Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La gauche la plus bête du monde - Page 3

  • Une élue France insoumise de Paris occupe un logement social

    La conseillère de Paris Danielle Simonnet occupe dans le XXe arrondissement un logement de 83m² appartenant à la Régie immobilière de la ville de Paris, moyennant un loyer de 1.300 euros.

    Alors que le député de la France insoumise, Alexis Corbière, va finalement quitter le HLM qu'il occupait à Paris pour aller s'installer en Seine-Saint-Denis, une autre polémique du genre pourrait venir gêner La France insoumise.

    Un loyer de 30 à 40% moins cher que dans le privé

    Danielle Simonnet, conseillère de Paris, membre de La France insoumise et proche de Jean-Luc Mélenchon, occupe avec son conjoint un logement de 83 m² dans le XXe arrondissement de la capitale, pour un loyer de 1.300 euros, rapporte Le Parisien. Problème: l'appartement, équipé d'un balcon, lui est mis à disposition par le bailleur social RIVP, la Régie immobilière de la ville de Paris. Danielle Simonnet y a emménagé en 2003, mais est logée depuis 1999 par la RIVP.

    Toutefois, comme le souligne Le Parisien, si la pratique n'a rien d'illégal étant donné que le loyer est établi par la RIVP, l'immeuble a été construit à l'aide de subventions publiques. Ce qui pourrait faire naître la polémique. Par ailleurs, le loyer est très faible pour la surface, de 30 à 40% moins cher que dans le privé.

    Pas l'intention de partir

    Mais Danielle Simonnet, candidate aux dernières élections municipales et législatives, n'a pas l'intention de quitter son logement. "Je ne veux pas me loger dans le privé, enrichir un propriétaire privé et participer à la spéculation immobilière", a-t-elle justifié, citée par Le Parisien. Selon elle, la mairie de Paris ne lui a pas demandé de quitter les lieux.

    "Son appartement n’est pas de la catégorie HLM mais un loyer libre. Et dès lors, il n’y a pas de plafond de ressources pour l’obtenir, pas d’enquête sur les revenus de ses occupants, pas de surloyer", fait valoir Ian Brossat, adjoint au logement à la Mairie de Paris, tout en admettant que le fait qu'un élu occupe un logement social puisse choquer les Parisiens, alors que 120.000 d'entre eux sont en attente de l'obtention d'un logement de ce type.

    in BFM TV et Le Parisien - 26.10.2017

    http://www.bfmtv.com/politique/la-conseillere-de-paris-danielle-simonnet-occupe-un-logement-social-1286731.html

  • Alexis Corbière quitte son HLM parisien pour s'installer en Seine-Saint-Denis

    Le député de la France insoumise rend son logement social parisien pour s'installer en Seine-Saint-Denis avec sa famille.

    Le député de la France insoumise Alexis Corbière va finalement quitter son logement HLM situé à Paris. D'après nos informations, l'office HLM a reçu un courrier donnant congé du logement. Il devrait le quitter le 13 décembre prochain pour s'installer dans sa circonscription de Seine-Saint-Denis.

    Le député et sa compagne, l'avocate et chroniqueuse de C8 Raquel Garrido habitent ce logement social du 12e arrondissement depuis plusieurs années pour environ 1.200 euros par mois, une occupation qui a créé la polémique ces dernières semaines en raison des revenus du couple. Depuis qu'il est député, Alexis Corbière touche une indemnité mensuelle de 7.142 euros brut. Sa compagne serait quant à elle rémunérée à hauteur de 7.200 euros par mois en tant que chroniqueuse pour C8, en plus de ses honoraires d'avocate.

    En juin dernier, la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) avait adressé un courrier au couple leur demandant de quitter leur F4. Par déontologie, la RIVP demande à ses locataires élus de quitter leur logement social même si la situation n'a rien d'illégale. Alexis Corbière avait promis depuis plusieurs mois de quitter le logement avec sa famille. Dénonçant une "campagne de calomnie", il expliquait au début du mois d'octobre avoir eu besoin d'un délai de plusieurs mois pour s'organiser et trouver un nouveau logement.

     in http://www.bfmtv.com/politique/alexis-corbiere-quitte-son-hlm-parisien-pour-s-installer-en-seine-saint-denis-1284956.html

  • Raquel Garrido et Alexis Corbière occupent toujours leur HLM à Paris

    En juin, le député de la France insoumise avait promis de déménager afin de s'installer dans sa circonscription, en Seine-Saint-Denis.

