaction de François Hollande sur le dossier syrien et réclamé au chef de l'Etat davantage de fermeté face aux massacres perpétrés par le régime de Bachar Al Assad, dans un entretien vendredi au Parisien/Aujourd'hui en France.

    "Je suis déçu par Hollande. J'ai voté pour lui. (...) Devant ce qui restera peut-être comme la plus grande épreuve historique, politique, morale, du quinquennat, cet attentisme, ce flot de bonnes paroles sans effet, ce n'est plus possible", a confié Bernard-Henri Lévy au journal populaire.

    Selon le philosophe, le président français n'a pas tenu ses promesses: "Le 29 mai (...), il parlait de +chasser+ Bachar Al Assad. Et il n'excluait pour cela aucun moyen, même militaire. On est loin du compte".

    Alors que la France a pris, le 1er août, la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU, l'intellectuel préconise de "passer outre" les vetos chinois et russe afin d'"acter l'échec lamentable des Nations unies", et de "forger une alliance ad hoc avec la Ligue arabe et les Turcs".

    Bernard-Henri Levy ajoute enfin qu'"Assad est plus isolé que ne l'était Kadhafi dans le monde arabe", en référence à son implication aux côtés de Nicolas Sarkozy dans le conflit en Libye.

  • Requins/Réunion: EELV critique la prise de position de Lurel

    PARIS, 2 août 2012 (AFP) - Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a critiqué jeudi, dans un communiqué, la prise de position du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, sur la pêche au requin à la Réunion, appelant à "raison garder" et "à prendre le recul nécessaire pour analyser la situation".

    Selon les écologistes, "après la cacophonie teintée de populisme orchestrée par le député-maire de Saint-Leu", "il faut raison garder et prendre le recul nécessaire pour analyser la situation".

    Le député-maire de Saint-Leu (Réunion), Thierry Robert, a publié mardi un arrêté autorisant la chasse au requin bouledogue sur sa commune qui se situe intégralement au sein de la Réserve marine nationale de la Réunion.

    M. Lurel a ensuite annoncé que M. Robert avait retiré son arrêté "entaché d'illégalité", tout en rappelant ses instructions pour que "des activités de pêche aux requins bouledogues soient effectives, y compris dans la réserve marine", sous certaines conditions.

    "L'action du ministre de l'Outre-mer pour provoquer le retrait de l'arrêté pourrait sembler satisfaisante", mais "l'argument du ministre repose uniquement sur l'illégalité de l'arrêté municipal", déplore EELV.

    "Sa prise de position en faveur de la reprise de fait de la pêche aux requins, qui plus est dans la Réserve marine nationale, nous interpelle, d'autant que cela se matérialisera concrètement par une aide de l'Etat aux collectivités qui subventionneraient les pêcheurs +au kilo de viande de requin ramené+", ajoute le communiqué signé du porte-parole d'EELV, Jean-Philippe Magnen.

    Pour EELV, "il n'existe aucune donnée scientifique permettant d'incriminer la Réserve marine dans la recrudescence des attaques de requins" et "nul ne peut affirmer que des prélèvements massifs de requins apporteraient un surcroît durable de sécurité".

    "Un tel appel à la chasse sans limite n'aurait qu'un résultat assuré: mettre un peu plus en péril une espèce, reconnue comme régulatrice de la vie sous-marine", concluent les écologistes.

    Sept attaques de requin contre des surfeurs, dont trois mortelles, ont été enregistrées à la Réunion depuis janvier 2011. Le requin bouledogue est suspecté d'être à l'origine de la plupart d'entre elles.

  • Placé (EELV) se déchaîne contre Montebourg: "Quelque part il m'inquiète"

    PARIS, 2 août 2012 (AFP) - Le président du groupe EELV (écologiste) au Sénat, Jean-Vincent Placé, a descendu en flèche l'action du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui l'"inquiète" et donne "l'impression qu'il est encore dans l'opposition, parfois".

    "Je ne suis pas convaincu par le style de M. Montebourg. Quelque part il m'inquiète parce qu'il fait la tournée des entreprises en disant: je vais résoudre les problèmes par la volonté et le verbe", a déclaré le sénateur écologiste sur BFMTV-RMC.

    "Je ne veux pas jeter la pierre à telle ou telle façon de communiquer de tel ou tel ministre, mais dire aux industries françaises: restons entre nous, protégeons nous, cela ne va pas marcher", a poursuivi M. Placé, selon qui "les discours des responsables français commencent à avoir une porosité très forte avec ceux du FN sur les questions d'immigration, mais aussi sur la question d'une forme de protectionnisme national".