    Depuis les législatives, les députés de la France insoumise tiennent à l'Assemblée la tête de l'opposition. Depuis quelques semaines, plusieurs membres du parti tiennent aussi la tête des polémiques. L'avocate et chroniqueuse Raquel Garrido est accusée par le Canard enchaîné d'avoir des dettes envers sa caisse de retraite, le Barreau de Paris et l'URSSAF. Elle et son compagnon, le député Alexis Corbière, sont aussi soupçonnés de rechigner à quitter le logement social qu'ils occupent avec leurs trois enfants. L'affaire a déjà plusieurs années.

    En 2011, Le Monde révélait qu'Alexis Corbière, alors premier adjoint PS à la mairie du 13ème arrondissement, habitait un logement social. Elle a été relancée il y a quelques mois pendant la campagne présidentielle par plusieurs de leurs détracteurs. En juin, Alexis Corbière promettait à L'Obs qu'ils allaient déménager dans les prochains mois et qu'il souhaitait vivre dans sa circonscription, en Seine-Saint-Denis. Mais comme le révèle Buzzfeed dans une enquête publiée mardi, le couple occupe toujours en toute légalité l'appartement de 80 mètres carré situé dans le 12ème arrondissement, pour un loyer estimé à 1200 euros environ.

    Courrier resté sans réponse

    En juin, la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), propriétaire de l'appartement, a envoyé un courrier classique et un recommandé au couple pour leur demander de quitter le F4. Dès qu'une personne est élue ou nommée ministre, les bailleurs sociaux de Paris sont en effet tenus de lui demander de quitter son logement social. Mais d'après Buzzfeed, le couple n'a pas récupéré le recommandé en question. La RIVP a donc décidé d'envoyer un huissier pour leur remettre la lettre en mains propres le 1er août.

    Une pratique légale

    Un nouveau courrier doit être envoyé le mois prochain si ce silence continue. Pour le bailleur social, leur départ répondrait à un impératif "moral", qui s'applique à tous les ministres ou élus occupant un logement social. Comme l'expliquait Libération au mois de mai, la situation n'a rien d'illégal. A leur arrivée dans le l'appartement en 2003, il s'agissait d'un logement à "loyer libre", que la mairie de Paris attribue.

    Contrairement aux HLM, qui sont répartis entre la commune, la préfecture et le 1% logement, les logements à loyer libre peuvent être gérés par les bailleurs sociaux mais ne sont pas attribués en fonction de plafonds de revenus, et n'ont pas de barème de loyer.

    Alexis Corbière gagne 7.142 euros brut

    En 2007, la mairie de Paris a annoncé sa volonté de reconventionner ce type de logements, en les reversant au parc HLM. C'est ce qui s'est passé pour l'appartement de Raquel Garrido et Alexis Corbière: depuis 2016, il est dans la catégorie intermédiaire HLM des "prêts locatifs à usage social". Ni un logement "très social", ni un "HLM de luxe", mais entre les deux. Le bailleur social n'a donc aucun moyen légal de faire pression sur le couple pour qu'il déménage.

    Comme le précise Buzzfeed, Alexis Corbière se dit "victime d'une campagne de calomnie". En tant que député, il touche désormais une indemnité mensuelle de 7.142 euros brut. Raquel Garrigo, en plus de ses honoraires d'avocates, toucherait en tant que chroniqueuse pour C8 7.200 par mois. Un chiffre avancé par son "collègue" le blogueur Jeremstar mais démenti par l'intéressée.

  • « Le Canard enchaîné » épingle à nouveau Raquel Garrido

    Outre une dette à sa caisse de retraite, la porte-parole de La France insoumise doit aussi de l’argent à l’Urssaf, selon l’hebdomadaire satirique qui paraît mercredi.

     

    L’avocate Raquel Garrido, une des porte-parole de La France insoumise, fait à nouveau l’objet cette semaine d’un article du Canard enchaîné qui assure, documents à l’appui, qu’outre une dette à sa caisse de retraite elle doit aussi de l’argent à l’Urssaf.

    Selon l’hebdomadaire à paraître mercredi, cette proche de Jean-Luc Mélenchon « n’a pas déclaré un sou de revenu à l’Urssaf en 2016 ». Elle a, du coup, explique-t-il, fait l’objet d’un rappel de « 6 113 euros » en mars 2016, puis le 28 septembre 2017. Les avocats libéraux cotisent au RSI pour la protection maladie et à la Caisse nationale des barreaux français (CNBF) pour leur retraite.

    LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ

    La semaine dernière, Le Canard enchaîné avait assuré que Mme Garrido, également chroniqueuse sur C8, devait un arriéré de « cotisations sociales » de « 32 215 euros » au CNBF, soit l’équivalent de six ans sans payer. Le CNBF avait affirmé dans un communiqué que cette information était « inexacte ».

    « Dette de cotisations et contribution aux droits de plaidoirie »

    Reconnaissant avec ironie une « inexactitude », l’hebdomadaire publie un extrait du dossier de Mme Garrido et précise que plutôt que d’un arriéré de « cotisations sociales », « il s’agissait d’une “dette de cotisations et contribution aux droits de plaidoirie” » de 32 215 euros, soit le même montant qu’évoqué la semaine dernière. Le Canard enchaîné ajoute que la caisse de retraite « en a informé ses administrateurs fin septembre ». Sollicitée par l’Agence France-Presse mardi, Mme Garrido n’a pas répondu.

    Vendredi, elle avait affirmé avoir « du mal pour Le Canard enchaîné » qui ne « balance que des bêtises » dans une vidéo publiée sur Snapchat où elle apparaissait au côté du blogueur Jeremstar, chroniqueur comme elle dans l’émission « Les Terriens du dimanche ».

    SUR LE MÊME SUJET

    Raquel Garrido répond au « Canard enchaîné » dans une story Snapchat

    « Cela demande de la déontologie de dire que Le Canard enchaîné s’est trompé. (…) L’intrusion dans la vie privée, c’est peut-être quelque chose qui est habituel dans le monde de la téléréalité mais qui n’est pas habituel dans la vie quotidienne, qui n’est pas forcément justifiée. Moi, je ne suis pas actrice de téléréalité », avait-elle poursuivi.

    LE MONDE avec AFP

    Publié Le 10.10.2017 à 21h04

  • A l’OSCE, Harlem Désir a rang et salaire de sous-secrétaire général de l’ONU

    Dans son nouveau poste de représentant pour la liberté des médias au sein de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l’ex-secrétaire d’Etat aux Affaires européennes de François Hollande va être rémunéré 122 195 euros net par an, non imposable.

    Interrogés la semaine dernière par l’Opinion sur le choix de Harlem Désir, l’ancien secrétaire d’Etat aux Affaires européennes de François Hollande, pour occuper le poste de représentant pour la liberté des médias, les services de la présidence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont apporté, ce mardi, quelques précisions.

    « Ces derniers mois, le Président de l’OSCE (actuellement Sebastian Kurz, le jeune ministre autrichien de l’Intégration, des Affaires européennes et internationale) a mené un processus de sélection [...] via notamment des auditions informelles de tous les candidats nominés », écrit la responsable des médias. « Au vu du retour de tous les Etats membres de l’OSCE, le consensus s’est fait sur la nomination de Monsieur Désir le 18 juillet », explique-t-elle en ajoutant que, « au vu du processus de sélection, la Présidence se retient de dévoiler tout détail sur les autres candidats ».

    Grille de salaires. Spécifiant que l’emploi de représentant pour la liberté des médias est un « plein-temps », l’Organisation précise que son système de rémunération est basé sur celui des Nations Unies (ONU) pour les membres de ses équipes.