    "Je salue les avancées" du plan automobile présenté par Arnaud Montebourg le 25 juillet. "Mais aller raconter qu'avec un plan comme ça on va résoudre les problèmes de l'automobile, il faut faire attention à ne pas raconter n'importe quoi", a-t-il poursuivi.

    M. Placé a aussi contredit le ministre du Redressement productif quand il a déclaré mardi à l'Assemblée que le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) allait revoir l'attribution du marché de son centre d'appels, remporté par un prestataire implanté au Maroc.

    "La réponse n'est pas de revenir là dessus, mais de revoir ce qui est possible ponctuellement sur ce sujet, et il faut changer le code des marchés", avec des "normes sociales et environnementales", a-t-il dit, ajoutant sur M. Montebourg: "On a l'impression qu'il est encore dans l'opposition parfois".

    Sur le gaz de schiste, "les réponses de Mme (Delphine) Batho (ministre de l'Ecologie) me vont très très bien, Jean-Marc Ayrault a été très clair, et c'est pour cela que je ne comprends pas que M. Montebourg dit qu'il veut rouvrir le débat, alors que Mme Batho dit qu'il est clos".

  • L'Ile-de-France choisit une plateforme délocalisée: une décision qui tombe mal

    PARIS, 27 juil 2012 (AFP) - Alors qu'Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif, a demandé aux opérateurs de télécoms de rapatrier en France leurs centres d'appel, la décision de la région Ile-de-France, dirigée par la gauche, d'attribuer un marché à un prestataire installé au Maroc tombe au plus mauvais moment pour le gouvernement.

    "Il y a des règles en matière de marchés publics, elle ont été respectées dans ce cas", a souligné François Hollande, interrogé sur ce choix par la presse au cours d'une visite chez Valéo dans les Yvelines. Tout en disant ne pas être "favorable à une surenchère protectionniste", il a appelé "tous les acteurs publics à la responsabilité" pour favoriser le marché français.

    La décision du conseil d'administration du Stif, prise le 11 juillet par l'autorité organisatrice des transports en Ile-de-France présidée par le président de la région Jean-Paul Huchon (PS), menace 80 emplois en France

    Le Stif "n'a eu d'autre choix", a écrit le même jour M. Huchon à M. Montebourg, pour justifier sa décision: le code des marchés publics, issu de directives européennes, ne permettant "pas de favoriser l'exécution de prestations sur le territoire national, voire européen".

    Conséquence, le marché a été accordé à une entreprise dont le centre de traitement et d'appels est situé au Maroc, "évidemment moins-disante que sa concurrente dont le centre de gestion est implanté sur le territoire français", reconnaît le responsable régional.

    Pour Valérie Pécresse (UMP), la gauche, "unanime" lorsqu'a été prise cette décision, est "en flagrant délit de contradiction". L'ancienne ministre, chef de l'opposition à M. Huchon au conseil régional, lui demande "d'étudier immédiatement toutes les voies de droit pour relancer ce marché avec pour objectif de préserver l'emploi en France qui doit être la première priorité".

    Jugeant cette décision "aberrante et particulièrement choquante", Yves Jégo (Parti radical) estime que M. Huchon "doit garantir aux Franciliens qui financent le Stif à travers leurs impôts et leur Pass navigo que les emplois concernés seront maintenus en France".

    Pour le secrétaire général du FN, Steeve Briois, "les socialistes plongent dans l'obscénité". "Arnaud Montebourg avait beau fanfaronner en dénonçant les délocalisations des call centers à l'étranger, ses camarades socialistes parisiens ne semblent pas plus gênés que cela", écrit M. Briois.

    Arnaud Montebourg a demandé à M. Huchon de "reconsidérer" la décision, "en remettant l'appel d'offres sur le métier", souhaitant que "dans les services publics, dans la commande publique, nous ne soyons pas prisonniers de règles qui contribuent à délocaliser les emplois".

    Dans la lettre qu'il lui a adressée, M. Huchon juge "nécessaire" de prendre en compte la "concurrence en provenance d'États où les règles de droit social et de droit du travail sont peu exigeantes". Il propose "d'introduire une clause de préférence communautaire" dans les cahiers des charges.

    Selon Frédéric Jousset, co-président de Webhelp qui détient ce marché jusqu'au 1er février 2014, M. Huchon a jusqu'à samedi pour changer d'avis.

    Sa société travaillait depuis 2006 pour le Stif dans le cadre d'un marché public de trois ans, renouvelé en 2009. Elle possède deux centres téléphoniques employant 80 personnes assurant les relations avec les clients ayant droit à des réductions ou à la gratuité des transports en Ile-de-France via un numéro azur.

    Ces centres sont situés à Saint-Avold (Moselle) et Fontenay-le-Comte (Vendée), deux villes de moins de 20.000 habitants. Selon lui, la "société est le plus gros employeur de ces villes".