    Les dirigeants des trois Institutions de l’OSCE (le responsable du Bureau des Institutions démocratiques et des droits de l’homme, le représentant pour la liberté des médias et le/la Haut(e) Commissaire pour les minorités nationales) ont ainsi un rang et un salaire comparables à celui de sous-secrétaire général des Nations Unies (USG). Ce qui correspond dans la grille des salaires à la date du 1er janvier 2017 à une rémunération annuelle de 192 236 dollars brut ou 142 476 dollars net. Soit l’équivalent de 122 195 euros au cours de ce jour. Le document de l’ONU spécifie que la plupart des Etats membres de l’organisation ont exempté les employés de l’ONU de tout impôt sur le revenu et que dans les quelques pays où les ressortissants nationaux sont imposés, ces derniers se voient remboursés de cette somme par l’ONU.

    in "l'Opinion" - 25 juillet 2017 à 12h45

  • Ségolène Royal, future ambassadrice pour les pôles arctique et antarctique

    L’ancienne ministre de l’écologie a annoncé sa mission, liée à la lutte contre le réchauffement climatique.

    In Le Monde.fr - 05.07.2017 à 13h54

    L’ancienne ministre de l’écologie Ségolène Royal a annoncé mercredi 5 juillet qu’elle allait être nommée ambassadrice de France chargée des négociations internationales pour les pôles arctique et antarctique. Ce poste était précédemment occupé par Michel Rocard, de 2009 jusqu’à sa mort, en 2016.

    « C’est ce qu’on m’a proposé et c’est ce que j’ai accepté », a déclaré Mme Royal lors de l’émission « Questions d’info » LCP - France info - Le Monde - AFP. « C’est une très belle mission », a ajouté l’ex-présidente de la COP21, précisant que la nomination interviendra, « je pense, au conseil des ministres de la semaine prochaine ».

    Recul de la banquise

    « L’impact du réchauffement climatique se voit massivement aux pôles, a souligné Mme Royal. La banquise a reculé de plusieurs kilomètres en quelques dizaines d’années. Ces masses d’eau douce, qui ont été conservées pendant des centaines de milliers d’années, tout d’un coup fondent, se répandent à l’échelle planétaire et ensuite suscitent la montée du niveau de la mer, mais aussi des perturbations sur la biodiversité absolument considérables. »

    Autre grand sujet, « la fonte des glaces [qui] va permettre malheureusement d’accéder à des ressources souterraines, y compris des énergies fossiles, qui n’étaient pas atteignables jusqu’à présent. Cela suscite les convoitises des Etats riverains », a expliqué l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007.

    Mme Royal, qui après la COP21 avait œuvré à encourager les ratifications de l’accord de Paris, a monté une association, « Manifeste pour une justice climatique ». Elle avait déposé sa candidature à la direction du Programme des Nations unies pour le développement, attribuée finalement à l’Allemand Achim Steiner.

  • Déclaration de patrimoine de Macron: Anticor saisit la Haute autorité pour la transparence

    Par AFP agence Mis à jour le 14/03/2017

    L'association anticorruption souligne un «manque de cohérence entre les revenus et le patrimoine déclarés» par le candidat à la présidence de la République.

    L'association Anticor a annoncé lundi avoir saisi la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour lui demander «de vérifier le caractère exhaustif, exact et sincère» de la déclaration de patrimoine du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron.

    Dans sa déclaration d'intérêts signée le 24 octobre 2014, Emmanuel Macron indique avoir perçu, comme banquier à la banque Rothschild puis comme secrétaire général adjoint à la présidence de la République, «3,3 millions d'euros de revenus avant impôts», de 2009 jusqu'à son entrée au gouvernement comme ministre de l'Economie en août 2014, selon un communiqué d'Anticor. Il a touché notamment, pour ses activités dans la banque d'affaires, «2,8 millions d'euros» entre 2009 et sa nomination en mai 2012 au secrétariat général de la présidence sous François Hollande.

    L'association anticorruption souligne un «manque de cohérence entre les revenus et le patrimoine déclarés», qui a été relevé par certains médias, notamment par «les Décodeurs du Monde, le 17 février 2017, et par Mediapart, le 5 mars 2017».

    Dans sa déclaration de patrimoine, signée le même jour, le candidat d'En marche! avait fait état d'un patrimoine de «1,2 million d'euros et d'un endettement de 1 million d'euros», «soit un patrimoine net de seulement 200.000 euros», de quoi susciter des «interrogations» selon Anticor.

    La Haute autorité «n'a pas eu à faire d'observations»

    Les parlementaires et membres du gouvernement ont l'obligation de déclarer leur situation patrimoniale à la HATVP au début et à la fin de leurs fonctions ou de leur mandat. La déclaration d'intérêts est publiée uniquement au début de la prise de fonctions ou de mandat. «La déclaration de patrimoine d'Emmanuel Macron a été contrôlée à deux reprises en 2014, puis en 2016 (à son départ du gouvernement, NDLR), avant publication par la HATVP qui n'a pas eu à faire d'observations», a indiqué à l'Agence France-Presse une source proche du dossier.

    Dans un entretien à La Croix, Emmanuel Macron s'est expliqué sur cette différence entre le patrimoine déclaré et ses revenus perçus. «Comme banquier d'affaires, j'avais le statut d'indépendant. J'ai donc payé, sur le montant brut de ma rémunération, des cotisations sociales patronales, salariales, puis l'impôt sur le revenu. Ces cotisations ont augmenté et frappé mon dernier revenu de référence, au point que je ne gagnais plus assez pour payer mes impôts!», a-t-il notamment fait valoir. Il évoque aussi des travaux dans la maison de famille de son épouse, «partiellement financés par des emprunts bancaires qui ont tous été déclarés, en 2011 et 2012», selon les mots du candidat.

    Depuis sa création, la HATVP, qui a pris la suite d'une précédente commission, a transmis une quinzaine de dossiers de parlementaires à la justice lorsqu'elle constatait des déclarations incomplètes ou mensongères.

  • Enquête ouverte sur un déplacement ministériel de Macron

    Le Figaro.fr avec AFP - Mis à jour le 14/03/2017

    Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur des soupçons de favoritisme autour d'un déplacement en janvier 2016 à Las Vegas d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, a fait savoir ce mardi une source judiciaire.

    » Lire aussi - Macron : soupçon de favoritisme autour d'un déplacement à Las Vegas

    Cette enquête a été ouverte lundi pour favoritisme, complicité et recel de favoritisme, a précisé la source. Elle fait suite à un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) qui soupçonne un délit de favoritisme lors de l'organisation de cette opération, confiée au géant Havas sans appel d'offres par Business France, l'organisme de promotion de la French Tech dépendant de Bercy.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/03/14/97001-20170314FILWWW00268-macron-a-las-vegas-ouverture-d-une-enquete-preliminaire.php?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

  • Voies sur berge : après 5 mois de piétonnisation, des chiffres accablants pour Hidalgo

    Challenges - Le 23.02.2017 à 11h52

     

    Bien que constaté ailleurs en Europe, l'effet d'évaporation du trafic espéré par Anne Hidalgo tarde à se matérialiser à Paris : après 5 mois de piétonisation, on parle de report plus que de diminution de la circulation.

    Le quotidien Le Parisien poursuit la mission de juge-arbitre qu'il s'est donnée depuis que les services de la Mairie de Paris et de la Région Île-de-France livrent des décomptes différents du nombre de voitures en circulation et des conclusions contradictoires de l'impact de la fermeture des voies sur berge au cœur de la Capitale. Pour ce faire, les journalistes du Parisien se sont employés à examiner les données de comptage que met à la disposition du public la Mairie de Paris mais qui donnent lieu à des interprétations très diverses, selon que leurs auteurs soutiennent ou s'opposent à l'interdiction de circuler qui court depuis cinq mois.

    Dans son édition du 23 février, Le Parisien compare le nombre de véhicules sur les voies concernées sur la période de septembre à décembre, en 2015 et en 2016. Le quotidien en conclut que "les automobilistes se sont massivement rabattus sur les quais hauts et sur le Boulevard Saint-Germain", faute de pouvoir emprunter les voies inférieures sur berge.

    Selon le décompte fait par Le Parisien, le nombre de véhicules n'a cessé de croître durant cette période sur ce qu'il est convenu d'appeler les quais hauts : + 56 % sur le Quai du Louvre et + 88 % sur le Quai Henri IV et le Quai de Gesvres.

    Les rares baisses enregistrées sont loin de pouvoir compenser ces envolées du nombre de véhicules. La Voie Georges-Pompidou a vu son trafic divisé par deux, il a augmenté respectivement de 14 % et de 16 % sur les côtés Saint-Germain-des-Prés et Jussieu du Boulevard Saint-Germain. L'écart entre 2015 et 2016 a tendance à se réduire de mois en mois (signe que le nombre de véhicules a tendance à baisser) mais on dénombre toujours plus d'autos aujourd'hui que l'an dernier sur cette artère.

    La Mairie de Paris (qui qualifiait de "désinformation" les chiffres de la Région en novembre) verra sans nul doute dans cette tendance à la déflation un signe encourageant et la preuve que les riverains doivent s'armer de patience avant de savourer les effets d'une évaporation réelle du trafic. Le temps pour les usagers de se résoudre à changer leurs habitudes.

    Au début du mois de janvier 2017, un rapport commandé par la Région concluait que la pollution et le bruit sont en hausse depuis la fermeture des voies sur berges prônée par Anne Hidalgo.

  • La justice enquête sur les factures de Paris Plages

    Béatrice Jérôme - Le Monde - 23.02.2017

     

    La Mairie de Paris a commis des irrégularités dans le financement de Paris Plages qui pourraient conduire à des poursuites pour « favoritisme »

    Le Parquet de Paris vient de diligenter une information judiciaire à la suite d’une enquête préliminaire, ouverte en décembre. Elle porte sur des soupçons de favoritisme et recel de favoritisme dans le cadre de marchés de la Ville avec des partenaires privés pour la réalisation de cette manifestation qui a lieu, chaque été depuis 2002, le long de la Seine. Seul le financement des éditions 2012 et 2013 de Paris Plages, à l’époque où Bertrand Delanoë était maire (PS) de la capitale, est concerné.

    Mercredi 22 février, la Brigade de répression de la délinquance économique a perquisitionné plusieurs bureaux de l’Hôtel de ville dont ceux de la direction de la communication. Selon Le Parisien, la BRDE s’est également rendue dans les locaux de trois sociétés partenaires de la Ville.

    L’enquête judiciaire survient à la suite d’un rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC), publié en septembre 2015. Le rapport de la CRC « constatait, rappelle un communiqué de la Mairie publié jeudi 23 février, qu’une partie des factures liées aux dépenses techniques de Paris Plages – structures, décors, aménagements – avait été réglée en 2012 et en 2013 par des partenaires privés contribuant au financement de l’événement ».

     « BILAN FINANCIER FAUSSÉ »

    La CRC indiquait qu’« en faisant prendre en charge par ses partenaires des dépenses et en n’enregistrant pas leurs contributions en recettes, la Ville procède à une compensation irrégulière entre recettes et dépenses. Le bilan financier en est faussé, ce qui renforce l’ignorance par la Ville du coût réel de Paris Plages ».

    Aux yeux des magistrats de la CRC, ce procédé contreviendrait « au principe d’universalité budgétaire ». En effet, le rapport estime que les sommes versées par les mécènes auraient dû transiter par la Ville et faire l’objet d’avenants aux marchés initiaux plutôt que de prendre la forme de prestations directes et de rémunérations à des entreprises hors marché.

     (…)

    La justice reproche à la Ville d’avoir privilégié une entreprise plutôt qu’une autre. En l’occurrence, indique le cabinet d’Anne Hidalgo, la justice s’intéresse à « une procédure qui a consisté pour la Ville à passer des contrats avec des entreprises qui ont réalisé des prestations et perçu des versements hors marché ». C’est ce qui pourrait conduire à considérer que la Ville a commis une infraction au code des marchés publics qualifiée de favoritisme.